Les brèves d’Antoine Woerle (Bureau-UDSF)

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Vin : Pékin reconnaît l’indication géographique « Bordeaux »

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/021178029975-vin-pekin-reconnait-lindication-geographique-bordeaux-1133474.php?aCwzKOK6IwTm661g.99

En visite officielle en France, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a annoncé la reconnaissance de l’indication géographique « Bordeaux ». Une décision attendue qui n’empêchera sans doute pas l’érosion des exportations bordelaises.

Il aura fallu quatre ans de négociations pour que, finalement, la Chine reconnaisse l’indication géographique « Bordeaux » pour les vins et fasse de ce fait un pas supplémentaire dans la lutte contre les contrefaçons. Annoncée mardi dans le cadre de la visite du premier ministre chinois cette décision devrait permettre d’offrir une plus grande protection pour les 45 appellations bordelaises qui sont à ce jour rattachées à cette indication géographique.

Cela « devrait aboutir sous deux mois à leur protection effective » a expliqué dans un communiqué le ministère de l’Agriculture . Tandis que sur Twitter, le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll a estimé qu’il s’agissait d’une « avancée historique » et d’une victoire de la « diplomatie des terroirs ».

Un préambule pour d’aures indications géographiques européennes

Alors que Bordeaux est la deuxième appellation viticole française reconnue par la Chine, la première étant le Champagne en 2013, cette décision pourrait être le préambule à la reconnaissance de davantage d’indications géographiques par la Chine. L’Union européenne est en effet en discussion avec le pays pour protéger une centaine d’indications géographiques des deux parties.

En tout état de cause, si la nouvelle sera bien accueillie par les milieux professionnels du bordelais elle sera sans doute pas suffisante pour contrer l’accès de faiblesse des exportations de vins de Bordeaux en Chine . Les ventes ont en effet reculé de 8 % en volume et de 11 % en valeur entre avril 2014 et mars 2015, selon les dernières données disponibles.

Une contre-performance qui s’explique en partie à cause d’une récolte médiocre en 2013 (en baisse de 30 % par rapport aux années habituelles) qui tire les prix vers le haut.

L’actrice chinoise Carina Lau ouvre sa boutique en ligne

Pour autant, l’engouement des chinois pour le vin de Bordeaux ne se dément pas et plusieurs groupes et personnalités tentent de surfer sur cette vague. Soit comme certains en achetant directement des vignobles français soit, à l’image de l’actrice chinoise Carina Lau, en s’investissant dans la commercialisation.

L’actrice qui s’est associée au vient ainsi d’ouvrir une boutique de vente en ligne de vin de Bordeaux sur Tmall.com, l’un des sites dépendant du groupe Alibaba.

« J’ai toujours souhaité que les Chinois puisse acheter des grands vins français à des prix raisonnables », a expliqué l’actrice qui se décrit comme amateur de vin depuis de nombreuses années et qui propose ses vins avec un slogan écrit en langue française (« La sélection de Carina »).

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Le cognac Rémy Martin devient hyper-connecté

Publié le par SYLVIE LEBOULENGER

Cette bouteille de cognac signée Rémy Martin est dotée d'un système anti-contrefaçon. Elle permet également de "communiquer" avec ses consommateurs.
Cette bouteille de cognac signée Rémy Martin est dotée d’un système anti-contrefaçon. Elle permet également de « communiquer » avec ses consommateurs.

© Rémy Cointreau

Le groupe Rémy Cointreau lance Rémy Martin CLUB connected bottle, soit la première bouteille de spiritueux connectée. Dotée de la technologie de haute sécurité NFC, celle-ci sera disponible en Chine dès cet automne. Les explications et la démonstration en vidéo.

Rémy Martin, marque de cognac du groupe Rémy Cointreau, revendique d’être la première marque de spiritueux à commercialiser une bouteille connectée offrant un niveau de sécurité important. Cette nouvelle bouteille baptisée Rémy Martin CLUB connected bottle, proposera des fonctionnalités avancées telles que l’authentification 100% sécurisée, la détection de l’ouverture de la bouteille ainsi qu’un programme d’engagement intégré. « Les QR codes et les tags NFC offraient déjà des solutions intéressantes dans la relation entre la marque et ses clients, Rémy Martin CLUB connected bottle va plus loin avec une technologie extrêmement innovante », indique-t-on chez Rémy Cointreau. La puce sécurisée NFC combinée à un système de cryptage asymétrique, détecte l’ouverture de la bouteille et reste active pour offrir d’autres fonctionnalités. «Rémy Martin CLUB connected bottle permet de communiquer directement avec nos consommateurs. Qu’il s’agisse de récompenses, de réductions ou d’invitations à des évènements, nous pouvons communiquer avec eux, en fonction de leurs préférences », explique Augustin Depardon, directeur exécutif de Rémy Martin.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Le groupe Rémy Cointreau a confié à Selinko, leader des solutions de sécurité pour l’Internet des objets, le soin de créer l’application Rémy Martin Centaur Connect. Cette application permet de scanner le bouchon, à l’aide d’un smartphone, cela pour s’assurer de l’authenticité de la bouteille. La puce NFC émet un signal différent, indiquant le changement d’état de la bouteille, fermée ou ouverte.

Un programme permet également au consommateur d’accumuler des points de fidélité en plaçant à nouveau un smartphone au-dessus du bouchon. Cette technologie avant-gardiste est certifiée ANSSI – EAL4+ offre le même niveau de sécurité que celui des passeports électroniques ou cartes bancaires. « Dans un monde hyper connecté, les clients ne cherchent plus seulement des vins et spiritueux de haute qualité, ils souhaitent également interagir avec leur marque. Nous sommes fiers d’être les premiers à répondre à ce besoin dans le monde des spiritueux, avec Rémy Martin CLUB connected bottle », souligne Augustin Depardon.

D’ABORD EN CHINE

Rémy Martin CLUB connected bottle sera initialement disponible dans une sélection de night-clubs prestigieux de Chine – un pays où la contrefaçon est un fléau – avant de s’étendre sur d’autres marchés. Ses fonctionnalités seront disponibles sur smartphone via l’application Rémy Martin Centaur Connect pour Android, en partenariat avec Selinko, le leader des solutions de sécurité pour l’Internet des objets.

Voici la vidéo de démonstration :

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Au Sénégal, le premier millésime du Clos des Baobabs

LE MONDE

image: http://s1.lemde.fr/image/2015/07/01/768×0/4666392_6_4238_un-verre-de-vin_d96b628a42d3e280fa3b78c9b15aa8b0.jpg

Un verre de vin.

Jour de vendange… au Sénégal. Situées sur la Petite Côte, à une bonne heure de route de Dakar, les vignes du Clos des Baobabs s’étendent sur un hectare. Pour ces premières vendanges, tous les associés sont présents : Mokhsine Diouf, œnologue, François Normant, un informaticien débarqué au Sénégal en 2007, et Philippe Franchois, un assureur qui a travaillé pendant trente ans à Meursault avant de revenir dans son pays natal. Des amis – et même l’ambassadeur de France – sont aussi venus donner un coup de main.

Faire du vin au Sénégal est un défi face à la nature et au poids des traditions. Après avoir réglé les problèmes d’eau en allant puiser dans la nappe phréatique à 180 mètres, après avoir réussi à recréer la dormance (cycle végétatif de la vigne) en badigeonnant les bourgeons afin de provoquer le nécessaire choc thermique, après avoir su écarter les termites et autres parasites, les viticulteurs de la Teranga ont dû lutter contre les singes, venus grappiller le raisin avant qu’il ne soit récolté. Pour leur prochaine récolte, ils espèrent une production de 500 bouteilles. « Mais avoir obtenu du raisin qui fasse du vin, c’est déjà génial ! », assurent-ils en chœur.

Les premières vendanges du Clos des baobabs ont eu lieu en avril. Deux mois plus tard, les quelque 5 000 pieds plantés de cinq cépages (cabernet, grenache…) ont donné une première production d’une soixantaine de bouteilles : « Un rosé structuré et sympathique à boire sans problème à l’apéritif », assure Mokhsine Diouf, qui produit également du rouge.

Lire aussi : L’Ethiopie s’est lancée dans la production de vin

Mokhsine Diouf et le vin, c’est une histoire qui commence avec les années 1990. Né à Accra (Ghana), dans une famille originaire de Saint-Louis, le fils de diplomate, agé de 48 ans, a quitté Dakar après l’obtention de son bac pour des études de sociologie à Montpellier. « Le vin est arrivé par hasard, se souvient celui que l’on surnomme le « griot des viticulteurs ». Je travaillais, comme étudiant, dans une entreprise de mise en bouteilles. »

Après sa maîtrise, il sollicite un congé individuel de formation pour obtenir un BTS en commercialisation des vins et spiritueux, et suit parallèlement des cours d’œnologie et de viticulture.

« Avec mon diplôme, j’ai sollicité un poste vacant au sein de l’entreprise qui correspondait à mon profil, mais la réponse a été ’niet’, raconte t-il. Parce que j’étais novice, sans doute, et que je ne faisais peut-être pas assez couleur locale… j’ai démissionné. »

Pari gagnant

Bien décidé à vivre de sa passion, le « Sénégaulois » loue un ancien garage à Clermont-l’Hérault, sur la grand-place de la ville languedocienne, et ouvre sa cave, qu’il baptise joliment Au fil du vin. Il sait se montrer convaincant : « J’ai proposé à la propriétaire, représentante locale du FN, de m’occuper de son vin et de former son fils… »

Le pari se révèle gagnant. « Les Anglo-Saxons, installés dans le coin, ont été mes premiers clients, se souvient-il. Ils m’ont amené les locaux et tout s’est enchaîné très vite. » Au Fil du vin devient un lieu incontournable, exposant des peintres (dont Hervé dit Rosa, une figure de la figuration libre) et mettant souvent en valeur les vignerons du cru.

« Cette expérience m’a permis de m’enraciner, assure Mokhsine Diouf. De la couleur de ma peau, un handicap supposé, j’ai fait un avantage. Mais ce sont mes compétences qui m’ont permis d’installer la confiance. » Il obtient le prix de la Très Petite Entreprise, puis décide de s’agrandir en développant une activité de bar à vins. « Plus d’employés, plus de soucis… Plus de vie ! » Las, il vend son commerce en 2012.

Développer le conseil

Retour à la case Dakar, fin 2013, où il prend le temps d’analyser le marché, évalué entre 20 et 25 millions de bouteilles par an. « On trouve 70 % de vins médiocres, mis en bouteille sur place, 20 % de vins moyens importés et 10 % de qualité, une niche qui peut grossir si on fait de la pédagogie, analyse-t-il. Ce n’est pas dans la culture locale, mais il se consomme de plus en plus de vin dans le monde, et il y a de moins en moins de vignes. Les pays émergents ont une carte à jouer dans cette nouvelle donne. » Morkhsine Diouf a des tas d’idées à développer, notamment le conseil aux particuliers et aux restaurateurs.

La première année, il a ainsi proposé en soirée une activité de bar à vins dans une épicerie fine située sur le Plateau et lancé des dégustations dans les bonnes tables de la capitale, comme au restaurant Al Kiama, au cœur des Almadies, le quartier chic de Dakar. A chaque fois, il propose aux clients une sélection de vins importés par ses soins, et refait la carte.

Mokhsine Diouf sait qu’il faut du temps pour s’imposer dans ce segment où prime la qualité « et surtout pas le volume ». Parallèlement à ses activités vinicoles, Nespresso vient de lui confier la direction commerciale de sa branche sénégalaise. Va-t-il troquer le vin pour le café ? « Une fois que j’aurai acquis de l’expérience, il faudra que je retourne à la terre ! Je souhaite élever de la vigne dans la région de Saint-Louis, qui présente l’intérêt d’être un peu plus fraîche, répond-il. Prendre son temps, c’est le secret de la réussite. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/07/01/au-senegal-le-premier-millesime-du-clos-des-baobabs_4666393_3212.html#PV58sft6ifc5DWpi.99

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Projet modification cahier des charges « Languedoc » (Clic)

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

90 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’indication géographique protégée « Méditerranée »
 http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030784779&dateTexte=&categorieLien=id

91 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’indication géographique protégée « Vin des Allobroges »
http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030784785&dateTexte=&categorieLien=id

92 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’indication géographique protégée « Coteaux de l’Ain »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030784791&dateTexte=&categorieLien=id

93 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’indication géographique protégée « Coteaux de l’Auxois »
      http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030784797&dateTexte=&categorieLien=id

94 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’indication géographique protégée « Pays d’Oc »
  http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030784803&dateTexte=&categorieLien=id

95 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’indication géographique protégée « Comté Tolosan »
 http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030784809&dateTexte=&categorieLien=id

96 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’indication géographique protégée « Coteaux de Tannay »
 http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030784815&dateTexte=&categorieLien=id

97 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’indication géographique protégée « Côtes de la Charité »
 http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030784821&dateTexte=&categorieLien=id

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– Une floraison express dans le Beaujolais
Le coup de chaud de début juin a permis une floraison « exceptionnellement rapide cette année », en trois ou quatre jours alors qu’il en faut ordinairement une dizaine, voire parfois jusqu’à trois semaines. Les orages qui ont suivi n’ont pas de fait de dégâts, à l’exception d’un épisode de grêle isolé dont l’impact sur la production a été limité. A ce jour, « la situation sanitaire est très bonne dans le vignoble », affirmait donc Inter Beaujolais à mi-juin, précisant que « sur la base du nombre de grappes, le potentiel de rendement pour 2015 se rapprocherait de celui de 2009 ».
– Une « websérie » pour exporter les vins d’Alsace au Québec
« L’Alsace à coeur », c’est le titre de la série de six épisodes de cinq minutes diffusée sur le web par la vitrine québecoise des vins d’Alsace. Tournée en Alsace, cette « publi-fiction » met en scène une jeune auteure québecoise chargée par son éditeur d’écrire un livre sur la gastronomie et les vins d’Alsace. Elle est accueillie et guidée sur place par un charmant fils de viticulteur dont elle va immanquablement s’éprendre, enivrée par les nectars qu’il lui fait déguster au milieu des vignes ou aux meilleures tables de la région. Le scénario s’attache avant tout à mettre en scène de façon didactique les principaux cépages (riesling, pinot blanc, sylvaner et gewürtztraminer) et les principales attractions touristiques d’Alsace: Mélanie visite ainsi le Château du Haut-Koenigsbourg, la Cathédrale de Strasbourg ou encore l’Auberge de l’Ill (trois étoiles Michelin).
http://www.vinsalsacequebec.com/blog/webserie-vins-alsace-quebec-4397
– Un master d’oenotourisme à Strasbourg
L’Ecole de management de Strasbourg (EM) ouvre en septembre un nouveau master d’oenotourisme qui aura vocation de former des spécialistes du tourisme vinicole. Seule spécialisation en tourisme du vin à bac+5 en France, le cursus entend répondre à une « demande fortement émergente des régions, de plus en plus conscientes du potentiel de l’oenotourisme comme levier de développement du tourisme », a indiqué à l’AFP le responsable du master, Herbert Castéran.
Comment générer plus de dépenses chez les touristes français mais aussi étrangers, américains ou chinois, accroître la durée de leur séjour, créer de nouveaux produits et circuits touristiques, favoriser les modes de déplacement doux — marche et vélo — et valoriser l’image d’une région dans une histoire et un récit? Le cursus propose une réflexion sur le comportement du touriste aux futurs professionnels qui seront sensibilisés à la vigne, aux cépages, terroirs et aux représentations du vin à travers les différentes cultures.
Dispensé sous forme d’option dans le cadre du master-2 de tourisme de l’EM, la formation comprend près de 400 heures d’enseignement et accueillera en septembre une première promotion d’une dizaine d’étudiants.
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MCIII : La nouvelle cuvée de très haut de gamme de Moët et Chandon
Photo : Moët et Chandon

Moët & Chandon casse les codes

Publié le 25/06/15 par Bernard Burtschy

La cuvée de champagne MCIII repousse les frontières entre blancs et rouges, entre vins tranquilles et effervescents.

Moët & Chandon lance une nouvelle cuvée très haut de gamme, basée sur un concept radicalement innovant d’une grande sophistication : « Nous avons construit une cuvée d’une grande complexité à trois strates. Mais ce n’est pas une expérience ponctuelle. Elle est inscrite d’une manière pérenne« , précise Benoît Gouez, le chef de cave de la maison et initiateur du projet qui germait déjà dans la tête de son prédécesseur Dominique Foulon.

Généralement, une cuvée de champagne est élaborée à partir d’une base, le vin issu de la dernière récolte, avec les spécificités propres à ce millésime. Afin de maintenir le style de la maison, le chef de cave adjoint des vins de réserve issus des années précédentes. Après la prise de mousse, la loi impose ensuite un minimum de quinze mois de maturationen cave, trente-six pour un millésimé. La base de la cuvée MCIII repose sur le millésime 2003 avec 50% de pinot noir et 50% de chardonnay des meilleures origines, Ay pour l’un, Chouilly et Cramant pour l’autre. L’ensemble, conservé depuis en cuve inox, représente 37,5% de la cuvée finale, un ratio très faible. Avec les dix ans de vieillissement, cela dénote de grandes ambitions.

Inox, bois et bouteille

La seconde strate (37,5% de l’assemblage final) est composée de vins élevés en bois. L’élevage en bois a été presque totalement abandonné à la fin des années 1970 au profit de la cuve inox plus facile à nettoyer. Ces vins dits clairs – qui ne sont pas encore passés par la seconde fermentation – sont issus de trois millésimes, 2002 pour la richesse, 2000 pour la fraîcheur et 1998 pour l’élégance.

La troisième strate est encore plus originale, avec des champagnes de 1999, 1998 et 1993, débouchés pour l’occasion. Cette technique n’avait été utilisée qu’une seule fois par Moët & Chandon.

Et la dégustation ? L’association de trois univers d’assemblage, l’inox pour la première strate, le bois pour la deuxième et enfin la bouteille, le tout assemblé avec prise de mousse et dix ans de cave, engendre un champagne incroyable avec une attaque formidable sur la fraîcheur, un milieu de bouche qui par sa complexité n’a d’équivalent nulle part ailleurs et une finale de rêve. La première cuvée est lancée avec un volume de 15.000 bouteilles et, comme il faut dix ans pour l’élaborer, les autres sont déjà sur orbite : 200.000 bouteilles sont en cave. La dernière version, qui ne sortira que dans dix ans, vient d’être assemblée en associant entre autres la richesse de 2006 et l’élégance de 2012.

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La mémoire des cépages

LE MONDE | • Mis à jour le | Par JP Géné

http://www.lemonde.fr/vins/article/2015/06/22/la-memoire-des-cepages_4659400_3527806.html

[Bouche-à-oreille] Chaque semaine, JP Géné déjeune avec une personnalité de l’univers de la gastronomie. Pierre Galet, auteur d’un “Dictionnaire des cépages”, se met à table chez Quedubon.

image: http://s2.lemde.fr/image/2015/06/22/534×0/4659399_6_35e0_pierre-galet-a-constitue-un-herbier-qui-finira_cb5c59de07746baa7e63fa6940ece9db.jpg

Pierre Galet a constitué un herbier qui finira en Savoie au Centre d’ampélographie alpine, fondé par Michel Grisard.

Je n’ai pas déjeuné avec Pierre Galet, mais c’était un privilège de partager un dîner chez Quedubon en compagnie du père de l’ampélographie moderne, de ses amis vignerons et de quelques amateurs éclairés. Carpaccio de betterave et pluma de cochon ibérique sauté sauce soja et mesclun, carré de veau fermier du Limousin rôti aux pleurotes et purée, compotée de rhubarbe au coulis de mara des bois et financier aux amandes, tel fut le menu de ce banquet arrosé de vins de vieux cépages tombés dans l’oubli : mollard, persan, blanc de Maurienne, sérenèze de Voreppe et quelques autres.

Le prétexte était sérieux : la réédition du Dictionnaire encyclopédique des cépages et de leurs synonymes, l’œuvre majeure de Pierre Galet recensant la quasi-totalité des dix mille cépages du monde. Un outil de travail indispensable pour les professionnels de la viticulture.

Sorti major de sa promo de l’Ecole d’agronomie de Montpellier (Agro), il n’avait cependant pas l’ampélographie pour vocation première. « A l’examen, ce fut ma plus mauvaise note et la seule inférieure à 10. J’avais appris les porte-greffes, l’essentiel, et, pour le reste, j’avais fait l’impasse. Je savais que j’aurais de bonnes notes ailleurs et que j’aurais mon diplôme. Ce n’est pas bien mais, vous voyez, on peut faire mal et après devenir enseignant. » Son premier métier fut œnologue, puis professeur d’œnologie et marchand de vin dans une grande maison lyonnaise.

« Un jour, pendant la guerre, je rencontre mon ancien prof dans le métro à la station Rue-du-Bac. Il arrivait du ministère de l’agriculture et me dit : j’ai une idée, je vais fonder un service de contrôle des cépages et je vous engage. C’est ainsi que je suis devenu tout bêtement ampélographe. » Pierre Galet ajoute avec malice : « L’avantage avec l’ampélographie, c’est que j’ai fait le tour du monde. Je connais plus de quarante pays viticoles. » Et nous voilà partis pour un voyage à travers les vignobles de tous les pays.« J’ai fait deux fois le tour des Etats Unis en voiture. C’est moi qui ai découvert, il y a une vingtaine d’années, le phylloxéra en Californie parce que les professeurs de l’Université de Davis niaient qu’ils l’avaient. En fait c’était des bandits parce qu’ils étaient les vendeurs des plants qui étaient mauvais. »

image: http://s1.lemde.fr/image/2015/06/23/534×0/4659731_6_ade8_vignoble-a-cabrieres-herault_80ca9e2cf2b3a64d79cd00a656a1edab.jpg

Vignoble à Cabrières (Hérault).

« En Inde, j’étais à Bombay chez un marchand qui faisait du faux champagne baptisé “Marquise de Pompadour”. Il n’était pas mauvais d’ailleurs. J’en ai bu midi et soir pendant une dizaine de jours. Il n’y avait que ça. J’ai fait l’Afghanistan où j’ai étudié les cépages bien avant la période guerrière. J’avais prévu qu’il y aurait la guerre d’invasion, mais le ministère des affaires étrangères ne m’a pas cru et m’a traité de farfelu. La Chine, la Corée, j’ai rapporté des échantillons de partout et j’ai constitué un herbier qui finira en Savoie au Centre d’ampélographie alpine, fondé par Michel Grisard. »

« Nous avons appris les cépages par la végétation »

Partout, Pierre Galet appliquait la même méthode, élaborée avec son partenaire Henri Agnel : « Nous avons appris les cépages par la végétation. » Alors que son prédécesseur, Pierre Viala, a étudié les raisins avec force descriptions et illustrations dans sa fameuse encyclopédie Viala et Vermorel, Pierre Galet s’est livré à une observation de la vigne à toutes ses étapes de croissance. La villosité (présence de poils), les feuilles, les rameaux, les inflorescences, la grappe et les baies ont été l’objet de toute son attention. Son classement est ainsi basé sur des critères simples permettant une identification des cépages à coup sûr et « de faire la pige aux pépiniéristes ».

« Par exemple, nos cépages français ont deux vrilles continues sur le rameau. Vous avez le rythme 2-0-2-0-2. Si vous avez un mauvais élève ça arrive dans la vie , vous pouvez avoir le rythme 2-0 -1- 0. La vigne américaine labrusca d’isabelle par exemple a 5, 6, 7, 8, 10 vrilles continues. Ses descendants auront aussi plus de trois vrilles continues… » A partir de là, j’ai un peu perdu le fil, mais j’allais oublier de préciser que ce jeune homme à la mémoire si vive et à l’esprit si alerte n’a que 95 ans.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/vins/article/2015/06/22/la-memoire-des-cepages_4659400_3527806.html#y9qRgzIvbS4z3Ekc.99

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In Vino Veritas
Publié par Alain Dehez
 

Exposition 1855 Hotel de Seze à BordeauxEn ce début d’été, Bordeaux donne rendez-vous au monde entier pour célébrer le vin… C’est dans cette actualité que l’Hôtel de Sèze reçoit une exposition photographique itinérante retraçant l’esprit des Grands Crus Classés 1855. Tirées de l’ouvrage éponyme, les photographies ….

…. abordent l’histoire des vins qui ont fait la réputation de Bordeaux dans le monde. Les auteurs, Guy Charneau et Jean-Jacques Chapuzet, en collaboration avec le Conseil des Grands Crus Classés 1855, offrent à voir une série d’œuvres. Ces images inédites racontent les territoires, les châteaux, les vignobles, les Hommes qui font ces vins et leurs valeurs communes. Grâce à leur expérience de journalistes, spécialisés notamment dans le vin, ces auteurs ont su retraduire la culture et la passion dans lesquelles s’élaborent les Grands Crus Classés 1855.

La triple exposition, orchestrée en l’honneur du 160ème anniversaire des Grands Crus Classés 1855, sera présentée à l’Hôtel de Sèze (du 13 juin au 4 septembre), sur les grilles du Jardin public (du 9 au 19 juin) et au Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (du 9 juin au 31 juillet).

Aujourd’hui, le conseil qui représente 87 châteaux – dont Yquem, Haut-Brion, Lafite-Rotschild, Margaux et tant d’autres – candidate au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Exposition publique de 9h à 21h dans le hall de l’Hôtel du 13 juin au 4 septembre 2015

Exposition 1855 Hotel de Seze Bordeaux - VernissageVernissage de L’Exposition

1855 : Le livre
BORDEAUX – LES GRANDS CRUS CLASSÉS

L’esprit et l’histoire des vins les plus célèbres au monde, qui ont fait la réputation de Bordeaux et sans doute de la France. Le classement des vins de Bordeaux, témoin du prestige de précieux châteaux du Médoc, des Graves et du Sauternais pour l’Exposition universelle de 1855, est devenu intemporel. Son autorité demeure intacte, elle s’est même renforcée avec la mondialisation du commerce des grands vins. 1855 – BORDEAUX- LES GRANDS CRUS CLASSÉSQuel amateur aux quatre coins de la planète ne connaît pas Lafite-Rothschild, Yquem, Haut-Brion, Margaux, Latour, Mouton Rothschild ou combien d’autres crus ? 87 châteaux du bordelais ont le privilège de signer leurs flacons « Grand Cru Classé 1855 ».

Vous trouverez dans ces pages l’histoire d’un territoire, de terroirs, d’hommes et de murs au service du vin pour une consécration : la bouteille. Vous lirez la philosophie des créateurs de ces crus d’exception. Vous découvrirez en images la beauté et la diversité d’un patrimoine que l’on vient visiter du monde entier. Le monde du vin, le vin dans le monde, s’est approprié 1855 comme tel, pionnier du genre, expression du luxe, label indélébile : une exception française. À ce titre, les Grands Crus classés, qui fêteront bientôt leurs 160 ans, sont candidats au classement au patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO.

Les auteurs

Petit-fils de distillateur de cognac, Jean-Charles Chapuzet est journaliste et écrivain spécialisé notamment dans le vin. Docteur en histoire à Sciences-Po Paris, il écrit notamment pour Le Spectacle du Monde et Terre de vins. Il est l’auteur de plusieurs livres, Verticale (Féret, 2009), Des nouvelles de Marius Chapoutier ? (Glénat, 2012), À l’aveugle (Glénat, 2013). Il est également intervenant en géopolitique et sur le vin à l’INSEEC et l’ECE Bordeaux.

Après des débuts dans le sport automobile, Guy Charneau entre à l’agence Reuters, puis à l’agence Gamma, qui le diffuse aujourd’hui encore dans le monde entier. Il collabore également à la presse nationale et internationale : Paris Match, Le Figaro, Le Parisien, Time, NewsWeek… Pendant plus de vingt ans, il se consacre aux sujets de société, avant de prendre pour inspiration les vignobles qui l’entourent. Il travaille dès lors pour La Revue du Vin de France, Gault&Millau, Planète Vins&Spiritueux, etc. Il est aujourd’hui l’un des dégustateurs du Guide Bettane et Desseauve

Professeur agrégé de lettres classiques, passionné par le vin, Michel Bettane est le co-auteur avec Thierry Desseauve du Guide Bettane et Desseauve.

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formation des futurs sommeliers de jambons ????, ….

Du 25/06/2015 au 26/06/2015
Apprendre a bien découper le jambon au couteau fera partie de la formation des futurs sommeliers de jambons./Photo DMM, Michel Viala
Apprendre a bien découper le jambon au couteau fera partie de la formation des futurs sommeliers de jambons./Photo DMM, Michel Viala

Les 25 et 26 juin, le gotha mondial du jambon sec sera en congrès à Toulouse, capitale de la première région française productrice de jambons de qualité.

Ce ne pourrait être qu’un congrès professionnel de plus. Mais l’air du temps et la gourmandise en font un événement gastronomique : les 25 et 26 juin prochains, Toulouse accueil le VIIIe congrès mondial du jambon sec. À l’aune du jambon, le monde se réduit au pourtour de la Méditerranée. Espagne, France méridionale, Italie, Croatie et Portugal, sont les seuls pays dont le climat et la culture ont généré les délicieux «cambajou» déjà très prisés des Romains. En tout, une douzaine de grands jambons issus de ces cinq pays seront représentés lors de ce congrès né en Espagne il y a 16 ans et qui, avec cette 8e édition toulousaine met pour la première fois le nez à l’extérieur de la péninsule. Le choix de Toulouse n’est pas innocent. Puisque la région Midi-Pyrénées produit trois jambons de première qualité : le jambon noir de Bigorre issue du cochon éponyme, le jambon de Lacaune et dans une moindre mesure le jambon de Bayonne issu de cochons en partie élevés dans les Pyrénées centrales. «Deux facteurs ont déterminé cette répartition géographique de la production de jambon : la proximité d’une des routes du sel, et la confluence de masses d’air maritimes humide et d’air sec venu de la montagne», explique Armand Touzanne directeur du consortium du Noir de Bigorre.

Depuis le début des années «80», le jambon a troqué sa rusticité de produit de la ferme pour les atours de la gastronomie. Dans le sillage des célèbres jambons Ibériques, plus connus sous l’appellation fourre-tout de «Pata negra», le consommateur a affiné son goût, le producteur ses méthodes de travail, et les organismes certificateurs ont définis des critères qui posent la qualité gustative au cœur de la production. Ces jambons AOP (appellation d’origine protégée, ou AOC (origine contrôlée) sont tous issus de Porc Méditerranéens élevés de manière extensive, puis séchés et affinés sur des périodes comprises entre dix et vingt mois selon les appellations. Il ne restait plus que 34 truies et deux veras de porcs noirs lorsqu’une poignée d’éleveurs et de salaisonniers ont entrepris de relancer la production de jambon Noir de Bigorre en 1981. Aujourd’hui 56 producteurs produisent chaque année 8 000 cochons en partie transformés en jambons de luxe par trois entreprises de salaison et trois artisans charcutiers. «Les cochons avaient disparu parce qu’ils étaient trop gras. Ils sont revenus parce que le gras à bon goût», s’amuse Armand Touzanne. Car c’est bien le gras maturé par le séchage et l’affinage qui donne au jambon de qualité son goût et son moelleux. Pour que la filière poursuive son développement c’est désormais le goût du consommateur que les professionnels ont choisi de développer. Lors de ce XIIIe congrès ils jetteront les bases de ce qui pourrait bientôt devenir une vraie formation de «Sommeliers de jambons».

Reconnaître les jambons à l’aveugle

Il s’appelle Naoto Watanabé, il est japonais et forme des gens à la dégustation des jambons ibériques, les célèbres Guijuelo, Jamon Dehesa de Extremadura, Jamon de Huelva dont le fameux «Jabugo» et Jamon Pedroches. Mercredi 25 juin, Naoto Watanabé présentera aux congressistes du XIIIe congrès mondial du jambon sec la nouvelle formation de «Sommelier de jambon» qui devrait être portée sur les fonts baptismaux par les congressistes. Comme pour le vin, les élèves de cette formation apprendront à reconnaître les typicités des différentes origines, les parfums et les arômes des jambons. Encadré par Jésus Ventanes professeur à l’université d’extramadure et grand spécialiste de la qualité organoleptique du jambon sec, cette nouvelle formation pourrait voir le jour dans quelques mois. Elle s’inscrit dans une démarche de valorisation des nouveaux produits de luxe que sont devenus les jambons secs dont les prix au détail oscillent entre 120 € et 150 € le Kg pour le Noir de Bigorre et de 150 € à 250 € le kg pour un Ibérique de bellota produit à partir de cochons ayant consommé des glands.

B.dv
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Les amphores du Domaine Sarrabelle se déclinent dans l’innovation

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image: http://static.ladepeche.fr/content/media/image/large/2015/06/21/201506211151-full.jpgAprès un passage en amphore, le «In vinum» poursuit sa vie dans des bouteilles en terre, à l'esthétique soigné. /Photo DDM, R.M.
Après un passage en amphore, le «In vinum» poursuit sa vie dans des bouteilles en terre, à l’esthétique soigné. /Photo DDM, R.M.
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Au Domaine de Sarrabelle des frères Laurent et Fabien Caussé, le travail de la vigne est une éternelle aventure. Des vignerons les deux pieds dans le terroir mais à l’esprit toujours tourné vers l’innovation. L’an dernier, ils se sont lancès dans l’élevage en amphore. Et le résultat de ce travail emprique leur a donné l’idée de poursuivre encore plus loin.

Dégustation en échantillon

Car près un passage de 5 mois d’une partie de la cuvée «In Vinum», majoritairement Braucol, les dégustations ont validé l’expérimentation. Le vin a reçu les bienfaits de l’amphore en terme d’oxygénation. On arrive à l’expression originelle des cépages avec un vin plus ouvert, plus aromatique. Oui, mais voilà, les curieux, les œnophiles, les professionnels sont nombreux à vouloir découvrir le nouveau nez. C’est sous la forme d’un tube d’échantillon en verre de 6cl que le vin va s’inviter dans les dégustations. Afin d’apprécier la différence, c’est un un duo qui est proposé à la vente. Un échantillon du vin élevé uniquement en barrique et l’autre qui a bénéficié d’un passage en amphore durant l’élevage. 1000 kits de dégustations sont mis en vente. Cette forme de dégustation existe déjà sur d’autres appellations mais pour la première fois dans le Gaillacois.

Mais ce n’était pas suffisant pour Laurent et Fabien qui ont décidé de ploger dans l’époque gallo-romaine. Parce que leur vin passé en amphore est un bien précieux, c’est dans une bouteille à base de plusieurs terres qu’il vapoursuivre sa vie. Des contenants haut-de gamme, à l’ésthétique surprenant. Sur un plan tehnique, elles bénéficient d’un émaillage intérieur et demandent plusieurs cuissons. Ce procédé unique permet l’amélioration de l’évolution du vin et l’augmentation de sa durée de conservation. Ces «flacons» ne subissent quasiment plus les variations de températures ou chocs thermiques. Le contenant est déclinée en 75cl et en magnum de 150cl. La vente au public de ces bijoux ne se fera qu’en fin d’année. «Le vin est un produit vivant, il lui faut une saison de repos après l’embouteillage afin qu’il s’exprime au mieux» soulignent les 2 frères.Un présent idéal à offrir pour la majorité de son petit dernier.

L’arrivée de 20 nouvelles amphores précède un élevage complet pour les prochaines vendanges. Un détour par le caveau permettra de valider ces innovations.

RM

En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/06/21/2129023-les-amphores-du-domaine-sarrabelle-se-declinent-dans-l-innovation.html#EXQFu2OYO1HulpKa.99

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– Marketing
Par Juliette Cassagnes

Effervescents aux USA: le Champagne pour la nuit, le Prosecco pour les mariages et les brunchs

Effervescents aux USA: le Champagne pour la nuit, le Prosecco pour les mariages et les brunchs

Les données numériques peuvent être très utiles pour mieux comprendre le comportement des consommateurs et ainsi, adapter sa stratégie digitale en conséquence. Sopexa, l’agence internationale de communication et marketing, a par exemple analysé sur ces cinq dernières années les tendances des recherches effectuées aux Etats-Unis sur les vins effervescents, grâce à Google trends. « On note une augmentation importante des recherches effectuées sur le terme « Prosecco », avec des « pics d’intérêts » pendant les vacances scolaires », a expliqué Pauline Oudin, directrice USA chez Sopexa, lors d’une conférence organisée lors du Vinexpo 2015. En d’autres termes, les américains s’intéressent de plus en plus au Prosecco, une tendance à mettre en lien direct avec l’explosion des ventes de ces vins dans ce pays ces dernières années.

D’autres outils plus « fins » d’analyses des données numériques peuvent permettre d’aller plus loin dans la connaissance du contenu publié par ces consommateurs. C’est la raison d’être de l’agence « Linkfluence », spécialisée en « social media intelligence ». A partir des conversations publiées sur les médias sociaux – Instagram, Pinterest, Facebook, Twitter – l’entreprise « décortique» les millions de conversations, messages, ou photos postés, grâce son logiciel Radarly. L’objectif : opérer une veille pour suivre l’« e-reputation » d’une marque, mais aussi aller plus loin dans la caractérisation des consommateurs ; cette technique aboutit en effet à identifier différents types de communautés, à définir des profils-types et ainsi, conduire une stratégie digitale adaptée.

Cette technique appliquée pour le mot « Champagne » aux Etats-Unis, pendant une année, a par exemple permis d’analyser pas moins de 68.000 publications par mois, provenant de 1.000 sites distincts. Le résultat : « Les profils qui en parlent le plus sont ceux appartenant aux groupes des « connectés » et des « mondains », et les termes les plus associés au Champagne sont la ville, les amis, la nuit, la fête, l’argent, le business..., témoigne Fanny Forgeau, de la start-up Linkfluence. Aux Etats-Unis, le Champagne est donc associé au « star system » et plus vu comme un mode de vie, riche et aisé, qu’un produit », poursuit celle-ci. Autre enseignement tiré de l’analyse: les conversations liées au champagne sont, plus que les autres vins, liées à une image. « Le champagne est consommé pour être vu ; il faut donc un produit très visible, afin d’aider votre public à ressortir du lot », conseille Fanny Forgeau. D’où la création il y a deux ans, par Moët et Chandon, d’une bouteille de Champagne phosphorescente Dom Pérignon, beaucoup vendue en boites de nuit.

Si le Champagne est désormais associé au monde du luxe, le Prosecco serait quant à lui nettement plus consommé pour en « profiter » que pour se « montrer ». Par comparaison au premier, l’analyse des conversations sur le web montre que l’effervescent italien est considéré comme un produit plus proche d’un vin « normal » : les internautes sont presque « experts », sont en recherche de conseils techniques, culinaires, d’informations sur le produit, et l’achètent pour une consommation à domicile, lors de brunchs par exemple. « Il est aussi désormais deux fois plus associé au mot « mariage » que le Champagne…ce qui n’était pas le cas il y a quelques années… », note aussi la spécialiste. D’où la question soulevée par celle-ci, à savoir, si « le Champagne ne serait-il pas devenu en dehors de la réalité.. ? »

[Illustration: la bouteille phosphorescente Dom Perignon, conçue pour les soirées en night club]

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– Marketing
Par Emilie-Anne Jodier

Sud-Ouest : le négociant Lionel Osmin met en avant des cépages oubliés

Sud-Ouest : le négociant Lionel Osmin met en avant des cépages oubliés

La maison de négoce créée par Lionel Osmin s’est donnée pour ambition en 2010 de représenter tous les vins du Sud-Ouest, une première pour la région. Présente pour la première fois à Vinexpo, elle a fait une entrée remarquée avec sa gamme Le Conservatoire.

Actuellement composée de deux cuvées, elle met en avant des cépages oubliés ou méconnus de la région. Les noms s’affichent sur des étiquettes à la fois simples et énigmatiques : Ekigaïna et Abouriou.

La première, tirée à partir des quelques hectares qu’il reste de ce cépage, est une petite pépite. « En France, il doit rester 3 ha d’ekigaïna, estime Damiens Sartori, l’œnologue de la maison. Viticolement, ce cépage a pris les défauts de ses parents, le tannat et le cabernet-sauvignon, notamment en terme de pourriture. Il en reste donc très peu. Mais d’un point de vue organoleptique il est très intéressant, sans le côté minéral du cabernet sauvignon ou les notes aromatiques du tannat. » La vendange 2014 a permis d’en tirer quelque 1500 bouteilles.

Plus conséquente, la présence d’arbouriou sur environ 400 ha a permis d’élaborer 6000 bouteilles. « En Occitan, arbouriou signifie « qui démarre tôt ». Il arrive à maturité avant les autres, donne un vin très coloré avec des tanins assez présents. « Aujourd’hui, on arrive à maîtriser ces derniers pour donner un vin plus rond qui correspond mieux aux attentes du marché : des vins de caractère mais sans trop de complexité ». C’est tout l’intérêt de cette gamme, vendue autour de 10 euros chez les cavistes.

Si l’entreprise exporte près de 60% de ses volumes, elle réserve plutôt cette gamme à la France, pour un réseau de distribution pointu et exigeant : « Les cavistes et restaurateurs sont ceux qui vont raconter l’histoire de ce vin et de ce cépage aux consommateurs », assure Damiens Sarotri. Sans compter que les volumes restent confidentiels pour le moment.

Beaucoup de visiteurs se sont pressés sur le stand de Lionel Osmin et Cie : « C’est une véritable curiosité. C’est notre premier Vinexpo et les retours sont très positifs », se réjouit l’œnologue. Mais attention, il n’y en aura pas pour tout le monde !

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– Marketing
Par Juliette Cassagnes

Emballage: une nouvelle bouteille allégée pour les AOP du Languedoc

Emballage: une nouvelle bouteille allégée pour les AOP du Languedoc

Le Conseil Interprofessionnel des Vins du Languedoc (CIVL) et Verallia se sont associés pour mettre sur le marché une nouvelle bouteille « interprofessionnelle » des vins d’appellations du Languedoc, allégée en poids. La « Languedoc Ecova », avec 90 grammes en moins que le précédent modèle, pèse 460 grammes. Celle-ci est dite « éco-conçue » : sa production génère 16% de CO2 en moins, de même que son transport, lié à son moindre poids. La bouteille est produite en deux couleurs  : « feuille morte » et blanc.

Elle est également marquée de la croix du Languedoc : « Nous souhaitons la développer plus largement, a expliqué Jérôme Villlaret, directeur de l’interprofession. Celle-ci nous donne plus de visibilité, particulièrement à l’export. En Asie notamment, la bouteille gravée donne un côté identitaire, ce qui est apprécié là-bas ».

La Languedoc Ecova a été lancée de façon « officielle » lors du salon Vinexpo 2015, mais elle a déjà fait l’objet de premières commandes lors des semaines passées. Si 100% des opérateurs produisant des AOP du Languedoc décidaient d’y avoir recours, le nombre potentiel de bouteilles à produire atteindrait les 185 millions…

Le verrier propose aussi une nouvelle application gratuite pour les vignerons, « virtual glass ». Celle-ci permet de les accompagner dans la conception du packaging d’un vin – choix de la bouteille, de l’étiquette, de la contre-étiquette, de la capsule – puis d’obtenir une visualisation du rendu final. La technique de la « réalité augmentée » permet également d’avoir un aperçu « en situation » du prototype. Aujourd’hui disponible sur l’Appstore et sur Google Play, l’application Virtual Glass est accessible gratuitement à tous les détenteurs de tablette. Une version pour Iphone devrait être disponible début juillet, et une version pour PC en septembre.

[Crédit photo : Emilie-Anne Jodier]
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– Matériel et équipement
Par Juliette Cassagnes

Services des vins: « I Sommelier », une nouvelle machine pour aérer en une minute

Services des vins: « I Sommelier », une nouvelle machine pour aérer en une minute

Ifavine, une start-up appartenant à un industriel chinois, Eric Li, lance un nouveau système d’aération des vins baptisé « I Sommelier ». Celui-ci se compose d’une carafe et d’une machine permettant d’y injecter de l’oxygène purifié et concentré.

Conçu sans cartouche de gaz donc sans consommable, l’appareil filtre l’air ambiant, isole l’oxygène des autres gaz puis l’envoie par-dessous la carafe via un conduit formé dans celle-ci. L’oxygénation se fait donc par le dessous, de façon continue, ce qui assure « une aération homogène », et pendant une durée programmable. Quelques minutes sont nécessaires avec ce nouveau système, contre une ou plusieurs heures pour une décantation traditionnelle en carafe classique : l’entreprise estime qu’une heure de carafage traditionnel correspond à une minute d’aération avec l’I Sommelier. Le dispositif vise donc plus particulièrement les restaurateurs et les producteurs pour leurs dégustations.

Ifavine a conçu sa machine de façon à ce qu’elle soit « connectée » : une application téléchargée sur smartphone permet de la commander à distance. L’I Sommelier est commercialisé à un prix public de 1800€ TTC.

[crédit photo: Ifawine]

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       Vendredi 19 juin 2015 – Imprimer

Tonnellerie Cadus : Un fût livré, un chêne planté

L’arbre fait le fût, le fût replante l’arbre : pour chaque fût livré, la Tonnellerie Cadus s’est engagée à planter un arbre en France !

« C’est une grande première dans le monde de la tonnellerie, une contribution généreuse à la nature dont chaque client peut être fier » indique Antoine de Thoury, Directeur adjoint de l’entreprise. En partenariat avec une pépinière bourguignonne, la Tonnellerie Cadus va replanter des chênes sessiles et des chênes pédonculés dans plusieurs régions en France.
Pourquoi planter des arbres ?
En France, les plantations de forêts diminuent. Replanter la forêt, c’est pour les dirigeants de cette tonnellerie, une nécessité pour lutter contre le changement climatique en stockant du CO2, stopper la désertification en hydratant les sols, préserver la biodiversité et enfin développer l’économie des territoires.
C’est l’organisme indépendant Ecocert Environnement qui assure le contrôle et vérifie que les arbres sont vivants et entretenus, que le nombre d’arbres plantés est respecté, ainsi que la densité et la surface, et que la croissance de la future forêt est assurée.
Attentif à son environnement, Cadus a entrepris une démarche de certification PEFC avec notamment le recyclage des déchets de la tonnellerie. Une chaudière à bois permet aujourd’hui à la tonnellerie d’assurer son indépendance énergétique à partir de ses copeaux, sciures et poussières de bois. « Nos fûts Cadus bénéficient de cette culture tournée vers le futur. Avec le protocole PUR® directement issu de notre R&D, nous proposons une méthode de cuisson moderne 100% naturelle dont les performances sont perceptibles dès les premiers mois d’élevage. Notre gamme Sensoriel® bénéficie de ce savoir-faire » assure Antoine de Thoury.

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Peut-on servir des boissons alcoolisées sans licence IV ?

 

mercredi 17 juin 2015 11:42 J’aimerais connaître les risques pris par un établissement qui sert des boissons alcoolisés sans licence IV. J’ai observé cette pratique dans quelques restaurants qui se permettent d’afficher des cocktails alcoolisés en prix d’appel et servent les clients comme dans un bar. L’exemple le plus flagrant est l’indication ‘Caïpirinha à 5 €’ figurant sur un chevalet à l’extérieur de l’établissement.



Journal l’Hôtellerie

Un restaurant qui sert des boissons alcoolisées doit être titulaire de la petite licence restaurant (pour servir uniquement les boissons des deux premiers groupes) ou de la licence restaurant qui permet de vendre toutes les boissons alcoolisées (des groupes 1 à 5), mais dans tous les cas uniquement à l’occasion des principaux repas et comme accessoire de la nourriture.La jurisprudence a déjà jugé qu’un restaurateur non titulaire de la licence IV qui sert des boissons alcoolisées en dehors du service des repas commet le délit d’ouverture illicite de débits de boissons (Cass. crim. 15 novembre 1966).

Ce délit peut être sanctionné par l’article L3352-2 du code de la santé publique qui prévoit : « L’ouverture d’un débit de boissons à consommer sur place de 3e ou de 4e catégorie, en dehors des conditions prévues par le présent titre, est punie de 3 750 € d’amende. La fermeture du débit est prononcée par le jugement. »

Le restaurateur qui sert des boissons alcoolisées en dehors des repas risque par conséquent non seulement une peine d’amende mais aussi la fermeture de son établissement par le tribunal. De plus, dans l’attente du jugement, le préfet peut décider d’une fermeture administrative de l’établissement. Par conséquent, l’exploitant qui sert de l’alcool sans être titulaire de la licence correspondante prend de grands risques. Cependant, dans votre exemple, afficher des cocktails en prix d’appel ne signifie pas que le professionnel les vend en dehors des repas.

Pascale Carbillet
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– Oenologie
Par Alexandre Abellan

Un nouveau chai en contre-point d’un château Margaux bicentenaire

Un nouveau chai en contre-point d

Après 3 années de conception, 2 ans de réalisation et 1 premier millésime (en blanc), le nouveau chai du château Margaux vient d’être officiellement dévoilé. Et à ceux qui attendaient une œuvre architecturale grandiloquente, le geste créatif du grand cru classé aura finalement été tout en retenue. « Seul un examen attentif permet de repérer la nouvelle structure. Le plus important était de préserver le château, d’où cette vision de contre-point du bâtiment agricole » explique l’architecte Norman Foster, à l’occasion du dîner pour la presse internationale des grands crus classés en 1855 (accueilli par le château Margaux ce 14 juin). En choisissant de s’insérer dans le bâti précédent sans l’écraser, le cabinet Foster + Partners se place dans la continuité de l’architecte Louis Combes, qui a réalisé le château Margaux en 1815*.

S’il est réservé dans son allure, le nouveau chai n’en est pas pour autant modeste. Sur une surface de 800 m² pour une structure soutenue par 12 arbres d’acier, inspirés des toits de marchés couverts girondins. Sous ce couvercle se trouve un concentré de technologies annonce Corinne Mentzelopoulos, la propriétaire du château Margaux, qui reconnaît avoir longtemps hésité avant de lancer ces travaux. Désormais les cuviers de vinification en blanc et rouge ne font plus qu’un, avec un centre de recherche et développement intégré. A noter une autre création de Norman Foster pour le nouveau château Margaux : une vinothèque souterraine (à 2 mètres sous le sol), d’une capacité de 200 000 bouteilles pour les vieux millésimes du château (bouteilles allant aujourd’hui de 1848 à 2013).

Assemblage de la structure du chai.

Construction du chai de château Margaux.

 Extérieur du nouveau chai du château Margaux.

 Intérieur du nouveau chai du château Margaux.

Ensemble architectural des bâtiments agricoles du château Margaux.

 Aperçu de la vinothèque (en cours de remplissage).
 * : Ainsi que le cuvier historique du château Margaux, qui a connu son deux-centième millésime en 2014.
 [Illustrations : Foster+Partners ; Photos : Foster+Partners / Matthieu Anglada / François Poncet]
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Découvrez les Talents du vin 2015

EVENEMENT Les Talents du vin 2015 de La Tribune - Objectif Aquitaine et les partenaires
Les Talents du vin 2015 de La Tribune – Objectif Aquitaine et les partenaires (Crédits : CL)
http://objectifaquitaine.latribune.fr/evenements/les-talents-du-vin/2015-06-17/decouvrez-les-talents-du-vin-2015.html
Céline Lanusse  |   –  404  mots
La Tribune – Objectif Aquitaine a remis ce soir ses Talents du vin, organisés pour la deuxième fois. La cérémonie avait lieu au Palais des congrès de Bordeaux dans le cadre de Vinexpo. Près de 250 personnes étaient présentes.
La 2e édition des Talents du vin, événement organisé par La Tribune – Objectif Aquitaine et qui récompense des acteurs aquitains du monde du vin, avait lieu ce soir au Palais des congrès de Bordeaux, dans le cadre du Salon international des vins et spiritueux Vinexpo.Huit Talents du vin ont été remis au cours de cette soirée :

– Talents de l’année : Martin et Mélissa Bouygues – Château Montrose
– Catégorie équipementier fournisseurs artisans : Laurent Karrash, Bellot
– Catégorie commercialisation : Jérôme Plantey, Cashvin
– Catégorie Innovation : Philippe Guillomet, Laffort
– Catégorie Jeune Vigneron : Gaëlle Reynou, Château Marot
– Catégorie Développement durable RSE : Xavier Planty, Château Guiraud
– Prix spécial de la rédaction : Sylvie Cazes et Philippe Massol, Cité des civilisations du vin.
– Prix spécial Vinexpo : Vinadeis, groupe coopératif viti-vinicole à Narbonne (11)

Ces lauréats ont été choisis par le jury réuni par la rédaction, composé de Bertrand Bijasson (président de l’Union des sommeliers Bordeaux – Aquitaine), Gilles Brianceau (directeur de Bordeaux Aquitaine Inno’vin), Sylvie Cazes (présidente de la Fondation pour la culture et les civilisations du vin), Christophe Chateau (directeur de la communication du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux), Anne Cusson (directrice de la communication de Vinexpo), Jean-Philippe Dejean (journaliste à La Tribune – Objectif Aquitaine), Boris Galinat (responsable des relations extérieures de Kedge Business School), Didier Grandeau (président de la Fédération des négociants en vin du Sud-Ouest), Corinne Hennequin (directrice d’Hémisphère Sud), Mikaël Lozano (rédacteur en chef de La Tribune – Objectif Aquitaine), Cendrine Martinez (directrice générale déléguée de La Tribune – Objectif Aquitaine), Pascal Rabiller (rédacteur en chef adjoint de La Tribune – Objectif Aquitaine), Sandrine Redon (directrice de la communication de Banque populaire Aquitaine Centre Atlantique) et Mylène Villanove (adjointe au mairie de Bordeaux déléguée pour les relations institutionnelles avec les territoires).

Cette soirée parrainée par Kedge Business School s’est ouverte par une table ronde sur le thème « Quels atouts et alliés pour le vin français à l’international ? », avec notamment Olivier Bernard, président de l’Union des grands crus de Bordeaux, Jacques-Olivier Pesme, directeur associé Kedge, et Thierry Hiere, responsable du Marché Agri au sein de la Banque populaire Aquitaine Centre Atlantique.

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Les végétariens peuvent-ils boire du vin?

Marc Vanel
Mis en ligne

Savez-vous que la majorité des vins contiennent des résidus de blanc d’œuf, de gélatine ou de colle de poisson ? Autant dérivés d’aliments qui ne conviennent pas à tous les végétariens, et certainement pas aux vegans. Mais des alternatives existent.

Ce n’est un secret pour personne, même si nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas le savoir, le vin n’est pas uniquement le résultat de la fermentation de raisins pressés. Il contient en effet de nombreux additifs et autres produits chimiques qui ont été pulvérisés tout au long du cycle végétatif pour protéger la vigne de maladies. Une fois le raisin récolté et pressé, le vigneron va incorporer au jus en fermentation divers produits pour orienter la vinification.Et pas uniquement des additifs chimiques comme le soufre (qui sert à désinfecter les barriques) ou des sulfites pour favoriser sa conservation. Tout au long de ce processus, des produits provenant d’animaux vont en effet être utilisés, notamment pour clarifier le vin, c’est-à-dire le rendre plus clair et en retirer certaines protéines, levures ou particules organiques qui apparaissent lors de la vinification. Dans le jargon, on appelle cela le « collage ».L’un des principaux agents de collage, mais surtout pour les rouges, est la gélatine de porc, de bovin ou de poisson utilisée pour éliminer certaines substances en suspension. À partir de la peau et du cartilage des poissons, on peut aussi obtenir de la « colle de poissons », dite aussi « ichtyocolle ». Cette colle organique est utilisée pour certains rosés ou blancs, mais aussi pour le champagne. Son incorporation au vin va « floculer », c’est-à-dire rassembler toutes les particules flottantes, et donc clarifier le vin, renforcer la couleur jaune des jus et leur donner plus de brillance.Autre produit clairement d’origine animale : le blanc d’œuf. L’ajout de deux à huit blancs d’œufs dans une barrique va en quelques jours ou semaines permettre aux particules en suspension de s’agglomérer et de descendre, par gravité, dans le fond de la cuve ou du fût. L’opération peut également aider à atténuer l’astringence des tanins de certains vins rouges. Il y a une vingtaine d’années encore, on utilisait aussi du sang pour clarifier le vin, mais la pratique a été interdite depuis 1997 suite à la maladie de la vache folle…Tous ces produits ne vont pas se retrouver en tant que tels dans la bouteille, mais il n’est pas rare d’en trouver des traces, voire des résidus. Plus fréquemment dans la filière traditionnelle, comprenez non-bio, mais pas uniquement.

Et l’Europe dans tout cela ?

Face aux risques de réactions allergiques provoquées chez certaines personnes par des résidus de produits de collage à base d’œuf ou de lait, la Commission européenne a rendu obligatoire la mention de leur présence sur l’étiquette dans un règlement de 2009, modifié en 2012. Le règlement européen 579/2012 impose en effet aux producteurs de boissons titrant plus de 1,2 % d’alcool en volume d’indiquer sur leurs étiquettes la présence de tout ingrédient potentiellement allergénique, en particulier les produits à base d’œuf ou à base de lait utilisés dans l’élaboration des vins.Toutefois, souligne l’Organisation internationale de la vigne et du Vin sur son site, « la mention dans l’étiquetage des vins des ingrédients à base d’œuf ou à base de lait utilisés dans l’élaboration des vins sera obligatoire seulement lorsque leur présence peut être détectée dans le produit final ».Si la reprise de ces indications est un pas dans la bonne direction « sanitaire », la réglementation ne permet toutefois pas de savoir si un vin est végétarien (ou végétalien) uniquement en regardant l’étiquette et ses indications. Pourtant, pour celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent manger des aliments d’origine animale (les plus radicaux en la matière étant les « vegans »), il existe des alternatives et des agents de collage qui ne sont pas d’origine animale. Certains vignerons utilisent par exemple des protéines végétales (pois et soja) pour agglomérer les lies après fermentation, de la poudre d’algues ou de l’argile, comme la bentonite.

Un marché spécialisé

Comme dans tous les domaines, un véritable marché spécialisé s’est mis en place ces dernières années et de nombreux sites internet proposent à la vente des « vins vegan » garantis sans produits d’origine animale. Les Anglais sont à la pointe dans le domaine ; le site Vegan Wines Online propose par exemple une gamme d’une centaine de vins entre 7 et 35 pounds, soit entre 10 à 50 euros environ.Des labels de certification sont également apparus, comme ICEA Bio Vegan créé en Italie en 2007 par l’Istituto Certificazione Etica e Ambientale, ou le Label-V, le label végétarien européen qui ne s’applique pas encore au vin mais bien à l’ensemble des produits végétariens.Que les non-carnivores se rassurent, des solutions existent donc. Et, c’est promis, la prochaine fois, on vous parle de la bière, mais ce n’est guère différent ni plus réjouissant… D’ici là, buvez plutôt des vins bio ou biodynamiques, et partagez vos coups de coeur.

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Pierre Jacob nouveau meilleur jeune sommelier de France

mardi 16 juin 2015 11:29 Journal l’Hôtellerie

Bordeaux (33) Lorrain de 22 ans, cet apprenti de la Côte Saint-Jacques, à Joigny, vient tout juste d’achever sa formation. Pour sa première participation au trophée Duval-Leroy il a réussi un coup de maître et bien lancé sa jeune carrière

Pierre-Jacob-meilleur-Jeune-Sommelier-2015

 Meilleur jeune sommelier de france
Pierre Jacob entouré par Carol Duval-Leroy, partenaire du concours, et Michel Hermet, président de l’UDSF.

Organisé pour la première fois depuis 2009 loin du vignoble champenois, le concours du meilleur jeune sommelier de France-trophée Duval-Leroy avait pour décor le salon Vinexpo. Un environnement auquel se sont adaptés les dix demi-finalistes retenus à l’issue de la première sélection nationale. Présent pour la première fois dans un tel concours, Pierre Jacob a franchi toutes les étapes avec succès pour inscrire son nom au palmarès d’une épreuve qui a déjà sacré par le passé un futur meilleur sommelier du monde, Philippe Faure-Brac, ou encore des meilleurs ouvriers de France, Christian Pechoutre ou Dominique Laporte.
« Je viens d’achever les épreuves du brevet professionnel dont je suivais les cours au lycée Albert Bayet, à Tours, alors qu’en parallèle j’effectuais mon apprentissage au restaurant La Côte Saint-Jacques, à Joigny. C’est sans doute mon papa qui m’a donné le virus de la sommellerie en me permettant, très jeune, de goûter des vins. Je suis également gourmet et gourmand et c’est sans doute cela qui m’a incité à m’orienter vers les métiers de la restauration. » Alors qu’il n’a que 22 ans, Pierre Jacob a d’abord décroché un BEP puis un bac pro et enfin une mention complémentaire sommellerie au lycée Raymond Mondon de Metz, avant de faire le choix d’approfondir un peu plus encore ses connaissances.

En finale face à Edmond Gasser (hôtel Konigshof à Munich) finaliste de ce même concours en 2013, Yohan Nguyen (La Chambard à Kaysersberg) et Quentin Vauleon (Taillevent à Paris), le futur vainqueur a fait preuve de maturité autant que d’expérience. Un dernier carré masculin alors qu’en demi-finale Amandine Pastourel (Spring à Paris) et Noémie Paris(Château de Germigney à Port-Lesney) soulignaient par leur présence la féminisation du métier.

Jean Bernard

 

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«French wine trip» primé au festival Oenovideo

Marc Vanel
Mis en ligne mardi 16 juin 2015, 11h12

http://www.lesoir.be/908969/article/vins/actu-vins/2015-06-16/french-wine-trip-prime-au-festival-oenovideo

Réalisé dans le vignoble français avec des blogueurs venant de plusieurs pays européens, le film belge « French Wine Trip » réalisé par Lionel Daneau et produit par Vinogusto a remporté le prix du meilleur film de « Promotion des ventes » au 22e festival Oenovideo à Cluny, en Bourgogne.

Véritable moment de rencontre internationale entre le monde du cinéma et du vin, le festival Oenovideo s’est déroulé du 11 au 14 juin, à Cluny, au cœur des vignobles du sud de la Bourgogne. Les nombreux festivaliers ont découvert, en sélection officielle, 32 films de 13 pays sur 135 films en compétition. Au bout du compte, le Grand Jury, présidé par Jacques Fansten, les jurys partenaires et le public ont primé 14 films de 8 pays. Le palmarès 2015 confirme le caractère international du Festival et récompense des réalisations australiennes, américaines, belges, espagnoles, françaises, géorgiennes, mexicaines et suisses.

Le palmarès 2015 complet

– Trophée Spécial du Grand Jury : « À la source du vin » de Philippe Gasnier (FR-Géorgie)

– Meilleur long métrage : « Vendanges (The Harvest) » de Paul Lacoste (FR)

– Meilleur court-métrage : « Les chineurs de vins » de Maxime Granata (FR) et « Renaud, marchand de vins » de Thomas Rault (FR)

– Prix de la meilleure image : « Un terroir, des hommes, le grand cru Schlossberg » d’Arnaud Masson et Julien Carlier (FR)

– Prix du meilleur film international : « WineLine : The Hamilton Story » de Rick Cavaggion (Australie)

– Prix du meilleur scénario : « La colère des raisins » de Romain Decelle (FR)

– Prix du meilleur film « Promotion » : « French Wine Trip » de Lionel Daneau (BE)

– Prix du meilleur film destiné aux professionnels : « Chasselas forever » de Florian Burion (Suisse)

– Prix du Public : « Insecticide mon amour » de Guillaume Bodin (FR)

– Prix Paysages et environnement décerné par Bayer : « Chasselas forever » de Florian Burion (Suisse)

– Prix de l’imaginarium : « Le secret de Dionysos » de Javi Pena et Andrés Hernández (Espagne)

– Prix de la meilleure action d’intérêt général décerné par l’ANEV : « Le circuit des vignobles de Savoie » de Yann Havis (FR)

– Prix Science & Culture décerné par la Revue des Œnologues : « Chasselas forever » de Florian Burion (Suisse)

– Mention « découverte & mise en lumière » décernée par la Revue des Œnologues : « San Miguel de Comondú – Vino Misional » d’Elizabeth Moreno et Alejandro Rivas (Mexique)

– Prix Vin-Santé-Plaisir de Vivre décerné par VSPV : « À la source du vin » de Philippe Gasnier (FR-Géorgie)

À vous de voir…

Dans « French Wine trip », six bloggeurs européens venus de Belgique, d’Allemagne, des Pays-Bas, du Danemark, du Royaume-Uni et de Russie embarquent dans un bus pour un roadtrip de 10 jours à la découverte de la diversité des vins français. Une approche décalée présentée en 13 minutes et des témoignages sincères filmés à la volée…

 

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         Repérer les événements liés au vin grâce à Vinexplore

sophie Garrigues le mardi 16 juin 2015 à 10:58:57

http://www.commentcamarche.net/news/5866647-reperer-les-evenements-lies-au-vin-grace-a-vinexplore

Passionné d’oenologie et du monde viticole ? Amateur ou tout simplement curieux ? Cet agenda du vin est fait pour vous.

Retrouver les bons plans près de chez soi et élargir ses connaissances

L’application Vinexplore regroupe tous les évènements liés au vin, et ce dans la France entière. Grâce à un système de géolocalisation, vous obtenez en temps réel la liste des vignerons et cavistes qui organisent une dégustation. Un « must have » pour les connaisseurs qui souhaitent élargir leur savoir, et pour les novices qui veulent découvrir l’oenologie. L’application est idéale pour organiser une soirée entre amis au dernier moment, ou pour profiter d’un bon plan à deux pas de chez soi. Pratique : l’appli embarque un carnetprérempli, parfait pour vous rappeler des grands crus que vous avez déjà goûtés.

Côté vignerons : poster des annonces

Du côté des vignerons et des cavistes, l’application Vinexplore s’avère également très utile pour publier des annonces et promouvoir des évènements, qu’il s’agisse d’un salon à l’instar de Vinexpo, d’u marché ou de journées portes ouvertes. La condition : proposer du vin à la dégustation.

On aime : le fait que l’application Vinexplore soit traduite en plusieurs langues (anglais, allemand, italien, portugais, espagnol), et qu’elle soit utilisable par les millions de touristes qui se rendent en France chaque année.

Vinexplore est disponible gratuitement sur iOS et Android. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’application.

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Sommelier de restauration internationale, une formation unique

 

vendredi 12 juin 2015 11:05
http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/formation-ecole/2015-05/Sommelier-de-restauration-internationale-une-formation-unique.htm

Tain l’Hermitage (26) Après leurs deux années de cursus, les douze étudiants qui ont suivi ce cursus ont tous décroché la certification professionnelle désormais reconnue par l’Éducation nationale.

 

Les douze sommeliers de la promotion Saint-Joseph 2013-2015.

Damien, Guillaume, Max, Yahann, Julien, Thibaud, Raphaël, Nicolas, Thibaud, Manon, Diane et Alexis ont obtenu, le 12 mai dernier, leur certification professionnelle de sommelier de restauration internationale. Un diplôme délivré par le lycée professionnel de Tain l’Hermitage. « Chaque année, une appellation de la Vallée du Rhône parraine la nouvelle promotion et la remise de la certification se double ainsi toujours d’une rencontre sur le terrain le lendemain », explique Pascal Bouchet, professeur responsable du cursus. Cette année, ce sont donc une vingtaine de vignerons de l’appellation saint-joseph qui ont fait le déplacement puis reçu les nouveaux diplômés le lendemain.

La cuvée 2015 restera dans les annales. « Pour son excellence d’abord : nous avons enregistré 100 % de réussite aux épreuves. Mais aussi parce qu’elle est la première promotion à bénéficier de la reconnaissance du cursus par l’Éducation nationale », se félicite le professeur. À l’initiative de la première formation de sommellerie dans l’Éducation nationale, en 1981, le lycée hôtelier a toujours dispensé une formation en deux ans. Ce fut d’abord un CAP. L’initiative fit des émules, dès 1986, mais en un an et en mention complémentaire. Mais pas question de supprimer la seconde année à Tain l’Hermitage. Depuis 2008, la région Rhône-Alpes la finance dans le cadre de la formation continue pour adulte sous statut stagiaire. « Il est impossible de se frotter à la restauration de luxe et d’excellence en un an », estime Pascal Bouchet.

« 30 à 40 % des élèves s’expatrient »

À la fois théorique et pratique, la formation comporte onze semaines en entreprise en première année, et trente la seconde année. Et le cursus commence par un stage de vendange-vinification. Les autres stages, de caviste et de restauration, s’effectuent quelquefois bien plus loin. « 30 à 40 % des élèves s’expatrient sur les cinq continents », précise Pascal Bouchet. La deuxième année, un module de 130 heures tout en anglais sur la connaissance du vin du monde est dispensé par Marie-Josée Faure, diplômée du Wine & Spirit Education Trust (Londres). Résultat : la certitude d’être embauché à l’issue de la formation.

Nathalie Ruffier

Lycée Professionnel de l’Hermitage
Rue Jean-Monnet
BP 95 cedex
26602 Tain l’Hermitage
www.ac-grenoble.fr/lycee/lyceehotelier.tain
Tél. : 04 75 07 57 10

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Apprenez à changer l’eau en vin !

11/06/15 à 14:54 – Mise à jour à 14:54

Source : Weekend

Si Jésus a su changer l’eau en vin, vous devriez y arriver aussi non? Regardez cette vidéo et vous deviendrez un invité de marque pour animer les mariages et autres festivités

Apprenez à changer l'eau en vin !

© youtube

Spoiler: ceux qui espèrent faire des économies lors de leurs BBQ et autres soirées arrosées vont être déçus…

Bien que l’astuce consiste principalement à changer le vin en eau, elle peut également transformer l’eau en vin.

Car, bien que cette astuce ne l’eau fait en vin, la méthode modifie également le vin en eau. Le réalisateur de cette vidéo, Dave Hax, expérimente cela grâce à la différence de densité des deux liquides qui arrivent ainsi à passer d’un verre à l’autre.

Fascinant? Très certainement! Était-ce la recette miracle utilisée par Jésus ? Qui peut le dire…

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Voici Select Bio, le premier bouchon de vin recyclable à base de canne à sucre

( Source: le Quotidien du Peuple en ligne ) http://french.peopledaily.com.cn/n/2015/0611/c96851-8905237.html

11.06.2015 08h42

Avec l’inquiétude croissante face aux dégâts causés par l’humanité à l’environnement, de plus en plus d’entreprises et d’individus tentent de trouver de nouvelles façons de rendre leurs habitudes plus en harmonie avec la planète, et cela va parfois jusqu’à des choses apparemment anodines, comme ce nouveau bouchon de bouteille de vin recyclable et composé d’un matériau tout à fait inhabituel.

Ces derniers mois sont apparues dans le monde certaines technologies les plus intéressantes qui soient en ce qui concerne la nourriture et la santé, allant du bouchon de vin recyclable à un moulin à poivre qui éteint les appareils électroniques situés à proximité pour des discussions de dîner « déconnectées » et même la création d’emballages pour aliments fabriqués à partir de carapaces de crustacés au lieu de plastique.

Selon The Independent, ce nouveau bouchon de vin recyclable provient de la société américaine Normacorc, qui a nommé son produit Select Bio ; il est sur le point d’être lancé sur le marché au Royaume-Uni, et son apparence est tout à fait identique à celle d’un bouchon de liège ordinaire. Mais c’est la matière de ce bouchon de vin recyclable qui le rend tout à fait tout à fait différent : il est en effet fait à partir d’un biopolymère dérivant de la canne à sucre (en particulier brésilienne) habituellement utilisé pour les biocarburants.

En d’autres termes, il n’y a pas d’écorce dépouillée ou d’arbres à liège endommagés dans la fabrication de ce bouchon de vin recyclable. Autre caractéristique notable, selon le Daily Mail, le Select Bio est aussi neutre en carbone, un point intéressant considérant que les vins fermés par un bouchon vissé, l’autre mode majeur de fermeture des bouteilles, sont fortement critiqués sur le plan chimique, depuis qu’il a été démontré que ce mode de fermeture contient 25 fois plus de CO2 que le liège traditionnel.

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La grêle ravage plus de 300 hectares de vignes et d’abricots autour de Rivesaltes

Un épisode de grêle très violent s’est abattu mercredi soir sur le secteur de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales). Les productions d’abricots sont détruites en intégralité et la vigne a subi de lourdes pertes.

abricots  © Radio France

« C’est catastrophique ! Les vergers du Rivesaltais sont touchés à 100% ». Depuis 24 heures,  Ludovic Battle, expert auprès d’une assurance, parcourt les exploitations d’abricots du Rivesaltais. Partout le même spectacle : les abricots sont désormais invendables. On peut compter jusqu’à une vingtaine d’impacts sur un seul fruit. Des dizaines de producteurs ont tout perdu.

« Tout est à jeter ! C’est une année noire »

Très violent, l’épisode n’a duré que quelques dizaines de minutes. Les grêlons n’étaient pas particulièrement gros (au maximum un centimètre de diamètre), mais ils sont tombés en quantité. « Ils rebondissaient à 2 mètres de haut après avoir touché le sol. Ce qui explique que les fruits soient touchés même en dessous » raconte Bruno Colange, directeur du domaine du lycée agricole de Rivesaltes, où toutes les cultures sont sérieusement endommagées.

Des abricots grêlés sur la commune de Rivesaltes  © Radio France

Plus de 300 hectares de vignes endommagées

Dans les vignes, le spectacle est presque aussi désolant. La cave coopérative de Rivesaltes (Arnaud de Villeneuve) estime à plus de 300 hectares la surface de vignoble sinistrésur les communes de Rivesaltes, Pia et Claira. « 40% des grains ont été touchés par la grêle » explique Thierry Beceiro, responsable vignoble « Ça va représenter une perte de récolte phénoménale.

Une vigne touchée par la grêle à Pia   © Radio France

Ces prochains jours, les vignerons vont tenter de limiter la casse. « Dès que la météo va le permettre, il faudra traiter pour cicatriser les plaies et éviter la propagation des maladies. Mais c’est du travail en plus et des frais supplémentaires. Une grosse claque pour les vignerons ».

L’autre grosse cave coopérative du secteur, Dom Brial, recense également des dégâts sur les communes de Pezilla, Calce, Baixas et Peyrestortes. « Par endroit, 20 à 25% de la récolte est perdue, mais il faudra plusieurs jours pour faire un bilan complet » prévient André Serret, le directeur technique.

Risque d’orage jusqu’à la fin du week-end

A Météo France, les radars confirment la forte activité orageuse. Depuis le début de la semaine, il est tombé de la grêle tous les jours sur le département. « Ce mercredi, on a recensé 500 impacts de foudre autour de Rivesaltes, et 2000 autour de Saint-Paul de Fenouillet » raconte un prévisionniste. « Cette activité orageuse va reprendre de plus belle ce vendredi matin et se prolonger tout le week-end ».

Lundi dernier, la grêle avait déjà fait des dégâts importants sur les vignobles de Trouillas et Saint-Genis-des-Fontaines. « 30 à 35% de pertes dans certaines parcelles » selon Michel Guallar, le président de la Chambre d’agriculture. « Les vergers de pêchers ont aussi été touchés« .

100% de la production d’abricots est perdue dans le secteur  © Radio France

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Libourne Fête le Vin : les 12, 13 et 14 juin, tire-bouchons… garde-à-vous !

 A l’instar de « Bordeaux Fête le Vin », voici le 1er « Libourne Fête le Vin ». Une manifestation ouverte au grand public, contrairement à Vinexpo, dans l’enceinte de l’ancienne Ecole des Sous-Officiers de Gendarmerie.

Capture

« Libourne fête le vin » s’installe du vendredi 12 juin au dimanche 14 juin au cœur de la Bastide girondine sur la place d’armes du prestigieux bâtiment de l’ancienne École des Sous-Officiers de Gendarmerie (ESOG).

Premier événement œnotouristique de la rive droite, « Libourne fête le vin » se veut, en écho à « Bordeaux fête le vin », une manifestation populaire et conviviale qui célèbre les vins et la gastronomie de notre région.

Les thés de Pu’ER de la province chinoise de Yunnan, partenaires de la Ville de Libourne et de l’Union des Syndicats de Saint-Émilion – Pomerol – Fronsac seront les invités d’honneur de cette première édition.

Rendez-vous pour l’ouverture de « Libourne fête le vin », le vendredi 12 juin à partir de 18h00 à l’ESOG – Place Joffre à Libourne.

À 19h00, défilé des confréries sous l’égide du Grand Conseil du Vin de Bordeaux.

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Un sale coup de grêle s’abat sur le Faugérois

JÉRÔME MOUILLOT
Un sale coup de grêle s’abat sur le Faugérois
Les vignes de Michel Abbal ne sont pas assurées.

Photos PIERRE SALIBA

L undi, un violent épisode météorologique a mis à mal des dizaines d’hectares de vignoble, près de Laurens.

Ce mardi, Michel Abbal revient sur ses terres d’un pas lourd. La veille, son domaine de Valambelle, 23 hectares qui surplombent le village de Laurens, a subi les foudres d’un violent orage de grêle. Un phénomène très localisé, en Faugérois, qui a frappé 5 à 6 hectares de son vignoble d’un seul tenant. Feuilles au sol, sarments cassés, grappes en formation déjà noircies.

Le vigneron mesure l’ampleur des dégâts

« On sort juste de la floraison. Là, c’est hécatombe. 50 à 90 % de la vendange est perdue sur cette parcelle, mais le travail va nous coûter aussi cher que pour une vendange normale. » Installé depuis 2003 en cave particulière, la production du viticulteur n’est pas garantie. « L’assurance est hors de prix. Mais on a la chance d’avoir du stock. » Confie-t-il. « On travaille sur trois ans. Cela permet de niveler la production et nous aide à traverser les périodes plus compliquées, comme celle-là. »

« Une incidence surla maturité du raisin… et sur le volume »

Son voisin, Nicolas Bouchard est quant à lui assuré. Mais son tènement de 55 hectares est touché sur plus de la moitié. À l’heure où le patron de l’Abbaye Sylva Plana met sa nouvelle cuvée en bouteille, il évalue difficilement l’impact du phénomène météo même s’il sait déjà qu’un îlot de 30 hectares a été partiellement décimé par l’orage de grêle. Il analyse un double risque : « D’une part, une partie du feuillage est au sol. Le reste est percé. Ce manque de feuille aura une incidence sur la maturité du raisin. Deuxième problématique, liée aux fortes précipitations, un risque de maladie avec un développement de mildiou sur les feuilles… »

2015 risque d’être compliquée

En attendant d’y voir plus clair, les vignerons scrutent l’horizon et gardent leur sang-froid. « On a pris l’option d’attendre un peu pour voir comment cela évolue, explique Nicolas Bouchard. On poursuit nos traitements sur les autres parcelles. Mais on laisse un peu de temps à la partie “grêlée” pour voir comment elle va se comporter. » Septembre est encore loin, mais la cuvée 2015 risque d’être compliquée pour ces viticulteurs. « On aura forcément des pertes en volume », résume Nicolas Bouchart qui devra élaborer ses futurs assemblages en composant avec toutes ses parcelles.

Michel Abbal, reste sur le qui-vive : « On n’est pas au bout de nos peines… » Mais le propriétaire du Domaine de Valambelle a aussi de bonnes nouvelles. Sa cuvée “L’Angolet”, sélectionnée par la sommelière Virginie Routis, est entré au club très fermé des Faugères dégustés par le personnel de l’Élysée. De quoi garder le sourire en dépit des aléas climatiques.

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« Guillaume Deglise, Vinexpo : “Nous avons voulu remettre la gastronomie au centre du salon. Le vin et la nourriture sont intimement liés” »

La stratégie du nouveau patron de Vinexpo pour contrer la concurrence internationale de ce salon réputé trop franco-bordelais

VinexpoGuillaume Deglise, directeur général de Vinexpo

Guillaume Deglise joue gros. Arrivé à Bordeaux en septembre 2013, ce natif de Nancy va vivre en juin 2015 son premier salon en tant que patron de Vinexpo, après avoir souvent hanté ses travées en tant que visiteur ou exposant pour les champagnes Bollinger, puis Laurent Perrier. Si la pression qui pèse sur ses épaules est forte, c’est que le premier et plus prestigieux des salons professionnels du vin est à la croisée des chemins. L’événement bordelais subit la concurrence féroce de Prowein, un salon qui se tient tous les ans à Düsseldorf en Allemagne. L’existence de ce nouveau point de chute autorise les viticulteurs, négociants et interprofessions des autres vignobles français ou étrangers, longtemps dans l’obligation de se rendre à Bordeaux pour y rencontrer la planète vin, à porter un regard plus critique sur Vinexpo. Trop cher, trop à la botte des Bordelais, trop bling bling… Le défi est de taille pour Guillaume Deglise, mais la volonté de réussir de cet homme calme et déterminé est bien là.


Entretien mené par Fabien Humbert

“On entend souvent dire qu’à Vinexpo il n’y a que des Bordeaux… À tort ! L’événement a bien été créé en 1980 à Bordeaux à l’initiative de la Chambre de commerce et d’industrie, mais dès l’origine, le concept était de recevoir l’ensemble des producteurs de vins et spiritueux du monde ainsi que leurs clients, afin d’être la plateforme d’échanges entre la production et la distribution. L’idée pour l’ensemble de la profession est de venir y rencontrer des sommeliers, des restaurateurs, des grossistes, des importateurs et les critiques les plus influents de la planète. Mais il est vrai que quand je suis arrivé, beaucoup d’exposants et de visiteurs m’ont dit que Bordeaux jouait à domicile et qu’ils se sentaient un peu laissés pour compte… Une grande partie des châteaux bordelais invitaient leurs clients dans des soirées après la journée de salon, ce que ne pouvaient pas faire les exposants venant d’autres régions ou d’autres pays. En réponse, nous avons créé Hangar 14 à Bordeaux. Ce lieu sera ouvert de 22 heures à 2 heures du matin, il sera possible d’y déguster un verre de vin, de cognac ou un cocktail. Car un des objectifs est de jouer la carte de la ville de Bordeaux avec ses bars, ses restaurants et ses brasseries.

“Beaucoup d’exposants et de visiteurs m’ont dit que Bordeaux jouait à domicile et qu’ils se sentaient un peu laissés pour compte”

Ces soirées permettront aux gens qui ne sont pas invités dans des châteaux de se retrouver à Bordeaux, de passer un bon moment ensemble dans une ambiance décontractée. Le rôle de Vinexpo est aussi de conduire des études de conjoncture avec notre partenaire IWSR. Il en ressort que la gastronomie s’impose comme une des tendances majeures dans les cinq ans à venir. Nous avons donc voulu remettre la gastronomie au centre du salon. Le vin et la nourriture sont intimement liés. Nous avons notamment mis en place un atelier consacré aux accords mets et vins en coopération avec Gault et Millau. Nous faisons aussi venir des grands chefs sur le salon, comme Yannick Alleno, Arnaud Lallement, Jean-Luc Rocha. Tous viendront avec leurs sommeliers. Par rapport à nos concurrents, le moment du repas est important. C’est pourquoi un restaurant gastronomique comme les 110 de Taillevent sera présent avec son concept de 110 vins au verre.

Le renouveau

Le bilan de Vinexpo reste très positif. Seulement, nous sommes dans un monde qui va beaucoup plus vite qu’à l’époque de sa création. Or un salon, c’est à la fois un média et de l’événementiel. Et si vous n’avez pas à chaque fois des nouveautés à présenter, le modèle s’essouffle quelque peu. Le salon ne se renouvelait pas assez. C’est pourquoi nous travaillons aujourd’hui pour présenter sur le salon les nouvelles tendances du marché, afin de redevenir la référence au niveau de la profession des vins et spiritueux. L’autre facteur d’essoufflement a été la concurrence. Une multitude de salons se sont créés depuis les années 1980. Vinexpo a su conserver son leadership, mais la concurrence est rude et nous impose de réagir.

“50 % de nos exposants viennent de l’étranger et le vignoble bordelais ne représente que 20 % de l’ensemble”

La présence d’un grand salon en France est demandée par la profession. La viticulture française a besoin d’un grand rendez-vous national. La plupart de nos visiteurs viennent justement parce que le salon a lieu en France. Ils s’attendent à profiter du mode de vie français, à être bien reçus, à bien manger, à pouvoir visiter les châteaux… Tout cela fait partie de l’ADN de Vinexpo. C’est aussi important de conserver un salon sur le territoire national en termes de business, car la France reste de très loin le pays qui exporte le plus de vins. En valeur en tout cas. Nous nous devons d’avoir un salon qui montre ce que la France sait faire. Je rappelle toutefois que 50 % de nos exposants viennent de l’étranger et que le vignoble bordelais ne représente que 20 % de l’ensemble. Nous ne sommes donc ni un salon qui fait la promotion de Bordeaux vis-à-vis des autres régions, ni un salon qui fait la promotion des vins français vis-à-vis des vins des autres pays.

Ces pays émergents du vin

44 nations seront présentes à Vinexpo. Ce qui se confirme, c’est le rôle que jouent les vins d’Amérique du Sud : le Chili et l’Argentine en tête, sans oublier l’Uruguay, le Brésil ou le Mexique. Ces vins percent à l’international car ils sont dotés d’un style qui correspond au goût global. L’Afrique du Sud reste elle aussi très compétitive. Et la Chine arrive sur le marché, même si la majorité des vins qui y sont produits sont consommés sur place. L’Inde commence à produire du vin. Des grands groupes, y compris français, s’y intéressent, plantent des vignes, et montent des winery. Vinexpo, c’est aussi le moment de s’intéresser à des régions qui sont moins connues des consommateurs, comme les Pouilles ou les Abruzzes en Italie, ou encore l’Espagne avec ses vins blancs comme ceux de Galice.

Face à la concurrence mondiale

On entend souvent dire que l’offre des vins français est trop éclatée, mais c’est la même chose partout dans le monde ! Quand vous visitez l’Espagne et l’Italie, qui sont les deux autres gros pays producteurs, vous vous rendez compte que la production reste très dispersée. Même chose pour la Californie. Les marques californiennes présentes en France sont effectivement des grands groupes, mais la production est majoritairement consommée sur place car elle est éclatée et portée par des petits producteurs. On trouve en Californie des producteurs aussi talentueux que nos grands viticulteurs de Bourgogne ou nos grands châteaux bordelais. Mais il y a quand même en France des grands groupes qui tirent le marché et qui permettent de développer l’exportation. C’est ce qui s’est passé avec la Chine. Par exemple en Champagne, les maisons ont laissé Moët & Chandon défricher les marchés et y aller en premier, avant de suivre. Pour le cognac, c’est Hennessy qui joue ce rôle.

“la tendance des vins un peu lourds, forts en sucre et en alcool, paraît révolue. On se dirige d’avantage vers des vins plus subtils, plus fins”

Aujourd’hui, il n’est pas facile d’exporter, le vin est un marché en difficulté. Mais ce qui ressort de mes rencontres à travers le monde, c’est que la tendance des vins un peu lourds, forts en sucre et en alcool, paraît révolue. On se dirige d’avantage vers des vins plus subtils, plus fins. Or, ce style correspond aux vins français. La France a donc plus que jamais une carte à jouer au niveau mondial, car de par son climat, ses terroirs et son savoir-faire, elle produit les vins les plus raffinés du monde. Petit bémol, lorsque l’on compare les vins français aux vins étrangers, on se rend compte que l’offre française est compliquée, à cause notamment du système d’appellations. Alors que les vins étrangers, qui ont une histoire moins longue, s’adossent à des vins de cépages plus faciles à appréhender et des noms plus aisés à prononcer.

La situation du Bordelais

Il faut d’abord rappeler que Bordeaux est le plus grand vignoble de France en termes de superficie. Les châteaux sont devenus de véritables marques, un peu à l’image des maisons de champagne. La qualité et la notoriété de Bordeaux ont ainsi été tirées vers le haut par les grands châteaux. Mais paradoxalement, les reproches faits aux vins de Bordeaux en général sont aussi parfois dus à ces mêmes grands crus. Car les prix de leurs bouteilles ont explosé, ce qui a conduit de nombreux consommateurs à se détourner du bordeaux. Il y a là un vrai danger. Le système bordelais, selon lequel les propriétaires vendent à la place, qui vend ensuite aux distributeurs, est unique au monde. Il a contribué au succès de Bordeaux au travers des négociants bordelais, mais aussi des négociants anglais. Cette mécanique fonctionne encore, et venant d’une autre région, je suis assez admiratif devant ce succès. Mais ce n’est pas toujours facile à comprendre pour le consommateur. De plus, cela amène parfois une vision à court terme.

“l’offre française est compliquée, à cause notamment du système d’appellations. Alors que les vins étrangers, qui ont une histoire moins longue, s’adossent à des vins de cépages plus faciles à appréhender et des noms plus aisés à prononcer.”

Il arrive que les propriétaires se laissent influencer par les négociants, qui les pousseront à délaisser leurs clients traditionnels pour aller là où il y a une nouvelle clientèle qui peut acheter plus cher. Comme ce fut le cas récemment avec la Chine. D’autres régions ont peut-être davantage de patience et gardent un œil sur leur clientèle régulière et traditionnelle. Mais il faut aussi être conscient que les grands crus dont nous parlons ne représentent qu’un pourcentage infime de la production. En dehors de ces grandes étiquettes, il y a des milliers de viticulteurs à Bordeaux. Tous ces producteurs dont on parle peu ont pourtant beaucoup d’avenir. Ils produisent des vins de qualité et sont dotés d’un nom, Bordeaux, qui est une locomotive formidable pour l’export. Ensuite, c’est le travail de distribution qui peut leur poser problème car ils ne sont pas forcément pris en charge par la place de Bordeaux. C’est pourquoi un salon comme Vinexpo peut aider, car nous sommes justement là pour leur permettre de rencontrer des distributeurs.

Bio express

Originaire de Nancy, Guillaume Deglise est venu au vin grâce à ses études à l’ESC Dijon. Il a donc été initié au vin par le chardonnay et le pinot noir bourguignons. Il fait ses premiers pas dans l’univers professionnel en tant que responsable export pour les champagnes Bollinger. En 2002, il passe chez les champagnes Laurent-Perrier pour lesquels il dirigera notamment une filiale en Suisse.

Contacté par un chasseur de têtes, Guillaume Deglise pose sa candidature pour diriger Vinexpo en 2013, un salon qu’il connaissait déjà en tant que visiteur et qui accueille quelque 50 000 visiteurs professionnels et 2 400 exposants.

Très ouvert en matière de vins, Guillaume Deglise aime particulièrement les vins avec une certaine acidité venant de Champagne et de Bourgogne. Bordelais depuis 2 ans, il s’est mis avec enthousiasme aux vins de la région qu’il qualifie d’équilibrés.

Publié le 09/06/2015

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http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/salon-concours-syndicat-association/2015-06/Deces-de-Roger-Verge-un-grand-de-la-cuisine-s-en-est-alle.htm

lundi 8 juin 2015 09:47

Vendredi 5 juin, à 85 ans, Roger Vergé s’est éteint dans sa maison de Mougins.

 

En 2009, la ville de Mougins avait inauguré une place Roger Vergé. Étaient présents : Alain Llorca, Michel Guérard, Gaston Lenôtre, Marc Haeberlin, Roger et Denise Vergé, Alain Ducasse, Pierre Troisgros et Paul Bocuse.

 

La cuisine du soleil doit beaucoup à ce chef natif de Commentry dans l’Allier. Après Paris, Casablanca et Alger et une étape au Club de Cavalière, il s’était posé à Mougins, avec son épouse Denise, en 1969. À tout juste 40 ans, il avait alors porté la cuisine du Moulin sur les sommets étoilés. Son credo : « Une cuisine du naturel et de la simplicité, du respect des saveurs, de la recherche des nuances, d’éveil des parfums. » La première étoile Michelin est arrivée en mars 1970, la deuxième en 1972 et la troisième en 1974. Et quelques années plus tard, en décrochant deux étoiles à L’Amandier, il était devenu le chef le plus étoilé de France.

Ce chef novateur a aussi été un grand formateur : Jacques Maximin, Alain Ducasse et Jacques Chibois, pour ne citer que ces trois élèves, ont appris auprès de ce cuisinier atypique qui professait que « la plus grande cuisine ne fait que mettre en valeur les richesses de la nature. La réussite commence en faisant les courses ».

Totalement impliqué dans la Nouvelle Cuisine française chère à Charles Barrier, Paul Bocuse et consorts, il joua ensuite les ambassadeurs culinaires, associé pendant près d’un quart de siècle à Disneyland en Floride avec ses compères Gaston Lenôtre et Paul Bocuse. À l’heure de lui faire ses adieux, comment ne pas penser à Denise, son épouse, qui avait pressenti le potentiel du Moulin de Mougins et avait su convaincre son mari de s’en porter acquéreur ? Cette épouse qui nous confiait que, chez eux, après le service du soir, « Roger trouvait toujours le moyen de nous préparer avec trois fois rien un petit dîner délicieux qui me surprenait toujours. Nous ouvrions une bouteille de bordeaux et refaisions le monde, surtout Le Moulin, qui était notre principale préoccupation ».

À sa famille et à ses proches, L’Hôtellerie Restauration présente ses condoléances attristées.

J.-F. M.
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François Hollande sera bien là

Publié le lundi 08 juin 2015 – 17h38

Bernard Farges, le président du CIVB, s’est félicité de la venue de François Hollande au prochain Vinexpo. Il y voit un « signe fort » en faveur de la filière.

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François Hollande avait déjà fait un pas vers la filière viticole en passant quelques instants au Pavillon des vins lors du Salon de l’agriculture en février 2015. © B. COLLARDFrançois Hollande avait déjà fait un pas vers la filière viticole en passant quelques instants au Pavillon des vins lors du Salon de l’agriculture en février 2015. © B. COLLARD

Le président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), Bernard Farges, a rencontré des journalistes membres du Club de la presse, vendredi 5 juin, à Bordeaux. Il a profité de l’occasion pour se féliciter de la venue du président François Hollande, dimanche 14 juin, à Bordeaux, pour inaugurer la dix-huitième édition de Vinexpo, le plus important salon du vin dans le monde.

Il y voit « un signe fort » en faveur de la filière viticole, un des atouts de la France à l’exportation (7,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013): «depuis le début de son mandat en 2012, ce sera la première fois que le chef de l’État consacrera un déplacement à une filière agricole spécifique, celle du vin».

Un déplacement que la filière aimerait pouvoir considérer comme un soutien, notamment dans le débat en cours sur la modernisation de la loi Evin. Bernard Farges s’est fermement prononcé pour l’adoption, par l’Assemblée nationale, d’un amendement du Sénat à la loi Macron pour délimiter clairement la frontière entre publicité et information journalistique sur le vin. Cet amendement devait être examiné au Parlement en commission spéciale lundi 8 juin.

Bernard Farges, qui est aussi président de la CNAOC, a évoqué d’autres thèmes d’actualité pour la viticulture bordelaise, comme l’introduction, à titre expérimental, de cépages étrangers aux AOC pour faire face au réchauffement climatique. Il s’est par ailleurs prononcé pour l’instauration d’un taux maximum de résidus dans le vin, une norme déjà existante pour le raisin.

AFP

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«Éduquer à boire du vin est la meilleure façon de lutter contre l’alcoolisme

    • Par Eugénie Bastié
    • Mis à jour
    • Publié

INTERVIEW – Jacques Dupont, auteur de l’essai Invignez-vous ! , dénonce les «dérives hygiénistes» de la loi Evin qui nuisent au commerce du vin. Il plaide pour l’éducation plutôt que «l’idéologie punitive». .

LE FIGARO. – Dans votre livre Invignez-vous! , vous dénoncez les «dérives hygiénistes» qui nuisent en France au commerce du vin. Faut-il selon vous assouplir la loi Evin, comme le propose l’amendement déposé au Sénat visant à libéraliser l’interdiction de la publicité?

Jacques DUPONT. – Nous vivons en France avec ce paradoxe: nous sommes le pays du vin, et avons en Europe la législation la plus restrictive qui soit en matière d’alcool. Nous sommes très contents de vendre du vin à l’étranger, mais en même temps, le message envoyé par le ministère de la Santé est le suivant: attention, le vin est un poison violent!L’amendement proposé par le député Gérard César (Les Républicains) propose de simplifier et clarifier la distinction entre ce qui relève de la publicité, et ce qui relève de l’information sur le vin. Aujourd’hui, dans le pays du vin, qui a produit les plus grandes différenciations entre les cépages et les cultures, il est quasiment impossible de parler de vin à la télévision et à la radio. Tout documentaire ou reportage «positif» sur le vin sera jugé comme une incitation à l’alcoolisme!

Marisol Touraine a récemment évoqué le «binge drinking» (alcoolisation massive et rapide) qui progresse chez les jeunes. Comment lutter contre ce fléau autrement que par l’interdiction?

Les mêmes qui nous disent qu’il ne faut pas toucher à la loi Evin sont les premiers à se lamenter que l’alcoolisme progresse chez les jeunes en France. Quelle efficacité! Le culte des interdits est une spécialité française. Pourtant, il me semble que l’éducation serait plus efficace que cette idéologie punitive. On pourrait efficacement lutter contre l’alcoolisme par une éducation au vin. On a classé le repas à la française au patrimoine mondial de l’UNESCO, mais on n’est pas capable de généraliser les cours de gastronomie dans les classes! Quand j’emmène des jeunes visiter des vignobles, parler avec des vignerons du long travail de vinification, croyez-vous qu’ils se précipitent en rentrant chez eux sur une bouteille de vodka à 6 euros? On remarque que les terres où il y a des vignobles en France ne sont pas les terres où il y a un fort alcoolisme. Pourquoi? Parce qu’il y a transmission. Il est tout à fait normal que les jeunes adolescents aient envie de transgresser. Mais là où a été semé l’amour du terroir, le binge drinking ne s’enracine pas.

Certains accusent le lobby viticole de faire pression sur le gouvernement…Ce lobby est-il vraiment puissant?

Il n’y a qu’à écouter les dernières déclarations de Marisol Touraine pour mesurer sa puissance! Quel est le lobby le plus efficace? Le lobby paramédical, qui a dicté la loi Evin et est doté de près de 80 millions d’euros, ou le lobby viticole Vins et société, doté de 1,6 million d’euros? L’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie n’est que l’héritière des anciennes ligues antialcooliques du XIXème siècle. Rappelons que celles-ci sont nées au lendemain de la défaite de 1870: il fallait bien trouver un coupable! C’est toujours la même chose: plutôt que de chercher pourquoi les gens s’alcoolisent, on désigne un ennemi: l’alcool.

Jacques Dupont est journaliste au Point, où il délivre chaque semaine ses conseils sur le vin. Il est l’auteur de l’essai Invignez-vous! publié chez Grasset (2013). 

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     Baie de Saint-Malo. 680 bouteilles de vin immergées au fond de l’eau

Saint-Malo –
  • Vendanges maritimes 2015 à Saint-Malo.
    Vendanges maritimes 2015 à Saint-Malo. | Isabelle Lê

Isabelle LÊ.

Dimanche 7 juin 2015, 580 bouteilles ont été remontées à la surface, 680 immergées au large de Saint-Malo. Ces vendanges maritimes ont lieu une fois par an.

Rendez-vous avait été donné au pied de la tour Solidor, à Saint-Malo. Mer belle, soleil. Les conditions étaient idéales pour ces 13e vendanges maritimes.

Les bouteilles restent un an sous l'eau.
Les bouteilles restent un an sous l’eau. | Isabelle Lê

A la barre de cette initiative originale, Yannick Heude, caviste malouin. « L’idée est venue d’un repas entre quatre copains. L’un d’eux a voulu immerger des bouteilles sous l’eau pour la naissance de son fils. » 

Le vin est immergé dans un lieu tenu secret.
Le vin est immergé dans un lieu tenu secret. | Isabelle Lê

Les bouteilles sont placées dans des caissons, puis immergées, à environ quinze mètres de profondeur. « On a déjà descendu du champagne. Ca fonctionne très bien. Les bulles, fractionnées, deviennent plus fines. »

Les vendanges maritimes 2015 en vidéo:

Ce matin, du Bergerac a été remonté à la surface. Une partie des bouteilles a été pré-vendue, une autre partie a été mise aux enchères dans l’après-midi, sur l’île de Cézembre. Le reste sera commercialisé à partir de mercredi. Une partie des bénéfices (1000€) a été reversée aux sauveteurs de la SNSM de Saint-Malo.

Une partie des bénéfices est remis à la SNSM de Saint-Malo.
Une partie des bénéfices est remis à la SNSM de Saint-Malo. | Isabelle Lê

Dans la foulée, du Mercurey (Bourgogne) a été immergé en un lieu tenu secret. Les marées feront le travail mécanique du sommelier. La houle va bercer les bouteilles durant un an.

680 bouteilles ont été immergées ce dimanche 7 juin 2015.

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http://www.vitisphere.com/dossier-51410-Revue-de-presse-n22-Vin-sensible.html

GRAIN SENSIBLE – OLIVIER HUMBRECHT – EDITIONS TONNERRE DE L’EST – 125P, 21€

Les vignerons prennent rarement la plume pour parler de leur travail et laissent volontiers les plumitifs le faire à leur place. Ils ne sont pas sans savoir que le vin se vend et se boit aussi avec des mots. Aussi quand l’un d’eux s’attelle à l’écriture, on se doit de le lire comme si l’on passait de l’autre côté du miroir. Vigneron bio-dynamiste en Alsace, Olivier Humbrecht s’attelle donc dans un petit ouvrage bilingue (allemand et français) à dépasser les faux-semblants. Le titre, Grain sensible, donne le ton. La vérité de la vigne et du vin emprunte le chemin de la sensibilité. « La vie d’une vigne est la vie d’un homme. Elle connaît comme nous-mêmes la croissance et la maturation, un seul chemin ; mais aussi la douleur et la mort, le déchirement (…) La vigne nous enthousiasme, nous accapare, nous subjugue et nous rappelle nos limites comme seul un enfant peut le faire, dans une proximité et un reflet qui constituent un vertige et une question sans réponse ». Tout y est. Ce petit ouvrage se lit aussi comme une profession de foi, foi dans la vie des sols, foi dans ce que la plante dit à celui qui la taille, foi dans le fruit qu’elle donne, foi dans l’élevage du vin, « au sens le plus noble, celui selon lequel le vin s’élève à lui-même, à ce qu’il peut posséder de meilleur en lui ». Olivier Humbrecht dénonce au passage avec une retenue élégante les pratiques mutilantes et néanmoins très répandues, comme c’est le cas de la vendange en vert souvent vendue comme un gage de qualité sur les contre étiquettes. « Ici ce sont les pépins que l’on élimine, non les bois : dans ce cas, et par une réaction hormonale que la science classique sait décrire, la plante augmentera sa productivité à la récolte suivante (…) La vendange en vert est une forme d’avortement ». C’est avec la même retenue que l’on pourrait qualifier d’alsacienne, qu’il reprend l’expression de « pornographie verbale » du sommelier Serge Dubs pour évoquer la débauche du « parler vin », lui-même ayant été pris au piège. Présentant un gewürztraminer à Hong-Kong, le vigneron cède à la facilité, lâche à un amateur d’origine chinoise « une note de litchi ». La suite de cette petite anecdote est magnifique : «  Avec la plus grande candeur il m’interrogea ainsi : « Monsieur, de quel litchi parlez-vous ? De celui du nord, ou de celui de l’est ? Quelle variété de ce fruit avez-vous à l’esprit en goûtant ce vin ? ». Humbrecht reconnaît humblement : « Devant ces questions dépourvues de toute malice, je restai figé dans mon ignorance ». La conscience de l’ignorance est une marque de grandeur. 

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Saint-Emilion : Jean-François Galhaud prend la présidence du syndicat viticole

Saint-Emilion : Jean-François Galhaud prend la présidence du syndicat viticole

Président du conseil des vins de Saint-Emilion depuis 2008, Jean-François Quenin (château de Pressac, grand cru classé de Saint-Emilion) vient de céder son siège à Jean-François Galhaud (maison Galhaud, possédant les châteaux La Rose Brisson, Moulin Galhaud et Haute Rouchone en Saint-Emilion Grand Cru). Elu le 12 mai, il annonce placer son mandat dans la continuité, mettant notamment l’accent sur le développement export (il est depuis 1999 membre de la Commission vins et spiritueux du Conseil au Commerce Extérieur de la France).

Créé en 2007, cet Organisme de Défense et de Gestion réunit les appellations de Saint-Emilion et Saint-Emilion Grand Cru (678 récoltants pour 5 400 hectares de vignes et 30,4 millions de cols produits), Lussac Saint-Emilion (170 viticulteurs pour 1 435 ha et 9,46 millions de cols) et Puisseguin Saint-Emilion (106 producteurs pour 718 ha et 4,66 millions de cols).

[Photo de Jean-François Galhaud : DR]
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– Marketing

Vins méditerranéens, nouvelle identité des IGP du Sud-Est

Vins méditerranéens, nouvelle identité des IGP du Sud-Est

Fondée en 2009, l’interprofession des vins à Indication Géographique Protégée du Sud-Est (InterVins Sud-Est) vient de se choisir une identité : vins Méditerranéens – une famille d’IGP (qui sera dévoilée ce 29 juin). Prenant en emblème sa dénomination régionale (IGP Méditerranée), l’interprofession met sous une même bannière toute la diversité de ses 10 autres IGP*. Ayant toujours revendiqué la mosaïque de ses productions (de l’Ardèche au Vaucluse en passant par la Loire et le Rhône), InterVins Sud-Est compte désormais le clamer. Une campagne de communication nationale est ainsi attendue, l’interprofession espérant ne pas avoir de nouveaux ennuis avec la loi Evin (son timbre personnalisé a été censuré par la Poste).

Elu en 2012, Jean-Claude Pellegrin vient d’être reconduit par son conseil d’administration à la présidence d’InterVins Sud-Est. Vigneron au château de Libran (Lambesc), il a été maintenu dans son mandat afin d’assurer la continuité de son action (quitte à ne pas respecter le principe d’alternance production-négoce). Fier « de la cohésion pour notre famille de vins à IGP », Jean-Claude Pellegrin voit dans ce collectif une « force, soutenue par les trois leviers de croissance actuelle sur le marché du vin que nous portons fièrement : le rosé, les BIBs et les IGP ». Il en revendique des « cours stabilisés après 3 années de forte augmentation, marquant l’installation de cette famille de Vins Méditerranéens de qualité ».

L’ensemble des IGP réunies dans InterVins Sud-Est représente 1,53 million d’hectolitres (dont 785 000 hl d’IGP Méditerranée).

l

§  Drôme Indication Géographique Protégée – §  Hautes Alpes Indication Géographique Protégée – §  Vaucluse Indication Géographique Protégée –

* : Les 10 autres IGP sont Alpes de Haute-Provence (20 500 hl), les Alpilles (24 000 hl), l’Ardèche (427 000 hl), les Bouches-du-Rhône (50 000 hl), les Collines Rhodaniennes (18 000 hl), les Comtés Rhodaniens (2 500 hl), les Coteaux des Baronnies (20 500 hl), la Drôme (28 000 hl), les Hautes-Alpes (3 300 hl) et le Vaucluse (155 000 hl).

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– Gens du vin
Par Alexandre Abellan

Superproduction oenologique : dix stars, un terroir, combien de possibilités ?

Superproduction oenologique : dix stars, un terroir, combien de possibilités ?

Avec Eric Boissenot, Stéphane Derenoncourt, Denis Dubourdieu, Andrea Franchetti, Alain Raynaud, Dany et Michel Rolland en têtes d’affiche, ce sera sans nul doute l’événementpeople du prochain salon Vinexpo : la réunion du gratin œnologique international pour la dégustation de la « Winemakers’ Collection ». Propriétaire du château d’Arsac*, Philippe Raoux confie chaque millésime le suivi viticole et la vinification d’une parcelle à un consultant de renom : de la taille à la mise. Une carte blanche aux allures de blockbuster, qui pourrait démontrer au passage que les œnologues conseil sont loin d’uniformiser l’expression des terroirs, mais ont chacun une approche propre. « C’est comme si nous demandions à des musiciens d’univers différents d’interpréter la même partition. Nous pouvons aujourd’hui comparer les cuvées et lire dans chacune la très forte personnalité de ces Winemakers » explique Philippe Raoux dans un communiqué.

Jouant de l’aspect hollywoodien de cette affiche, chaque millésime est une saison. Ouverte en 2004 par Michel Rolland (« le magicien »), Denis Dubourdieu (« le professeur »), Andrea Franchetti (« le poète »), Stéphane Derenoncourt (« l’autodidacte »), Eric Boissenot ( (« le médocain »), Zelma Long (« la scientifique ») Susana Balbo (« la virtuose »), Ntsiki Biyela (« l’optimiste ») et Dany Rolland. Pour le dixième millésime de cette expérience, c’est Alain Raynaud que l’on retrouve aux manettes.

Pour les amateurs, le rendez-vous est donné le 17 juin 2015 au salon Vinexpo (Tasting Lab 2 à 12h30) pour la dégustation verticale des 10 vins de la Winemakers’ Collection. Une master class en compagnie de Susana Balbo, Eric Boissenot, Stéphane Derenoncourt, Denis Dubourdieu, Andrea Franchetti, Alain Raynaud, Dany et Michel Rolland. Cet événement « une terre et des étoiles » est réservé à une soixantaine de journalistes, négociants et distributeurs. L’ensemble de ces vins sera dégustable sur le stand Vinexpo du Château d’Arsac (Hall 1, allée BD, numéro 295).

* : Le vignoble d’Arsac comprend 54 hectares en AOC Margaux, 49 ha en Haut Médoc et 4 ha en Bordeaux blanc.

[Illustration : Le premier coffret « Winemakerss Collection » du château d’Arsac]

Les vignerons prennent rarement la plume pour parler de leur travail et laissent volontiers les plumitifs le faire à leur place. Ils ne sont pas sans savoir que le vin se vend et se boit aussi avec des mots. Aussi quand l’un d’eux s’attelle à l’écriture, on se doit de le lire comme si l’on passait de l’autre côté du miroir. Vigneron bio-dynamiste en Alsace, Olivier Humbrecht s’attelle donc dans un petit ouvrage bilingue (allemand et français) à dépasser les faux-semblants. Le titre, Grain sensible, donne le ton. La vérité de la vigne et du vin emprunte le chemin de la sensibilité. « La vie d’une vigne est la vie d’un homme. Elle connaît comme nous-mêmes la croissance et la maturation, un seul chemin ; mais aussi la douleur et la mort, le déchirement (…) La vigne nous enthousiasme, nous accapare, nous subjugue et nous rappelle nos limites comme seul un enfant peut le faire, dans une proximité et un reflet qui constituent un vertige et une question sans réponse ». Tout y est. Ce petit ouvrage se lit aussi comme une profession de foi, foi dans la vie des sols, foi dans ce que la plante dit à celui qui la taille, foi dans le fruit qu’elle donne, foi dans l’élevage du vin, « au sens le plus noble, celui selon lequel le vin s’élève à lui-même, à ce qu’il peut posséder de meilleur en lui ». Olivier Humbrecht dénonce au passage avec une retenue élégante les pratiques mutilantes et néanmoins très répandues, comme c’est le cas de la vendange en vert souvent vendue comme un gage de qualité sur les contre étiquettes. « Ici ce sont les pépins que l’on élimine, non les bois : dans ce cas, et par une réaction hormonale que la science classique sait décrire, la plante augmentera sa productivité à la récolte suivante (…) La vendange en vert est une forme d’avortement ». C’est avec la même retenue que l’on pourrait qualifier d’alsacienne, qu’il reprend l’expression de « pornographie verbale » du sommelier Serge Dubs pour évoquer la débauche du « parler vin », lui-même ayant été pris au piège. Présentant un gewürztraminer à Hong-Kong, le vigneron cède à la facilité, lâche à un amateur d’origine chinoise « une note de litchi ». La suite de cette petite anecdote est magnifique : «  Avec la plus grande candeur il m’interrogea ainsi : « Monsieur, de quel litchi parlez-vous ? De celui du nord, ou de celui de l’est ? Quelle variété de ce fruit avez-vous à l’esprit en goûtant ce vin ? ». Humbrecht reconnaît humblement : « Devant ces questions dépourvues de toute malice, je restai figé dans mon ignorance ». La conscience de l’ignorance est une marque de grandeur.Comment changer de l’eau en vin ? Découvrez une expérience étonnante

En savoir plus : http://www.maxisciences.com/experience/comment-changer-de-l-039-eau-en-vin-decouvrez-une-experience-etonnante_art35012.html
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Indications géographiques (IG) : un nouvel outil de protection des produits industriels et artisanaux

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-133632-indications-geographiques-ig-un-nouvel-outil-de-protection-des-produits-industriels-et-artisanaux-1125170.php?05RyB3FUq205w7qO.99

Jérôme Debras / Avocat associé | Le 04/06 à 09:23

Le décret n°2015-595 du 2 juin 2015 fixe les modalités d’obtention du bénéfice de cette protection Indications géographiques (IG) introduit par la loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation.

La loi n° 2014-344 du 17 mars 2014 relative à la consommation a étendu aux produits industriels et artisanaux la possibilité de bénéficier de la protection de signes d’Indications géographiques telle qu’elle était déjà possible pour les produits naturels, agricoles ou viticoles IGP (Indications Géographiques Protégées) et AOC (Appellation d’Origine Contrôlée).

Jusqu’à présent, seuls les produits naturels, agricoles et viticoles pouvaient bénéficier d’indications géographiques. La loi dite « Consommation » avait ainsi créé les Indications géographiques (IG) pour les produits industriels et artisanaux, ainsi que les ressources naturelles. Ils pourront dorénavant faire l’objet d’une protection auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).

Le décret n°2015-595 du 2 juin 2015 vient fixer les modalités d’obtention du bénéfice de cette protection.

L’objectif affiché par Carole Delga, Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat de la Consommation et de l’économie sociale et solidaire est « d’apporter aux consommateurs une garantie sur l’origine géographique et la qualité des produits ainsi que contribuer à préserver les patrimoines artisanaux et industriels locaux et à redynamiser les territoires, en incitant à la relocalisation ».

Un logo « Indication géographique France » pourra ainsi être apposé sur le produit. Celui-ci sera référencé sur la base de données des indications géographiques disponibles en ligne sur le site de l’INPI.

À la différence de la procédure en vigueur concernant les AOC qui donne lieu à une homologation du cahier des charges par l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité), le cahier des charges relatif à l’homologation d’une IG  (Indication géographique) sera homologué par l’INPI.

Le décret n°2015-595 du 2 juin 2015 fixe les modalités de la demande d’homologation. Ainsi, la demande l’homologation d’une IG (Indication géographique) doit nécessairement être faite à l’initiative d’un Organisme de Défense et de Gestion (ODG), entité le plus souvent constituée sous forme d’association. Un Organisme de Défense et de Gestion (ODG) a vocation à regrouper l’ensemble des professionnels intéressés par la protection d’une même indication géographique.

L’Organisme de Défense et de Gestion (ODG) représentera les professionnels concernés et élaborera le cahier des charges, tout en participant à la défense, à la promotion et à la valorisation de l’Indication géographique (IG) puisqu’une fois l’homologation obtenue, chaque Organisme de Défense et de Gestion (ODG) est tenu de mettre en place un plan de contrôle de l’usage fait de l’IG (Indication géographique).

Parmi les exigences posées à la demande d’homologation d’une IG (Indication géographique) figurent outre le projet de cahier des charges, les éléments d’informations permettant d’apprécier la représentation des professionnels dans la composition et le fonctionnement de l’Organisme de Défense et de Gestion.

Une procédure d’opposition spécifique est également prévue à l’initiative des collectivités territoriales, ou encore des ODG et de l’INAO.

L’Indication géographique (IG) semble de nature à constituer un outil prometteur de protection des produits de fabrications françaises.

Les conditions légales et règlementaires permettant son obtention imposent la plus grande attention non seulement au stade de la procédure de dépôt de la demande, de la préparation du cahier des charges, mais également dans le cadre de l’organisation et du fonctionnement interne des Organismes de Défense et de Gestion (ODG) dont les formes juridiques peuvent être variées (associations, coopérative agricole, sociétés commerciales, établissements mixtes.).

Son usage impose également une attention continue des Organisme de Défense et de Gestion (ODG), sans exclure des difficultés de coexistence avec d’autres signes distinctifs comme les AOC, les IGP, les marques collectives simples ou les marques collectives de certification.

Jérôme Debras

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A Lavaux, des hélicoptères dispersent du lait sur les vignes

ViticultureDes tests de sulfatage sans produits de synthèse sont menés dans le vignoble. Ils pourraient se généraliser.

Sulfatage au lait à Villette. Image: FLORIAN CELLA (8 Images)

Par Cécile Collet 04.06.2015

La scène est digne d’un Plonk & Replonk: des hommes, pamir sur les oreilles, versent des berlingots de lait maigre dans une cuve reliée à un hélicoptère vrombissant, qui s’envole répandre le mélange sur les coteaux. Il ne s’agit pourtant pas d’un montage. Pour la première fois cette année, 43 ha entre Villette, Cully et Saint-Saphorin sont sulfatés par voie aérienne sans produits de synthèse (SPS). Et le mélange contient 10% de lait maigre (ainsi que du soufre, du cuivre, un extrait d’algue et du phosphonate de potassium).

Les raisons qui ont poussé Nicolas Pittet et Constant Jomini, vignerons à Aran et à Chexbres, à proposer ces tests de traitement doux contre le mildiou et l’oïdium sont multiples. L’actualité fédérale – soit la révision en cours de l’ordonnance sur la réduction des risques liés aux produits chimiques (ORRChim) – en est une. «Les règles sont en train de se durcir, constate Nicolas Pittet. Si on continue sans rien changer, le sulfatage par hélicoptère risque tout simplement de tomber.»

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L’image du vin
Mais d’autres raisons motivent les réformateurs. «Nous ne tirons pas à boulets rouges sur le passé; les produits de synthèse utilisés aujourd’hui sont très respectueux de l’environnement et n’ont rien à voir avec ce qui existait il y a quelques décennies», précise Constant Jomini. Pourtant, ils ont décidé de changer les habitudes. Une cinquantaine de leurs pairs les ont suivis, et ils espèrent en convaincre davantage pour l’année prochaine. «Les vignerons sont enthousiastes. Ils en ont marre de passer pour de méchants pollueurs, explique Nicolas Pittet, qui teste le mélange au sol depuis deux ans, comme d’autres à Lavaux. Il y a un coup marketing gigantesque à faire valoir!»

Améliorer l’image de la viticulture pour vendre davantage de vin. Ce pari «écologique» et lacté, Pascal Roduit l’a fait avant eux, il y a neuf ans. «Nous étions quatre copains (ndlr: deux vignerons et un géomaticien avec lui) pris pour des farfelus, puis finalement rejoints par les stations fédérales», raconte-t-il. Au début, 3 ha isolés étaient traités par hélicoptère en dessus de Sierre (domaine Vocat). Aujourd’hui, ce sont 120 ha dans tout le Valais. «Les maisons nous donnent leurs plus belles vignes, dont sont issus leurs vins haut de gamme. Elles voient une plus-value à ne pas avoir de résidus.»

Le lait est une des douze matières testées par Agribort Phyto, leur société. Parmi elles, la chitine de crevette, l’extrait de renouée, le saule et différentes huiles, utilisés pour stimuler les défenses immunitaires de la plante. «Nous nous sommes basés sur les recettes de nos grands-pères vignerons et sur une observation empirique de la vigne. C’est d’ailleurs comme ça que les Bordelais ont pensé à utiliser le cuivre pour combattre le mildiou à la fin du XIXe: les plantes grimpant sur les cheneaux de cuivre résistaient mieux à la maladie!» Le chercheur insiste: ce ne sont pas les substances qui sont novatrices, mais leur alliage, qui permet jusqu’à 100% d’efficacité.

Malgré la nature biologique de ces éléments, le terme «bio» est ici à éviter soigneusement. Car si certains produits sont homologués pour les traitements bio au sol, ils ne le sont pas tous pour l’épandage par voie aérienne, que Bio Suisse aimerait voir limité au maximum.

Jamais sans hélico
La difficulté à obtenir des labels ne freinera pas pour autant les «boilles volantes», essentielles au traitement doux dans certaines pentes escarpées. «Ces produits tiennent moins bien, explique Constant Jomini. Il faut donc réagir rapidement selon la météo, et seul l’hélicoptère le permet.» Aujourd’hui, 10% du vignoble romand traité par hélicoptère (1800 ha) l’est sans produits de synthèse, avance Pierre-Yves Felley, secrétaire de l’Association romande pour le traitement des terres agricoles par voie aérienne (ARTTAVA).

Et les sociétés d’agrochimie surfent sur la vague. «Bayer a acheté un grand laboratoire bio il y a deux ans et propose deux produits pour les grandes cultures dès 2016», révèle Bertrand de Mestral. Selon le vendeur, le traitement des vignes devrait suivre. Du côté d’Air-Glaciers, on attend les résultats fédéraux avant d’investir. A Lavaux, Nicolas Pittet prévient : «Sans hélicoptère, certaines parcelles ne pourront plus être traitées. Pourtant les maladies sont là. Et, en monoculture, on ne peut pas se permettre de perdre une récolte.» Son souhait: que Berne ôte les pamirs qui l’empêchent d’entendre les nécessités du terrain. (TDG)

(Créé: 04.06.2015, 17h30)

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http://www.winetourisminfrance.com/fr/magazine/1942_la_plus_vaste_region_oenotouristique_du_monde.htm

La plus vaste région oenotouristique du monde

Article du 03-06-2015

Avec plus de 200.000 hectares de vignes, le Languedoc-Roussillon est un des plus grands vignobles du monde. Il l’a toujours été.

Il a toujours été, dès l’antiquité, une formidable machine de guerre à produire du vin.

Il y eût des périodes d’une prospérité aujourd’hui presqu’inimaginable, telle la saga biterroise de la fin du XIXème siècle, avec ses célèbres retombées architecturales. Il y eût aussi des crises, à toutes les époques, au Moyen-Age, au cours du XXème siècle…

Une formidable machine de guerre du vin

Alors, dans cette machine de guerre, ce qu’on voit d’abord, ce sont ses impressionnantes capacités à s’adapter au fil des siècles pour coller aux besoins en quantité et en qualité des consommateurs, évidemment rois dans l’économie du vin.

Les rendements et la surface plantée se sont pliés à la demande, jusqu’à offrir quand ce fut nécessaire une « mer de vignes ».

Les structures de production et de négoce se sont en permanence diversifiées : villas, monastères, grands domaines, petits vignerons, coopératives, distilleries, vermoutheries…

Les types de vin ont varié du tout au tout, jouant de la gamme de leurs sols, géologies, altitudes, cépages… sortant aujourd’hui de la parenthèse industrielle et progressant sur la voie de la biodiversité et de la viticulture naturelle.

Le Languedoc a ainsi pu produire quand le vignoble français était décimé par le phylloxéra, quand le vin était un aliment très largement consommé, y compris par les poilus lors de la Grande Guerre, et a su, et sait, élaborer des vins pour les amateurs exigeants et passionnés du monde entier.

La logistique de la vigne languedocienne

Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est la fière richesse de la logistique de cette machine de guerre autour de la vigne et du vin, partagée par toute la région.

Même les cantons non tout-à-fait viticoles servaient la vigne : les ports bien sûr et leurs ateliers d’amphores ou leurs tonnelleries (comme à Mèze) ; mais aussi les zones plus montagneuses. Près des mines de charbon travaillaient verreries, cloutiers et certaines constructions mécaniques. Près des taillis de châtaigniers on trouvait cercliers et fabricants de piquets.

Cette machine a créé ses infrastructures de transport : ses ports ouverts à l’exportation comme à l’importation sur toute la Méditerranée ; dès le XVIIème siècle le Canal du Midi ; à partir du milieu du XIXème siècle les voies de chemin de fer, leurs ouvrages d’art et leurs compagnies rivales.

Cette machine a suscité inventeurs et inventions. On peut remonter à la blanquette de Limoux, attestée comme le plus ancien (1531) vin effervescent du monde, ou au mutage à l’origine des vins doux naturels. Il faut mentionner l’Abbé Rozier, la Société Centrale d’Agriculture de l’Hérault (avec des noms comme Henri Marès qui gagna le combat contre l’oïdium), les architectes et ingénieurs des coopératives, les Bouschet père et fils, Jules-Émile Planchon, les ampélographes comme de nos jours Pierre Galet… Wagon-foudre, charrue à sulfure de carbone ou pèse-tonneau sont nés en Languedoc.

Cette machine s’est nourrie de ses laboratoires, de ses chercheurs, de ses enseignants. Elle a a aussi connu des heures fastes en termes de communication avec ses foires viticoles, ses affichistes, son Association de propagande pour le vin.Cette histoire économique et technique magnifique, accompagnée de ses riches pages sociales, mérite de ne pas être oubliée, surtout à l’heure où tourisme culturel et tourisme industriel connaissent un engouement croissant.

C’est ce qu’il faut garder à l’esprit quand on parle d’oenotourisme en Languedoc-Roussillon.

A côté de la découverte des métiers et des cuvées des vignerons, des paysages si beaux des vignobles, de l’art de vivre rural, gastronomique, culturel et artistique des villages viticoles, il est loyal de mettre en scène et en expériences l‘histoire de cette incroyable machine de guerre du vin qui a traversé les millénaires et s’apprête à en aborder d’autres, pour faire du Languedoc-Roussillon la plus grande région oenotouristique du monde.

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Les feuillardiers ou cercliers (ou cercleurs, ou sixaniers) fabriquaient les cercles (ou feuillards) en lattes de châtaigniers qui entouraient les tonneaux et leur permettaient de mieux rouler.

On les trouvait dans les régions de forêts près des vignobles et des régions de cidre ; en Charente, Limousin, Dordogne, Sologne, Haute-Bretagne, Normandie, Haut-Languedoc… Une partie du Parc naturel régional Périgord Limousin se nomme d’ailleurs le Pays des feuillardiers.

Ils étaient installés en forêt pour travailler les jeunes pousses de châtaigniers (ou parfois de coudrier). Sur l’emplacement de son chantier, le feuillardier construisait une cabane. Il réalisait aussi des travaux de vannerie, des tuteurs…

L’activité et la production du métier de feuillardier sont présentés à la Maison du Châtaignier, à Châlus (Haute-Vienne).
Au Musée de la Paysannerie à Baguer-Morvan (Ille-et-Vilaine), au Musée du Cidre (Côtes-d’Armor), dans les musées de Saint-Yrieix-la-Perch (Haute-Vienne) ou de Saint-Gervais-sur-Mare (Hérault)…sont présentés les outils du cerclier ; notamment son spectaculaire couteau, la plane, si tranchant que le cerclier devait se protéger par un plastron en bois.

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Marmandais : la Cave poursuit sa montée en gamme

http://www.sudouest.fr/2015/06/04/la-cave-poursuit-sa-montee-en-gamme-1940542-3755.php

En intégrant le Château Beaulieu, la coopérative souhaite développer son image de vin de qualité, tout en continuant d’innover et de se développer. A mi-saison, les perspectives de la Cave du Marmandais sont très bonnes. L’intégration, il y a quelques mois, du Château Beaulieu sur la rive gauche de la Garonne, est venue compléter l’offre haut de gamme que proposait la rive droite avec le Château Bazin. « Notre politique est de travailler sur le qualitatif, insiste Frédéric Costella, directeur de la Cave. Le Château Beaulieu est une référence sur l’appellation et c’était aussi un pari humain de l’intégrer à la coopérative.

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Procédure nationale d’opposition Cour Cherverny – Doc Inter Rhône Vieillissemen

Influence condition conservation vins (Clic)

CAHIER DES CHARGES DE L’APPELLATION D’ORIGINE CONTRÔLÉE « COUR-CHEVERNY » (Clic)

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Indre-et-Loire – Viticulture

Du vouvray à 25 euros qui sera vendu en vin de table ! Deux ténors du vignoble ligérien, Jacky Blot et François Chidaine, doivent vendre leur vouvray en “ vin de table ”. Parce qu’ils le vinifient à Montlouis.

02/06/2015 05:46

Jacky Blot et François Chidaine s’estiment « victimes d’une discrimination évidente de la part du syndicat des vins de Vouvray ». Ils engagent une action en justice. – dr

Voilà une affaire qui pourrait bien secouer le petit monde tranquille et silencieux de la viticulture… L’histoire a pour cadre l’un des plus prestigieux terroirs du Val de Loire : vouvray. Deux éminents vignerons du vignoble ligérien, Jacky Blot et François Chidaine, qui élèvent des vignes à Vouvray mais vinifient leur vin dans leurs chais de Montlouis, se sont vu interdire la commercialisation de leurs vins sous l’appellation vouvray. Seule la mention « Vin de France », habituellement réservée aux vins de table, leur est autorisée. Pour des nectars vendus entre 15 et 25 € le flacon en sortie de cave, ça fait désordre.
Les deux viticulteurs ne sont pas n’importe qui sur les bords de Loire. En vingt-cinq ans, ils ont hissé l’appellation montlouis à un statut jamais atteint. Leur réussite, rive gauche, leur a fourni l’ambition d’aller tester leur talent rive droite, à Vouvray. Avec, là encore, un succès évident. A l’image du « Vouvray Clos de Venise » de Jacky Blot, élu meilleur vin blanc sec de France par le guide Bettane et Desseauve, en 2011.« Mais c’est surtout le fait que l’image de montlouis passe loin devant celle du vouvray qui les saoule », affirme Jacky Blot. Qui saoule qui ?
« Une partie des gens du syndicat des vins de Vouvray, qui veulent nous faire trébucher. Ce que nous faisons, transporter des raisins sur quelques kilomètres d’une appellation à l’autre, des milliers de vignerons le font partout en France sans problème », affirme le viticulteur. « Ils nous ont toujours considérés comme des étrangers. On a toujours eu du mal à se faire accepter. Et le montlouis s’est affranchi de l’image du vouvray, pour la dépasser maintenant. C’est cela qu’ils ne supportent pas », assure François Chidaine.
Jacky Blot a écrit à tous ses clients, particuliers, cavistes, grands restaurants, pour les prévenir de la situation. « Malheureusement pour eux, écrit-il, évoquant ses confrères de Vouvray, à chaque dégustation se glissaient trop souvent dans les premières places deux vignerons de Montlouis-sur-Loire, qui auraient fait preuve d’outrecuidance en osant s’installer rive droite… » Et d’enfoncer le clou : « Nous vous présenterons cette année des Vins de France. Ils étaient sans doute trop bons pour revendiquer l’appellation vouvray… »

«  Ils se sont fait pincer…  »

De son côté, le président du syndicat des vins de Vouvray, Jean-Michel Pieaux, n’a pas du tout la même lecture. « Ces deux vignerons sont en litige avec l’Inao (*), qui a missionné un organisme pour effectuer un contrôle, comme c’est la règle. Ils veulent faire un procès à l’AOC vouvray alors qu’ils savaient l’un et l’autre que s’ils continuaient à ne pas se plier aux règles du cahier des charges de l’AOC, ils se feraient pincer. Tous les viticulteurs sont contrôlés au moins une fois dans l’année. François Chidaine a décidé depuis deux ans de ne plus vinifier son raisin à Vouvray, quant à Jacky Blot, je l’ai averti il y a un an que sa dérogation était terminée… »
L’affaire n’en restera pas là. Les deux vignerons qui estiment qu’« au syndicat, on a changé les règles pour se défaire de nous deux » ont pris deux avocats pour entamer une action en justice.

(*) Institut national des appellations d’origine.

Pascal Landré
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 Château Beychevelle : Grand Cru Classé en 1855

In Vino Veritas
Publié par Alain Dehez

Grand Cru Classé en 1855, Château Beychevelle, surnommé le « Versailles of the Médoc » en hommage à l’élégance de son architecture et de ses jardins à la française, ne pouvait que produire un vin d’excellence. Un vignoble exceptionnel de 90 hectares de graves garonnaises profondes, une tradition viticole qui remonte au Moyen-Age et un vigilant travail de sélection etd’élevage permettent de mener le vin à sa perfection.

Une terre d’hommes de pouvoir

Beychevelle, dont l’âme a été forgée par trois siècles d’histoire, a toujours appartenu à de puissantes familles qui ont successivement marqué de leur sceau la vie économique, politique et culturelle de Bordeaux et sa région, bien au-delà des frontières.

Au Moyen Âge déjà, sous les Comtes de Foix-Candale, son vin quittait le port situé au bas du jardin pour gagner l’Angleterre, les Flandres et les pays germaniques. L’Evêque François de Foix-Candale fit construire le château en 1565. Sa nièce, héritière, épouse Jean-Louis de Nogaret de la Valette, premier Duc d’Epernon, mignon du Roi Henri III, successivement gouverneur de Provence et de Guyenne.Château Beychevelle - Grand vin de Bordeaux

De Nogaret de la Valette, était un homme tout-puissant puisque, selon la légende, les navires passant devant son château devaient baisser leurs voiles en signe d’allégeance. D’où le nom de « Baisse-Voile » devenu Beychevelle.

La naissance d’un Grand Cru Classé

Le domaine passe alors aux mains de Jean-Baptiste d’Abadie, Baron de Lamarque et Beychevelle, Président du Parlement de Bordeaux, qui replanta la vigne après la terrible gelée de 1709.

Son neveu, Etienne-François de Brassier, Baron de Lamarque et Beychevelle, Conseiller au Parlement, hérite de la propriété en 1717. Passionné par le vin, il sut mettre en valeur le vignoble et exploiter au mieux la situation privilégiée du château en bordure de l’estuaire. Il est en effet à l’origine de la construction du port de Beychevelle.

En 1787, Delphine-Catherine de Brassier, Baronne de Budos, Beychevelle, devint la nouvelle propriétaire. Elle parvint à maintenir le domaine intact dans la tourmente révolutionnaire.

Une notoriété internationale

Pierre-François Guestier, négociant bordelais, Pair de France, maire de Saint-Julien fit l’acquisition du château en 1825. Celui-ci s’attacha à rendre au vin de Château Beychevelle le rang qu’il occupait au début du siècle et ses efforts furent récompensés par l’attribution d’une médaille d’or en 1866.

En 1875, ses héritiers vendirent le domaine à un riche banquier parisien, Armand Heine, cousin du poète allemand Heinrich Heine. Il fit construire l’aile nord du château et poursuivit l’œuvre de son prédécesseur dans la recherche de la qualité. Il replanta le vignoble après le désastre du phylloxéra.

Sa fille Marie-Louise épouse le député Charles Achille-Fould en 1890. Surmontant les difficultés commerciales du début du 20ème siècle, il accrut le prestige des vins de Beychevelle qui bénéficièrent d’une véritable explosion de prix et de demandes après la première guerre mondiale.

A la mort de Charles, son fils Armand prend progressivement la direction du domaine. Ministre au début des années 30, Armand Achille-Fould sut faire face à la crise mondiale.

Son fils Aymar Achille-Fould arrive aux commandes en 1970. Ministre des postes et député, il décentralise à Saint-Laurent les services de fabrication de l’annuaire du téléphone, créant ainsi plus de 300 emplois. Sur les conseils du Professeur Peynaud, il met en place une rigoureuse politique de sélection qui donne naissance en 1974 au deuxième vin : Amiral de Beychevelle.

En 1984, le groupe GMF prend une participation minoritaire dans le capital de la société et rachète 89 % des parts à la mort d’Aymar Achille-Fould en 1986. Les 11 % restants appartiennent à la Caisse de Retraite de la Société Générale.

Une nouvelle Ere

Château Beychevelle appartient aujourd’hui à Grands Millésimes de France, qui est détenu à parité par les groupes CASTEL et SUNTORY.

Le Groupe Castel, spécialiste international de la boisson et la société japonaise Suntory, l’une des plus importantes affaires de vins et spiritueux dans le monde détiennent chacun 50% de Grands Millésimes de France, Société Anonyme au capital de 89 128 338 € constituée en 1988.Château Beychevelle - Grand vin de Bordeaux

Grands Millésimes de France a pour vocation de contrôler des sociétés viti-vinicoles (propriétés et/ou affaires de négoce) situées dans des régions de production de grand prestige. Sa philosophie est plus la recherche constante d’une grande qualité dans le respect des traditions que la course au volume et au chiffre d’affaires.

  • Château Beychevelle, Grand Cru Classé de Saint-Julien (90 ha de vignes), géré par Philippe Blanc, Ingénieur Agronome.
  • Château Beaumont, Cru Bourgeois du Haut-Médoc (114 ha de vignes), dirigé par Etienne Priou, 15 ans d’expérience à la direction de domaines viticoles.
  • Barrière Frères, maison de négoce bordelaise à Ludon-Médoc dirigée par Laurent Ehrmann, Directeur Général et Aymar de Baillenx, PDG.
  • Vins-fins.com, l’un des principaux acteurs de vente de vins à distance en France.

Grands Millésimes de France, dont le rôle est de mobiliser et de coordonner les ressources humaines, techniques et commerciales des différentes sociétés, est gérée depuis sa création par Aymar de Baillenx.

* L’emblème du château Beychevelle est un navire à proue de griffon baissant la voile – le griffon était le gardien du cratère de vin de Dionysos dans la mythologie grecque.

Un nouveau chai au service de la vigne

Château Beychevelle, Grand Cru Classé de Saint-Julien, vient de débuter d’importants travaux de rénovation dont les plans ont été confiés à l’architecte bordelais Arnaud Boulain du cabinet BPM.

A l’origine de ce projet, il y a un long travail de réflexion grâce auquel nous avons approfondi nos connaissances du vignoble de Château Beychevelle. Des études de sol rigoureuses et une nouvelle cartographie plus précise nous ont permis d’identifier nos différents terroirs et d’adapter notre travail à leurs typicités.

Le nouveau chai de Château Beychevelle, véritable outil au service de la vigne, en est la suite logique. Construit sur deux niveaux, il comprendra un immense cuvier de 1250 m2 où une soixantaine de cuves inox de différentes capacités à double peau rendront possible une sélection parcellaire et intraparcellaire d’une extrême précision.

Des manipulations plus douces, par le biais de l’utilisation de la gravité, et moins fréquentes permettront aux grands terroirs de Beychevelle d’exprimer toute leur finesse et leur élégance. Le vignoble est au coeur de ce projet avec la création d’un cuvier en verre ouvert sur les vignes.

Ces travaux s’achèveront avec la création d’un pôle réceptif en juillet 2016.

La démarche viticulture raisonnée

Grâce à la volonté de sa direction et à l’implication de tout son personnel, le Château Beychevelle a obtenu la qualification au titre de l’ « Agriculture Raisonnée ». L’objectif est de tendre vers une viticulture « propre » respectueuse de l’environnement et des hommes. La viticulture, de nos jours, subit des crises multiples. Elle n’est pas toujours jugée très respectueuse de l’environnement. Elle doit donc gagner la confiance du consommateur de plus en plus méfiant vis-à-vis de ses pratiques de production.

Ce type de production est donc basé sur les principes suivants :

  • Respecter la réglementation en vigueur,
  • Préserver l’environnement,
  • Entretenir et aménager les structures paysagères,
  • Assurer la traçabilité des pratiques viticoles,
  • Assurer une maturation optimale du raisin par un raisonnement des travaux sur souche et en vert,
  • Assurer l’hygiène de la cave et la traçabilité du vin.
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Bollinger a illuminé la nuit de l’éclipse

Publié le 02/06/2015 par Frédéric Durand-Bazin
Bollinger
Photo : DR

« Nous avons patienté dix ans avant de sortir cette cuvée »

Stratosphérique ! Ce pourrait être un superlatif pour le millésime 2005 de La Grande Année de Bollinger, sortie cette année en blanc et en rosé. Et pour cause ! La maison champenoise avait décidé, le 20 mars dernier, de profiter de l’éclipse totale du Soleil pour lancer ses deux nouvelles cuvées. Pas n’importe où ! Direction les cieux, à 14.900 mètres au-dessus des îles Féroé, 4 minutes dans le noir, une coupe de La Grande Année 2005 à la main.

Excessif ? Au contraire. « La philosophie de Bollinger tient en quelques mots : Life can be perfect. Nous avons seulement souhaité passer de l’incantation à l’action », résume Jérôme Philipon, président de Bollinger. La maison avait convié une fan de la maison à venir partager cet instant de clair-obscur. Penelope Yeatman-Eiffel s’est vue propulsée à près de 15.000 mètres d’altitude pour goûter aux délices des deux nouvelles cuvées. Le vin aurait, dit-on, un goût différent dans le ciel. Perdrait-il toute saveur ? Assurément pas ! Là-haut, La Grande Année 2005 a exhalé des notes aériennes d’écorce d’orange, d’épices, d’ananas frais, puis de fruits rouges et de fraise. La bouche est franche. « Nous avons patienté dix ans avant de sortir cette cuvée », explique Gilles Descôtes, le chef de cave. Il insiste : « Bollinger ne commercialise que quatre ou cinq millésimes de La Grande Cuvée par décennie. Les précédents : 2000, 2002 et 2004. Et il n’y aura ni 2009, ni 2010, ni 2011. »

La Grande Année Rosé 2005, va-t-elle éclipser ses aînées ? C’est indéniablement un grand vin, élaboré avec 5% de vin rouge de la Côte aux Enfants, une parcelle de pinot noirvinifié en rouge par Gilles Descôtes. Il s’agit là d’un rosé de caractère. Bien sûr, vous n’êtes pas obligé d’aller toucher la Lune du bout des doigts pour apprécier ces nouvelles cuvées. Elles sont tout aussi renversantes les deux pieds sur terre !

 

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Le vignoble en terrasses de Sion sera sauvegardé

Le canton du Valais contribue au financement de la sauvegarde du vignoble en terrasses de Sion © Keystone

Le canton du Valais contribue au financement de la sauvegarde du vignoble en terrasses de Sion © Keystone

02.06.2015 https://www.laliberte.ch/news-agence/detail/le-vignoble-en-terrasses-de-sion-sera-sauvegarde/286852#.VW7xHufkK4E
Le canton du Valais contribue à la sauvegarde du vignoble en terrasses de Sion. Une première étape de travaux, pour remettre en état des tronçons de murs en pierres sèches, débutera après les vendanges de cette année.

Les travaux se concentrent sur la partie la plus spectaculaire du vignoble de Sion. Le coût total de cette première partie est évalué à 1,3 million de francs. L’assainissement va toucher 1270 mètres carrés de murs en pierres sèches, dont une moitié d’une hauteur dépassant les trois mètres, communique mardi l’Etat du Valais.

Le canton et la Confédération contribuent au financement pour près de moitié. La ville de Sion prend à sa charge le solde et assume la fonction de maître d’ouvrage. Le vignoble du chef-lieu valaisan s’étend sur 375 hectares et compte 60 kilomètres de murs en pierres sèches.

Effort de sauvegarde

La remise en état globale coûtera 23 millions de francs. Ce montant englobe également un assainissement du réseau d’irrigation et la rénovation de voies d’accès. L’implication du canton s’inscrit dans la continuité de sa politique de sauvegarde des vignes en terrasses et des murs en pierres sèches.

Le manque de moyens financier, les réfections antérieures avec des matériaux divers, la perte de savoir-faire contribuent à l’abandon progressif de ces surfaces viticoles. Or le canton estime que ce type de vignoble fait partie des biens culturels du Valais, de valeurs paysagères et de substance socio-culturelle menacées.

D’autres vignobles bénéficient également de l’appui financier du canton. Des projets sont en cours dans huit communes entre Martigny et Visperterminen.

ATS

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Bordeaux : Winewoo, le « Shazam » du vin, soupçonné d’avoir piraté des milliers de données

Le 15 juin, la société qui a lancé Winewoo comparaîtra en justice. Elle est soupçonnée d’avoir « aspiré » plusieurs milliers de fiches de dégustation de vin de sa concurrente Smartcave

Le 15 juin, au lendemain de l’ouverture de Vinexpo, le tribunal correctionnel de Bordeaux aura à juger une affaire mêlant l’univers du vin à celui d’internet. Au cours de cette audience, la société bordelaise Kasual Business, comparaîtra pour « atteinte aux droits de producteur de données et recel. » En ligne de mire : son application Winewoo. Présentée comme le « Shazam » du vin, celle-ci permet de reconnaître un cru et ses caractéristiques en le photographiant.Plus précisément, Kasual Business, représentée par ses deux dirigeants David Ducourneau et Philippe Foix, devra s’expliquer sur les soupçons qui pèsent sur elle. En l’occurrence : « l’aspiration » de plusieurs milliers de fiches de dégustations de vins de sa concurrente, Smartcave, fondée en 2011, par Audrey Gribelin. C’est elle qui a porté plainte après avoir découvert plusieurs de ses données sur Winewoo. Et pas n’importe quelles données : de faux vins, spécialement mis en ligne contre d’éventuels pirates informatiques.Récit.

28 janvier 2015 : la stupeur

Audrey Gribelin le dit sans détour : cette date restera gravée dans sa mémoire. Ce 28 janvier 2015, elle décide de regarder les contenus de ses concurrents. Lancée en juin 2011, son application Smartcave, qui a été téléchargée plus de 100 000 fois, propose d’aider ses clients à déguster leur vin au bon moment. Son créneau est là : fournir des informations pratiques sur les crus : garde, apogée… Ce soir-là donc, après avoir consulté plusieurs sites internet, elle ouvre l’application Winewoo mise en ligne en décembre 2014. Très vite, un vin l’intrigue. Et pour cause, il s’agit d’un des siens. En effet, pour se protéger, elle a « piégé » sa base de données de crus qui n’existent pas. « Là, je tape mes quatre faux vins et tous apparaissent ». Pour l’ancienne négociante, dont le nom de famille a longtemps été associé à celui du château Fieuzal à Léognan, la nuit sera blanche.

29 janvier 2015 : l’intrusion identifiée

Le lendemain de sa découverte, elle organise sa défense. Et prévient un huissier, ses avocats Mes Jacques Vincens et Stéphane Despaux et les développeurs en charge de son site internet. Ces derniers confirment son mauvais pressentiment : son site a bien été piraté. Et sa base de données siphonnée. Les informaticiens datent l’attaque à début décembre 2014. Et surtout identifient l’auteur grâce à  l’adresse IP de son ordinateur, l’équivalent de la plaque d’immatriculation d’un véhicule.

30 janvier 2015 : le constat d’huissier

Dans la foulée, elle sollicite Didier Fauvel, huissier de justice à Bordeaux. Ce dernier procède à plusieurs captures d’écrans de l’application Winewoo. Dans son rapport auquel nous avons eu accès, les faux vins mis en place par Audrey Gribelin apparaissent. Soit : le château Bélisque, le château Lympiade, le château des Espoirs, et le château Vieillesse Ennemie. Malgré l’évidence des jeux de mots, ces vins inventés de toutes pièces n’ont pas alerté les dirigeants de Winewoo.

Les faux vins d’Audrey Gribelin sur l’application Winewoo.

11 février 2015 : dépôt de plainte

Après avoir accumulé ces différents éléments, Audrey Gribelin dépose plainte au commissariat. L’affaire prend alors une tournure judiciaire. Les enquêteurs commencent à s’intéresser à la société qui a lancé Winewoo : Kasual Business, installée rue de Cursol à Bordeaux.

17 février 2015 : garde à vue

Six jours après le dépôt de plainte, les choses s’accélèrent. Les policiers, qui ont identifié l’auteur présumé du piratage de Smartcave – grâce à son adresse IP -, se présentent à son domicile à l’aube. Ils perquisitionnent son logement et le placent en garde à vue. L’homme est salarié de Kasual Business. Surtout, lors de sa garde à vue, il reconnaît l’intrusion dans le système informatique de Smartcave et la reproduction de sa base de données. Laquelle compte près de 55000 fiches de dégustation. Selon nos informations, le salarié a alors indiqué que cette décision de récupérer des données sur internet avait été prise lors « d’une discussion avec toute l’équipe ». Le site de Smartcave étant facilement piratable, cela lui « a permis d’extraire les données de chaque page ».

2 mars 2015 : nouvelle audition

Ce 17 février, Philippe Foix, l’un des deux codirigeants, sera également entendu en qualité de témoin. Le 2 mars 2015, c’est au tour de David Ducourneau de se présenter devant les enquêteurs. Lors de son audition, il reconnaît que son salarié « a capté l’ensemble de la base de données de Smartcave ». « Je reconnais, poursuit-il, avoir été avisé par la suite de cette captation de données et ne pas en avoir mesuré les conséquences ». Il ajoute : « Je tiens à préciser qu’il n’y a pas eu d’intrusion illégale mais simplement copiage de données exposées sur le web. Je reconnais que la SARL Kasual Business a recelé ces données obtenues après les avoir intégrées pour partie, soit 6608 fiches, dans sa base de données et complétées par la suite. »

Pas de commentaires chez Kasual Business

Ce mardi, Philippe Foix, joint au téléphone, nous a indiqué qu’il ne souhaitait pas faire de commentaires, ni nous donner le nom de son avocat. Nous avons également tenté de joindre David Ducournau. Par SMS, il a nous répondu : « Nous avons en effet été convoqués par le TGI. Nous laissons la procédure se dérouler comme il se doit. »

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Le rosé représente désormais 30% des vins consommés en France

 

par Armelle Levy

Avec l’arrivée du mois de juin, on sort le vin rosé ! Selon la dernière enquête que RTL vous dévoile à l’occasion du Salon du vin – le « Winelab » – à Paris, le rosé représente maintenant 30% des vins que l’on consomme. C’était seulement 17% il y a encore dix ans. On en boit même trois fois plus qu’il y a vingt ans.
Le rosé n’est plus vraiment considéré comme un vin d’été. On en boit désormais toute l’année. Cette boisson est une spécialité française, née en Provence. La France demeure le premier pays producteur de rosé au monde. Mais la production s’est étendue à de nombreuses régions et à de nombreux pays. L’Italie, l’Espagne et les États-Unis se sont mis à en produire aussi.

Aujourd’hui, on en consomme plus qu’on en produit, donc on est obligé d’en importer. Résultat : la France est le premier pays consommateur de rosé au monde, mais aussi le premier pays producteur, et également le premier importateur de rosé dans le monde.

Un vin compliqué à faireCela n’a l’air de rien, mais en réalité, le rosé est un vin très compliqué à faire. Vous partez d’un raisin qui sert à faire le vin rouge, pour lui donner la fraîcheur du vin blanc. C’est toute une technique qui s’est transmise chez les viticulteurs, de la Provence au Languedoc, en passant par le Val-de-Loire, la Bourgogne et le Bordelais. Le rosé a gagné en qualité. On en trouve des pas très chers (à 5 euros) et très bien faits. Le rosé qu’on importe, c’est surtout le premier prix.

Le vin rosé est tant à la mode parce que contrairement aux vins rouges, c’est un vin facile à boire. On peut le choisir sans faire appel à un sommelier. Il séduit davantage les femmes et les jeunes, comparé aux autres vins. Mais il faut surtout pas le laisser vieillir en cave, sinon il devient oxydé et tout fatigué.
Donc dans vos foire aux vins, choisissez plutôt du rosé 2014. À consommer bien sûr avec modération.

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Les 5 choses que vous ne savez pas sur le bouchon de liège

Publié le 01/06/2015 par My Vitibox
A savoir sur le liège
Photo : DR

« 10 kilos de liège produits chaque seconde »

1. On ne coupe pas les arbres pour récolter le liège…

… on prélève l’écorce directement sur le tronc, cela s’appelle l’écorçage. Ce mode de prélèvement traditionnel du liège, réalisé manuellement, ne fait pas souffrir l’arbre et ne le metpas en danger car le liège se régénère naturellement ! On l’aide juste à se déshabiller pour l’été… et il refait ensuite progressivement sa garde-robe tout seul, jusqu’à la prochaine levée 9 ans plus tard !

2. Le liège est le mode de bouchage préféré pour 84% des consommateurs de vin !

Léger, imperméable aux liquides, compressible, élastique, imputrescible et 100% naturel, le bouchon de liège apporte une véritable valeur ajoutée aux vins en permettant la micro-oxygénation, facteurs clés d’un bon vieillissement du vin. C’est donc tout naturellement qu’il s’impose en leader incontesté sur le marché du bouchage avec 74% des parts.

3. Les forêts de chênes lièges exploitées sont de véritables puits à carbone pour lutter contre la pollution!

Saviez-vous qu’un chêne-liège « exploité » absorbe jusqu’à 4 fois plus de CO2 qu’un arbre non exploité. On estime que la forêt de chênes lièges fixe ainsi jusqu’à 14 millions de tonnes de CO2 par an !

4. Le bouchon de liège est 100% recyclable

Un réseau national de collecte de bouchons de liège usagés a été tissé ces dernières années en France. Les bouchons collectés sont revendus par les centres de collecte aux bouchonniers français. Le liège recyclé et broyé en granulé sera utilisé comme matériel isolant ou encore dans l’aéronautique ou l’automobile pour sa légèreté. L’argent récolté permettra de financer des actions humanitaires, caritatives (lutte contre le cancer) ou en faveur du développement durable comme la plantation de chênes-liège dans le sud de la France par l’Institut Méditerranéen du Liège. Pour en savoir plus, rendez-vous sur Planète Liège

5. 10 kilos de liège sont produits chaque seconde

Saviez-vous que la production mondiale de liège représentait près de 10 kilos de liège produits chaque seconde, soit 300.000 tonnes récoltées par an ?
Sachant qu’il faut 15 kilos de liège pour produire 1.000 bouchons…faites le calcul !

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« Le Midi viticole » de Yannick Séguier en compétition à Oenovidéo

Le 01 juin à 11h18 par C. L. | Mis à jour le 01 juin

Une scène du tournage reconstituant une manifestation viticole à Camplong.
Une scène du tournage reconstituant une manifestation viticole à Camplong. PHOTO/Archives lindependant.fr

Le film « Le Midi viticole » de Yannick Séguier est nominé au Festival international Oenovidéo qui se déroule à L’Abbaye de Cluny du 11 au 14 juin. Il sera présenté le jeudi 11 juin à 15h. Ce festival international est consacré à la valorisation d’oeuvres sur la vigne et le vin.

Des grecs importateurs de vins à l’implantation du vignoble romain en province narbonnaise, des moines défricheurs aux vins de chaudière, de la monoculture industrielle du XIXe siècle aux ravages du phylloxéra, de l’Eldorado du vin à la révolte de 1907, des premières coopératives à l’hécatombes de 14/18, ce film raconte la formidable épopée à l’origine de l’identité de la région. Ce long métrage passionnant raconte l’histoire du Midi viticole en le replaçant dans son contexte. Yannick Séguier, originaire de Fabrezan, a tourné dans la région avec notamment de nombreux figurants locaux.

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Nouvelle revue dédiée au vin publiée par Bettane et Desseauve

en magnum ,a nouvelle revue papier dédiée au vin de bettane et desseauve

En Magnum, le revue dédiée au vin publiée par Bettane et Desseauve sortira dans les kiosques le 4 juin.

Thierry Desseauve, directeur de la publication explique le projet:

L’idée de créer ce magazine est née du succès et de la structuration numérique de notre activité. Nous voulons proposer à notre public une offre d’abonnement de type club, avec un accès à nos événements, nos publications numériques, et à d’autres contenus comme le guide papier et un beau magazine.
Nous avions également l’envie de refaire un peu de papier.
C’est un magazine destiné à devenir rapidement trimestriel. La presse spécialisée dans le vin est devenue une presse professionnelle, très « B to B ». Nous pensons qu’il y a quelque chose à faire pour les amateurs de vins. Nous voulons faire un journal qui retransmette le plaisir, avec un vrai focus sur l’image.

– See more at: http://www.mon-viti.com/content/en-magnum-la-nouvelle-revue-dediee-au-vin#sthash.5qnxIKHw.dpuf

Bettane et Desseauve

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Le verre à Rosé de Provence de Riedel

 

 

Le verre Vinum Extreme Rosé s’est imposé comme étant le plus à même de sublimer la palette aromatique et la fraîcheur qu’offrent les vins rosés. Un long travail, initié par Georg Riedel et aujourd’hui concrétisé par Maximilian J. Riedel. La collection se compose de verres au design long et élancé, à la jambe fine mais la base large, pour offrir une excellente stabilité. Sept verres Vinum Extreme ont ainsi vus le jour : Cabernet, Syrah, Pinot Noir, Champagne, Oaked Chardonnay, Sauvignon blanc/Riesling et enfin le verre Rosé, développé également pour la dégustation de icewine.

www.shopriedel.com

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

11 Décret n° 2015-541 du 15 mai 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Picpoul de Pinet »
 http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030595966&dateTexte=&categorieLien=id

 

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Un rapport demande le renvoi de la candidature des « climats » de Bourgogne à l’Unesco

Publié le 16 mai 2015 à 08:48Mis à jour le 16 mai 2015 à 08:48

http://www.macommune.info/article/un-rapport-demande-le-renvoi-de-la-candidature-des-climats-de-bourgogne-a-lunesco-123353

Un rapport d’expertise a rendu un avis de renvoi de la candidature des « climats » de Bourgogne au Patrimoine mondial de l’Unesco, a annoncé vendredi 15 mai 2015 l’association porteuse du projet, qui estime que cette décision est « une bonne nouvelle ».

« C’est une bonne nouvelle pour la Bourgogne car la valeur universelle exceptionnelle des climats ainsi que son authenticité, son intégrité et les conditions de gestion sont reconnues »dans le rapport d’expertise de l’Icomos (Conseil international des monuments et des sites), dont l’avis est uniquement consultatif, a fait valoir l’association.

Le vignoble bourguignon se caractérise par un grand nombre de lieux-dits et de parcelles aux sols et à l’ensoleillement très variés qui caractérisent les cépages et lui valent la renommée mondiale de ses vins. Délimités par des murets, ces lieux-dits et parcelles sont appelés « climats ».

« L’avis de renvoi porte sur deux recommandations principales visant à : étendre les protections réglementaires à l’ensemble du bien proposé à l’inscription; finaliser le plan paysager concernant le bassin carrier situé en zone tampon », a-t-on précisé dans un communiqué. « Forte de cet excellent rapport d’expertise, la  France maintient son objectif d’obtenir l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, lors de la 39ème session du Comité qui se tiendra à Bonn (Allemagne), du 28 juin au 8 juillet 2015 », a assuré l’association.

Les coteaux, maisons et caves de Champagne sont également candidats à l’inscription. Le vignoble français est déjà représenté sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco par Saint-Emilion depuis 1999.

(Source : AFP)

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Vignoble. Pas de cépage ajouté au Muscadet d’entrée de gamme

 

http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/vignoble-pas-cepage-ajoute-au-muscadet-dentree-gamme-15-05-2015-210036

Le projet d’ajout d’un cépage accessoire, à hauteur de 10 %, est abandonné, devant l’opposition de nombreux viticulteurs. L’organisme de gestion relance une concertation sur l’avenir de l’entrée de gamme.

  Qu’est-ce que le muscadet d’entrée de gamme ?

Le muscadet se décline en trois échelons : l’entrée de gamme est constituée par l’AOC (appellation d’origine contrôlée) muscadet, qui représente environ 150 000 hectolitres par an.

Sur la deuxième marche, se dressent les appellations régionales (environ 250 000 hectos par an), élevées le plus souvent sur lie. Ce qui procure le fameux perlant, qui fait merveille sur fruits de mer et poissons : AOC Sèvre et Maine, Coteaux de la Loire, Côtes de Grandlieu.

Et au sommet, règnent les crus communaux (autour de 15 000 hectolitres par an).

Quel est le problème de l’entrée de gamme ?

Même si certains viticulteurs parviennent tant bien que mal à en vivre, la valorisation de ces vins, commercialisés en majorité auprès du négoce, reste insuffisante. Un viticulteurlâche : « Le négoce boude le muscadet. Il préfère souvent acheter des vins, qui ne sont pas en AOC, et qu’il juge plus intéressants en terme de prix. Nous, on ne compte plus sur le négoce pour nous sortir des difficultés ! »

Par ailleurs, le muscadet d’entrée de gamme est, en partie, une production « de repli », autrement dit des muscadets vinifiés en appellation régionale. Invendus en fin de campagne, ils sont finalement commercialisés en entrée de gamme.

« Ces vins de repli sont plus structurés et complexes, et témoignent de l’excellence du savoir-faire des viticulteurs du pays nantais, explique un fin connaisseur du Vignoble. Autant ils sont bien adaptés aux appellations régionales, autant ils ne correspondent pas à la demande de vins d’entrée de gamme, légers, pimpants, aromatiques… »

Qu’ont fait les instances du muscadet pour répondre à ce problème ?

Le Sdaoc, l’organisme de gestion du muscadet, et ses partenaires, songent à faire évoluer le cahier des charges de l’appellation. Il s’agit de clairement différencier les appellations régionales et l’entrée de gamme.

Et d’orienter cette dernière vers des vins à boire jeunes, souples et fruités. Pour cela, le Sdaoc a lancé depuis deux ans des démarches auprès de l’Inao, l’Institut national des appellations d’origine.

Qu’a proposé le Sdaoc ?

En janvier dernier, il a présenté un nouveau dossier au comité régional de l’Inao. Le syndicat a proposé de rebaptiser l’entrée de gamme « muscadet de Nantes ». Une façon de renforcer l’identité du vin. Le muscadet est l’un des rares breuvages qui ne porte pas le nom de sa région de production. Autre proposition : diminuer un peu le degré, pour répondre à une demande croissante de vins moins alcoolisés. Le muscadet ne peut pas dépasser 12 degrés. Pour l’entrée de gamme, la limite maximale serait fixée à 11,5 degrés.

Le Sdaoc a aussi suggéré d’accroître un peu la teneur en sucre résiduel. Ou encore d’interdire la production sur lie pour l’entrée de gamme. L’existence de ce petit volume (environ 1 000 hectolitres) ne contribue pas à la clarification des produits. Enfin, le Sdaoc a proposé, toujours pour l’entrée de gamme, d’ajouter au melon de bourgogne, le monocépage du muscadet, un cépage accessoire à hauteur de 10 % : colombard, chardonnay ou sauvignon gris.

Qu’est-il advenu de ces propositions ?

Faute de quorum, l’Inao ne s’est pas prononcé en janvier. En revanche, la proposition de rajout d’un cépage accessoire a engendré, à travers le Vignoble nantais, d’importantes réticences chez de nombreux viticulteurs, attachés au monocépage, constitutif de l’identité de l’appellation. Le Sdaoc a donc abandonné ce projet d’assemblage. Et repris à zéro toute la réflexion sur l’avenir de l’entrée de gamme, en « impliquant tous ses vignerons ». L’objectif, écrit aujourd’hui l’organisme de gestion, est de « faire émerger un projet co-construit et partagé par la filière pour la fin 2015 ».

Jacques SAYAGH

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http://www.lessentiel.lu/fr/news/luxembourg/story/Une-AOP-plus-stricte-pour-booster-les-vins-locaux-11823285

VITICULTURE AU LUXEMBOURG

05 mai 2015 14:40; Act: 05.05.2015 16:22 Print

Une AOP plus stricte pour booster les vins locaux

LUXEMBOURG – L’attribution de l’Appellation d’origine protégée «Moselle luxembourgeoise» sera désormais soumise à des critères plus stricts, a détaillé l’Institut viti-vinicole.

storybildRobert Ley, directeur de l’Institut viti-vinicole, Fernand Etgen, ministre de l’Agriculture et de la Viticulture et André Mehlen, contrôleur des vins à l’Institut viti-vinicole. (photo: L’essentiel)

Si la consommation moyenne de vin augmente de manière régulière au Luxembourg, les vins luxembourgeois ne bénéficient pas de cet effet. Les chiffres sont éloquents. En 2014, 60 000 litres de vins produits au pays étaient consommés au Luxembourg, contre 75 000 en 2012. Un résident buvait en moyenne 10,7 litres de vins luxembourgeois en 2014, soit trois fois moins qu’il y a 25 ans. Le Luxembourg souffre de la concurrence des producteurs étrangers. Conséquence directe de cette évolution, un nouveau système de qualité pour les vins de l’Appellation d’origine protégée «Moselle luxembourgeoise» vient d’être mis en place. Un système beaucoup plus strict qu’auparavant.

Vous êtes fan de vin luxembourgeois? Découvrez des vins locaux et internationaux lors de la Foire de printemps qui se tiendra du 9 au 17 mai, à Luxexpo, au Kirchberg.Tous les vins dont le rendement est supérieur à 100 hl/ha ne pourront plus bénéficier de ce label. Avant cela, la barre était fixée à 120 hl/ha. «Plus le rendement est faible meilleur est le vin. Jusqu’à présent, la qualité des vins était jugée au moment de la dégustation. Ce ne sera plus le cas», précise André Mehlen, contrôleur des vins à l’Institut viti-vinicole. Autre évolution fondamentale, le lieu d’origine des vins sera largement mis en avant sur les étiquettes, de manière «à faire ressortir l’expression du terroir». Un changement devenu indispensable pour Robert Ley, directeur de l’Institut viti-vinicole: «Le constat a été fait il y a une dizaine d’années que les vins d’appellation sont ceux qui rencontrent le plus grand succès en Europe. Nous devons nous adapter», explique-t-il.

Parmi les nouvelles perspectives, le Luxembourg compte également gagner de nouveaux marchés, notamment en Sarre, pour relancer la consommation de vins luxembourgeois. Le volet marketing pourrait également être entièrement réformé avec la possible suppression de la commission de promotion des vins et crémants. «Un audit d’EY Luxembourg est actuellement en cours de réalisation. Les résultats devraient tomber avant juillet. Les chiffres de consommation sont en baisse, nous devons nous poser les bonnes questions», a justifié Robert Ley.

(Thomas Holzer/L’essentiel)

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Plus que deux mois !

Ce sera très exactement entre le 28 juin et le 8 juillet 2015 que prendra fin le suspens qui pèse sur les candidatures au classement UNESCO des vignobles de Champagne et de Bourgogne. A l’occasion de sa trente-neuvième session à Bonn (Allemagne), le Comité du Patrimoine Mondial décidera enfin de leur Valeur Universelle Exceptionnelle des coteaux, maisons et caves de Champagne en tant que paysage culturel et des climats de Bourgogne en tant que biens culturels. Les évaluations des dossiers touchant à leur fin, les candidats attendent pour la mi-mai les notes d’appréciation du Conseil International des Monuments et des Sites.
Et ils ne relâchent pas leurs efforts. L’Association des Paysages du Champagne s’enorgueillit ainsi de 51 500 signataires de sa pétition, tandis que l’Association des climats de Bourgogne dénombre 63 300 soutiens. Mobilisées depuis 8 ans (fin 2006 pour la Bourgogne, 2007 pour la Champagne), les deux associations restent donc actives, les Climats de Bourgogne ont encore animé leur candidature par un colloque en février dernier et préparent la semaine des Climats pour la fin mai. Présentées par la France, ces deux candidatures font suite à l’inscription de la juridiction historique de Saint-Emilion en 1999. Le vignoble bordelais est d’ailleurs prêt à se lancer de nouveau dans l’aventure d’un classement au patrimoine mondial, le classement en 1855 des grands crus du Médoc et de Sauternes venant de demander son entrée à l’inventaire français du patrimoine immatériel pour mieux viser l’inscription UNESCO. Et en Beaujolais, le vignoble vise quant à lui le label UNESCO Geopark afin de préserver son patrimoine géologique. Moment important pour le patrimoine viticole français, ce mois de mai ne sera donc qu’une étape dans sa reconnaissance internationale !

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Optiwine libère le potentiel du vin grâce à la nano aération

Invention française, Optiwine permet, grâce à un procédé breveté unique au monde, de révéler toutes les qualités gustatives du vin. Après trois années de recherche, l’œnologue Michael Paetzold associé à Olivier Caste a conçu cet outil qui s’appuie sur la nano-aération des molécules du vin. Entièrement fabriqué en France, Optiwine offre ainsi à tous, la possibilité de découvrir toutes les subtilités aromatiques dès l’ouverture de la bouteille et de rendre la dégustation plus intense.
image optiwineChaque amateur souhaite pouvoir déguster ses vins d’une manière optimale. De nombreux facteurs, temps d’ouverture, température, carafage, rendent parfois l’ouverture d’une bouteille aléatoire. C’est à cette question que Michael Paetzold et Olivier Caste grands amateurs de vin, ont répondu. Ils ont créé Optiwine, un outil qui révèle et harmonise les arômes les plus subtils du vin, souvent très difficiles à discerner.

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L’avis de François Mitjaville, Meilleur Vigneron du Monde 2013

« Mes amis Mickaël Paetzold et Olivier Caste m’ont proposé Optiwine il y’a quelques jours. J’étais sceptique, nous avons donc dégusté plusieurs millésimes, jeunes et vieux. Résultat spectaculaire, suberbe expression des crus et millésimes ! Merci pour ce beau travail. »

La nano-aération, un procédé novateur

Michael Paetzold, figure reconnue du monde du vin depuis 25 ans, spécialiste des process oenotechniques a effectué durant 3 ans des recherches pour mettre au point un outil et une méthode, Optiwine. Après avoir observé qu’un grand nombre de molécules gustatives restaient inexploitées à la dégustation, ses recherches s’orientent alors vers la nano-aération. De nombreuses dégustations comparatives effectuées sur plus de 300 vins ont permis de développer et d’affiner le produit.

La méthode Optiwine de nano-aération apporte ainsi une quantité d’oxygène jusqu’à 100 fois moins élevée qu’une méthode d’ouverture traditionnelle et permet au vin un réveil en douceur. Les résultats sont édifiants, la magie du vin est à son sommet.

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Un outil révolutionnaire, l’ « Optiwiner »

Optiwine a ainsi conçu un outil totalement dédié : « l’optiwiner ». Réalisé dans une résine haut de gamme, sans aucune interaction moléculaire, il possède la même transparence et la même douceur que le cristal tout en étant beaucoup plus résistant. L’optiwiner ne craint donc pas les rayures et se rince simplement à l’eau. Il est doté de 16 facettes qui par leur travail simultané, redistribuent harmonieusement la quantité d’oxygène optimale.

Optiwine est vendu à l’unité au prix de 17€, ou sous forme de coffret standard à 49€ , contenant 3 optiwiners spécifiques :

– Optiwiner 4 : Vin rouge de 0 à 4 ans.

– Optiwiner 6 : Vin rouge de 4 à 10 ans. Blanc et Rosé de 0 à 2 ans.

– Optiwiner 8 : Vin rouge de plus de 10 ans. Vin blanc et rosé de plus de 2 ans.

Une utilisation simple et efficace

Après avoir débouché la bouteille, il suffit de sélectionner l’optiwiner adapté à l’âge de la bouteille, de le positionner à la place du bouchon puis d’appuyez sur l’optiwiner en inclinant délicatement la bouteille :

2 fois pour une bouteille de 37,5 cl,
3 fois pour une bouteille de 75 cl et
5 fois pour une bouteille de 150 cl (magnum).

Il faut ensuite patienter au minimum 10 minutes avant de servir le vin en laissant l’optiwiner en place dans le goulot, et observer l’épanouissement du vin dans le verre au fil du temps.

Pour accéder à la vidéo de démonstration, cliquez ici

 

image optiwine image optiwine

Optiwine & Vinexpo

Le meilleur moyen de s’en convaincre est de l’essayer…
Optiwine organisera des « Optiwine-Tasting » durant le salon Vinexpo. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.

A propos d’Optiwine

Optiwine est distribué par la société Lir, implantée à Cadaujac en Gironde, par deux passionnés, Michael Paetzold, oenologue, vigneron et spécialiste des « process oenotechniques » depuis 25 ans et Olivier Caste, grand amateur et collectionneur. Fabriqué en France, Optiwine a été testé par de nombreux œnologues et des sommeliers sur des vins très différents et a toujours apporté une grande satisfaction.

Pour consulter le dossier de presse, cliquez ici

Plus d’informations : www.optiwine.fr
Facebook : www.facebook.com/optiwine

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

38 Décret n° 2015-498 du 29 avril 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Côtes de Bergerac »
    http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030540467&dateTexte=&categorieLien=id

115 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif aux appellations d’origine contrôlées « Saumur » et « Cabernet de Saumur »
    http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030540749&dateTexte=&categorieLien=id

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Primeurs 2014 : la campagne est ouverte par le château Mouton Rothschild [actualisé]

Primeurs 2014 : la campagne est ouverte par le château Mouton Rothschild [actualisé]

Si l’on ne connaît pas encore son étiquette (ni l’artiste qui la réalisera), on n’ignore plus le prix en primeur du château Mouton Rothschild 2014 : 282 euros hors taxe le col*. Premier des premiers grands crus classés en 1855 à sortir du bois, le château Mouton Rothschild fait donc revenir son prix au niveau de 2012, soit une hausse de 13 % par rapport aux primeurs 2013 (250 € HT). Et c’est aujourd’hui l’essentiel pour la place de Bordeaux, qui ronge son frein depuis la semaine des primeurs. Si les propriétés reconnaissaient alors la nécessité d’un retour à des cours raisonnables, elles n’écartaient pas pour autant une hausse, justifiée par la qualité du dernier millésime. Comme l’an dernier, la baronnie met un terme à l’attentisme et devrait être rapidement suivie par d’autres grands crus classés. Même si de nombreux propriétaires affirment  ne pas définir leur politique tarifaire « en fonction des autres crus… Mais en fonction de mon marché » comme l’affirme Alfred Tesseron (château Pontet-Canet, grand cru classé de Pauillac).

Lancée depuis deux semaines par les vins de Sauternes (notamment les châteaux Doisy-Daëne, Rieussec, Sigalas Rabaud…), la campagne des primeurs restait encore floue et peu animée (malgré les sorties remarquées des châteaux Beychevelle ou Gazin). La déclaration des 9 propriétés de la maison Dourthe de maintenir leurs prix n’en a été que plus remarquée. Pour expliquer cette stratégie, Patrick Jestin (président de CVBG Dourthe Kressmann) regrette en effet que « Bordeaux souffre trop aujourd’hui de ce que les commentaires soient souvent focalisés sur la seule question du prix, occultant […] simplement la nature même de nos grands Vins ».

 

Mise à jour du 29 avril :

Calant son pas sur celui du château Mouton Rothschild (premier grand cru classé de Pauillac), le château Palmer (troisième cru classé de Margaux) vient d’annoncer une hausse de 6 % de son prix, à 185 € la bouteille de 2014 (contre 175 € en 2013, dernier millésime avant la certification en bio). Le château Angélus (premier grand cru classé A de Saint-Emilion) fixe quant à lui le prix de son 2014 au niveau du 2013 : à 210 € HT la bouteille (soit 1 260 € la caisse de 6).

* : Soit 1 692 € la caisse. La baronnie a également annoncé les prix du second vin Le Petit Mouton (92 €/col), de son vin blanc Aile d’Argent (56,50 €) et de ses propriétés familiales château Clerc Milon (40 €) et château D’armailhac (28 €).

[Photo : Château Mouton Rothschild]

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

34 Décret n° 2015-478 du 27 avril 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Madiran »
http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030533803&dateTexte=&categorieLien=id

35 Décret n° 2015-479 du 27 avril 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Pacherenc du Vic-Bilh »
 http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030533813&dateTexte=&categorieLien=id

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la Chine devient le deuxième vignoble mondial avec près de 800 mha.

ELEMENTS DE CONJONCTURE MONDIALE 2015 (Clic)

 

Conjoncture vitivinicole mondiale 2014 (Clic)

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Côte-d’Or – Viticulture Un Dijonnais nous révèle les secrets du plus vieux champagne du monde

le 26/04/2015 à 05:07 | fréderic joly frederic.joly@lebienpublic.fr Vu 4448 fois

La découverte sous-marine a rebondi à Dijon où l’ Institut Universitaire de la Vigne et du Vin – Jules-Guyot, et notamment Régis Gougeon, a ouvert un nouveau partenariat avec l’université de Reims, l’université technique de Münich et le centre Helmholtz de Münich. Leurs travaux consacrés aux bouteilles immergées en 1840 viennent d’être publiés dans la prestigieuse revue de l’Académie nationale américaine des sciences. Photos Anders Näsman/The government of Aäland et F. J. La découverte sous-marine a rebondi à Dijon où l’ Institut Universitaire de la Vigne et du Vin – Jules-Guyot, et notamment Régis Gougeon, a ouvert un nouveau partenariat avec l’université de Reims, l’université technique de Münich et le centre Helmholtz de Münich. Leurs travaux consacrés aux bouteilles immergées en 1840 viennent d’être publiés dans la prestigieuse revue de l’Académie nationale américaine des sciences. Photos Anders Näsman/The government of Aäland et F. J

La découverte sous-marine a rebondi à Dijon où l’ Institut Universitaire de la Vigne et du Vin – Jules-Guyot, et notamment Régis Gougeon, a ouvert un nouveau partenariat avec l’université de Reims, l’université technique de Münich et le centre Helmholtz de Münich. Leurs travaux consacrés aux bouteilles immergées en 1840 viennent d’être publiés dans la prestigieuse revue de l’Académie nationale américaine des sciences. Photos Anders Näsman/The government of Aäland et F. J.

Découvertes en pleine mer Baltique, des bouteilles de champagne français vieilles de 170 ans ont été analysées, notamment à Dijon. Avec quelques surprises à la clé…

C’est l’histoire d’un naufrage qui vire à la découverte scientifique, viticole et historique majeure. En 2010, des plongeurs amateurs découvrent par hasard, dans l’épave d’un navire gisant dans la mer Baltique par cinquante mètres de fond, 168 bouteilles de champagne français vieilles de 170 ans. Du Veuve Clicquot-Ponsardin, du Heidsieck et du Juglar selon les bouchons. C’est tout simplement le plus vieux champagne jamais goûté.

Dijon, Reims… et Münich

Très vite, la découverte rebondit à Dijon où l’Institut Universitaire de la Vigne et du Vin – Jules Guyot de l’Université de Bourgogne ouvre un nouveau partenariat avec l’université de Reims, l’université technique de Münich, et le centre Helmholtz, toujours à Münich. Philippe Jeandet, ancien thésard à Dijon, désormais professeur à l’université de Reims, prend en effet contact avec Veuve-Clicquot, afin d’obtenir quelques échantillons des bouteilles repêchées, et tenter d’en analyser le contenu. La grande marque de champagne accorde à l’équipe de recherche trois échantillons de deux millilitres chacun. Trois gouttes qui suffiront à faire leur bonheur. Leurs conclusions sont passionnantes.

Du champagne pour la Russie ?

« Nous avons d’abord constaté une teneur en sucre très élevée », explique Régis Gougeon, professeur en charge du projet à l’institut Jules-Guyot avec Thomas Karbowiak et Chloé Roullier-Gall dans le cadre de sa thèse. « Elle pouvait grimper jusqu’à 150 g par litre, alors qu’aujourd’hui, un champagne extra-brut affiche 10 g de sucre par litre maximum. Les plus sucrés, les demi-secs excèdent rarement 50 g de sucre par litre. Au début du XIXe siècle, où les bouteilles ont été immergées, le marché du champagne s’écoulait principalement en Russie. Les Russes aimaient les champagnes très sucrés, parfois même jusqu’à 300 g de sucre par litre, soit encore davantage que dans les échantillons analysés. Géographiquement, la zone où ont été retrouvées les bouteilles colle avec un voyage jusqu’à la Russie. Mais on peut aussi penser qu’il s’agissait de bouteilles de contrebande ».

Autre découverte majeure : ce dosage en sucre a été opéré par jus de raisin concentré par chauffage, et non par sucre de canne comme cela se faisait ordinairement à l’époque. On retrouve là une demande du marché mais aussi une signature de la maison Veuve-Clicquot.

De l’eau salée mais pas de mer

Troisième enseignement majeur : les notes boisées retrouvées dans les échantillons indiqueraient que des fûts ont été utilisés lors de la fabrication, avant la prise de mousse. Ils ont été ensuite petit à petit abandonnés au profit de cuves en inox. Là aussi, 170 ans après, la signature des champagnes Veuve-Clicquot est intacte.

Les échantillons analysés révèlent également une teneur très élevée en chlorure de sodium, c’est-à-dire en sel. Pourtant il ne s’agirait pas de l’eau de mer, mais de l’eau salée qui était d’une part utilisée à l’époque pour traiter les vignes mais également pour l’étape du “collage” qui servait notamment à clarifier le vin.

Les analyses ont encore montré qu’il n’y avait pas de trace d’acide tartrique dans l’eau de mer à proximité des bouteilles retrouvées, ce qui prouve que le bouchon de liège a de nouveau montré, malgré l’usure du temps, des qualités d’obturateur sans faille.

Enfin la teneur en fer des échantillons est également particulièrement élevée, ce qui lève aussi le voile sur les étapes de travail de l’époque, avec notamment des clouteries dans les fûts. 170 ans plus tard, le plus vieux champagne du monde a enfin révélé tous ses secrets…

Jeudi 23 avril 2015 – Culture et vin
Par Bertrand Collard La Vigne – Vitisphere

Grands crus de Bordeaux : le classement de 1855 prépare son inscription à l’Unesco

Grands crus de Bordeaux : le classement de 1855 prépare son inscription à l’Unesco

 

Les salons grandioses du quai d’Orsay à la hauteur de plafond démesurée : le lieu ne pouvait pas être mieux choisi pour célébrer les 160 ans du classement des crus de Bordeaux, en 1855. L’événement a eu lieu le 20 avril, à l’invitation deLaurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, le premier à promouvoir les vins français à travers le monde. « Le classement des grands crus de Bordeaux existe depuis 160 ans, a rappelé Philippe Castéja, le président du conseil des grands crus classés en 1855. C’est un sujet perpétuel de discussion. Ce classement dont la réalité n’a jamais été remise en cause a un effet au bénéfice de l’ensemble des vins de France. Pour son rayonnement, nous demandons son inscription à l’inventaire français du patrimoine immatériel. Nous viserons ensuite la reconnaissance par l’Unesco ».

Laurent Fabius l’a assuré de son soutien après une explication de sa vision du rôle d’un ministre des affaires étrangères français, s’agissant du vin. « Jusqu’à présent, la promotion de l’excellence de l’œnologie française n’était pas un champ majeur de l’activité du ministre des affaires étrangères, a-t-il observé, pour commencer. Mais le vin est une affaire très sérieuse. Il est une part de l’identité française. Les grands crus sont un facteur du rayonnement de la France et un élément de l’attractivité touristique de notre pays. (…) Les vins français sont un aimant touristique extrêmement puissant. Un tiers des touristes se rendant dans notre pays citent l’œnologie et la gastronomie comme première raison de leur choix. Le Quai d’Orsay est chargé du tourisme. Mon travail consiste [donc] à soutenir notre œnologie. »

Avant de conclure son discours, le ministre a encore rappelé qu’il veillerait à ce que les débats sur l’encadrement de la publicité « n’aboutissent pas à la stigmatisation de la consommation modérée d’alcool ». A la question posée par La Vigne de savoir s’il était favorable à une définition de la publicité dans le cadre de la loi Evin il a répondu plutôt en faveur du statu quo. « L’objectif c’est qu’il n’y ait pas de pénalisation au-delà de ce qui est fait aujourd’hui », a-t-il dit.

Cette soirée était également dédiée à célébrer la sortie du livre Bordeaux Les grands crus classés de 1855 aux éditions Glénat. Pour l’occasion, les tous les 88 châteaux classés -sauf deux des plus grands apparemment- avaient offert des bouteilles afin que les invités puissent déguster ces fleurons de l’offre française. Une occasion extrêmement rare.

[Illustration : Tableau des Grands Crus Classés en 1855 par Carl Laubin]
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WineAdvisor veut devenir le TripAdvisor du vin

TIC Dominique Laporte (au centre), avec les deux créateurs de WineAdvisor

Dominique Laporte (au centre), avec les deux créateurs de WineAdvisor (Crédits : Reuters) Idelette Fritsch  |  24/04/2015, 16:11  –  506  mots Cette start-up perpignanaise ambitionne de devenir le « TripAdvisor du vin » avec WineAvidsor, une application gratuite dédiée au vin et à l’identification d’étiquettes. Avec une version 2.1 lancée le 10 avril, le business plan prévisionnel est de 26 M€ de CA d’ici 2018.

Le concept est révolutionnaire : avec WineAdvisor, une application téléchargeable gratuitement sur iPhone, photographier une étiquette de bouteille donne désormais un accès direct à la fiche technique du vin (prix, appellation, domaine, récompenses et médailles, etc.), aux notations et commentaires de dégustation d’une communauté d’amateurs et professionnels et à une plate-forme de m-commerce.

« À travers une simple photo d’étiquette, on peut en quatre secondes acheter une bouteille ou la réserver depuis le restaurant d’où on la déguste », commentent Cédric Morelle et Alexandre Thériot, créateurs de cette start-up en mai 2014, après dix ans d’expérience dans l’e-commerce.

Le duo, rejoint par Dominique Laporte, élu Meilleur Sommelier de France et Meilleur Ouvrier de France en 2004, a fait le buzz en janvier dernier avec WineAdvisor : 1 000 téléchargements en huit jours pour cette application lancée sans aucune publicité !

Des millions de millésimes reconnaissables

WineAdvisor dispose aujourd’hui d’une base de données de 450 000 étiquettes (150 000 références étrangères, principalement espagnoles et italiennes). « En tenant compte de la déclinaison de plusieurs millésimes sur une même étiquette, le scanner est en mesure de reconnaître, en quatre secondes, un vin sur plus d’1,8 millions de millésimes », détaille Alexandre Thériot.

Avec déjà 5 000 utilisateurs, une version 2.1 « encore plus sociale » disponible depuis le 10 avril, une page web dès cet été et une version téléchargeable sur Android en septembre 2015, la start-up perpignanaise ambitionne de devenir le « TripAdvisor du vin ».

Et de fait, les similitudes avec le leader mondial du voyage sont évidentes : le nom de domaine d’abord, racheté en mars 2014 à une société américaine. Le concept aussi, d’avis partagé entre membres de la communauté.

« Ce sont les utilisateurs et les professionnels du vin qui postent leurs commentaires, à la façon d’un guide Parker mais sans le côté injuste de la notation », insiste le duo. Et comme TripAdvisor, le côté pernicieux de l’application n’a pas échappé aux utilisateurs : « Ils adorent scanner leurs bouteilles dans les restaurants, pour comparer le delta prix producteurs et droit de bouchon », observe Alexandre Thériot.

Six bouteilles achetées au prix producteur

Surtout, l’application met à disposition dans sa version 2.1, un outil mobile de vente dédié, en lien direct avec les producteurs. En test logistique sur le Roussillon, l’activité commerciale s’ouvre fin mai aux régions Languedoc-Roussillon, PACA et au Bordelais. « C’est un nouveau canal de distribution pour les producteurs », assure le duo. La promesse est plus qu’attractive : pour six bouteilles achetées, l’acheteur bénéficie du prix producteur, avec frais de port gratuits dans 80 % des cas.

Sans vouloir devenir un hard discount du vin, Cédric Morelle et Alexandre Thériot pourraient bien changer le vin en or. En mars dernier, l’arrivée au capital de six actionnaires majeurs de l’e-commerce (12 % de prise de participation), a valorisé « plus que dix fois » la société. Et les prévisions s’annoncent plus qu’ambitieuses pour l’avenir : 10 M€  de CA en 2017 et 26 M€ en 2018, selon les fondateurs.

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Jeudi 23 avril 2015 – Gens du vin
Par Marion Ivaldi

Les crémants perdent leur père fondateur

Les crémants perdent leur père fondateur

Pierre Dopff, viticulteur et négociant à Riquewihr, vient de s’éteindre le 21 avril à l’âge de 94 ans. Cet alsacien a été à l’origine de la création du Syndicat des producteurs de Crémant d’Alsace, qu’il présidé depuis sa fondation en 1974 jusqu’en 1999. L’homme a également été à l’origine de la création de la Fédération nationale des producteurs et élaborateurs de Crémants, qu’il a présidée de 1981 à 2000. « Visionnaire de premier ordre, Pierre Dopff a su insuffler ce dynamisme à toute une profession en jouant ce rôle d’Ambassadeur de premier ordre de la filière viticole et en mettant toute sa passion dans la reconnaissance et la réussite des Crémants » écrit Olivier Sohler, directeur du Syndicat des producteurs de Crémant d’Alsace pour lui rendre hommage.

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Mercredi 22 avril 2015 – Viticulture
Par Marion Ivaldi

Protection contre la grêle : l’INAO valide une expérimentation sur les filets

Protection contre la grêle : l

Lors de la Commission permanente de l’INAO du 21 avril, une expérimentation de trois ans portant sur les filets pare-grêle a été autorisée sur 28 hectares en Bourgogne. Cette expérimentation vise à rassembler des données portant sur l’influence des filets pare-grêle sur la conduite de la vigne et à étudier si cette protection la modifie ou non (l’effet sur le micro-climat sera notamment ausculté à la loupe). Trois systèmes de filets seront installés : le système horizontal avec pose temporaire (celui traditionnellement utilisé en arboriculture), le système vertical simple (les filets sont installé sur la hauteur du palissage) et le système vertical relevable (système identique mais avec des manivelles permettant de relever les filets, notamment lors de l’application des produits de protection du vignoble).

Pour rappel, les filets anti-grêle sont autorisés en appellation d’origine. L’expérimentation lancée vise à définir si ces systèmes portent atteinte au terroir et s’il convient de les interdire.

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Le Concours International des Cabernets

Concours des cabernets

Une 2ème édition au fil de la Seine.

La première édition du Concours International des Cabernets a été un véritable succès avec plus de 230 vins dégustés en une matinée.

Le Concours International des Cabernets est le seul concours à mettre en avant ce cépage. Il existe plusieurs cabernets : le cabernet-sauvignon, le cabernet franc, le cabernet dorio, le cabernet moravia et d’autres cabernets un peu moins connus. Chaque cépage a sa spécificité et peut être marié avec d’autres cabernets, ou à des cépages très différents. Tous cabernets confondus, la surface de production mondiale est supérieure à 210.000 hectares.

Le concours s’adresse à tous les vins du monde, avec ou sans indication géographique, élaborés majoritairement à base de cabernet.

Les Bateaux Parisiens, un lieu atypique au pied de la Tour Eiffel

Amarrés au Port de la Bourdonnais, au pied de la Tour Eiffel, les Bateaux Parisiens sont un cadre prestigieux pour la dégustation. C’est d’ailleurs au fil de la Seine que les dégustateurs pourront noter les vins, dans l’environnement prestigieux des trésors de Paris : Le Grand Palais, le Musée du Louvre, la Cathédrale Notre Dame…

L’Union de la Sommellerie Française est partenaire du concours. Elle fédère près de 1.200 sommeliers et décerne entre autre le titre de meilleur sommelier de France. Les jurys sont composés de 3 ou 4 sommeliers qui dégustent à l’aveugle une catégorie de plusieurs vins. Les bouteilles sont masquées, numérotées, puis triées en fonction du pourcentage de cabernet, de l’origine et du terroir.

L’élection du meilleur cabernet du monde : la récompense ultime !

A la fin de la première dégustation, un « grand jury » re-déguste le meilleur vin de chaque table afin de déterminer le meilleur cabernet du monde. Le grand jury est composé de sommeliers professionnels ayant fait leurs preuves dans le monde du vin (Meilleur Ouvrier de France, Meilleur Sommelier de France, Sommelier de l’Année…).

Les résultats seront publiés le 30 avril 2015 sur le site de l’événement.

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http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/cote-chateaux/2015/04/23/carafage-ou-decantation-un-rituel-ou-le-temps-daeration-est-tres-delicat.html

Carafage ou décantation: un rituel où le temps d’aération est très délicat

 

Faut-il ou non poser directement la bouteille sur la table ? Ou bien avoir recours aux carafes  amples ou à décanter. La question fait débat depuis des générations. Côté châteaux a tenté d’y répondre avec ces experts: Dominique Garcia, plus de 25 ans de sommellerie dans des Relais et Châteaux, Jean-Jacques Casano et Hervé Valverde du Bistrot du Sommelier à Bordeaux.

Dominique Garcia, sommelier, en train de décanter un château Haut-Bailly © Jean-Pierre StahlDominique Garcia, sommelier, en train de décanter un château Haut-Bailly © Jean-Pierre Stahl

Dominique Garcia a au compteur 25 ans de sommellerie dans les Relais et Châteaux, et notamment chez Alain Chapel, 3 étoiles au Michelin à Mionnay dans l’Ain. Il a cotoyé les plus grands chefs Alain Ducacsse, Georges Blanc, Paul Bocuse, Pierre Troisgros… »Tous avaient un labrador noir, et quand ils se retrouvaient, ils partaient ensemble faire leur marché… »me raconte-t-il.

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Lui était parti pour faire chef de rang, mais on lui a dit « tu as des pré-dispositions pour les dégustations. Tu devrais faire sommelier. » Du coup, il s’est orienté dans cette voie, qui devint sa passion, très remarqué par la suite puisque il fut aussi durant 10 ans le gérant de la cave privée de Mouton Rothschild, 130 000 bouteilles. Il eu le rare privilège de veiller au rebouchage de nombreux vins des millésimes 1934 à 1988, avec notamment les très grands 45, 47, 49, un mythique cheval blanc 47 et de grands Yquem 24,28 et 67, sans oublier un fabuleux Haut-Bailly 1955, cru classé des Graves.

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C’est justement  au château Haut-Bailly qu’il nous convie pour nous expliquer l’art de la décantation…Dans cette gigantesque cuisine du château, après avoir dressé nappe, disposé les bouteilles et l’ouvre-bouteille ou limonadier, il craque une allumette… Selon le rituel que l’on trouve encore dans les grands restaurants, la bougie ainsi allumée va servir à distinguer le dépôt dans la bouteille, si dépôt il y a.

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Mais avant cela, le décapsulage, à réaliser en-dessous du goulot pour éviter au vin de rentrer en contact avec d’éventuelle bactérie, un petit coup de chiffon peut aussi être appliqué sur le goulot. Il se verse alors délicatement un fond de verre, qu’il va ensuite vider dans la carafe pour aviner celle-ci.

Il déguste alors cet échantillon pour savoir s’il faut décanter le vin 1/2 heure ou une heure avant de le servir:

« Si vous sentez que le vin est déjà très évolué, qu’il est tuilé, il faudra le décanté une demi-heure avant ça sera suffisant. Si vous voyez qu’il a un support tanique encore, il faudra le décanter une heure avant » précise Dominique Garcia.

Une opération délicate car l’oxygénation trop importante de vins vieux peut-être fatale: 

« Ce que je dis souvent: il vaut mieux que le plaisir soit dans le verre plutôt que ce soit la carafe qui se fasse plaisir », Dominique Garcia chef sommelier

Jean-Jacques Casano, le sommelier du Bistrot du Sommelier © JPSJean-Jacques Casano, le sommelier du Bistrot du Sommelier © JPS

Mais tous les vins ne sont pas à carafer. Au Bistrot du Sommelier, Jean-Jacques Casano, sommelier depuis 12 ans dans cette brasserie, confirme:« on ne carafe déjà pas des demi-bouteilles »

Hervé Valverde, le patron du Bistrot du Sommelier, et Jean-Jacques Casano, deux sommeliers qui gèrent une superbe cave © JPSHervé Valverde, le patron du Bistrot du Sommelier, et Jean-Jacques Casano, deux sommeliers qui gèrent une superbe cave © JPS

Dans la cave qu’il gère avec Hervé Valverde, sommelier lui même qui a ouvert cette institution bordelaise en 1986, il va chercher ces bouteilles de Bordeaux jeunes ou moins jeunes (95% de Bordeaux à la carte), qu’il va proposer à la dégustation à ses clients. Il a sur ses étagères différentes carafes amples pour les vins jeunes, qu’il ne va pas hésiter à verser franchement, et moins vastes pour des vins plus vieux et délicats. Il conseille bien sûr en fonction de ce que les gens mangent, selon leur goût et leur budget. Au total, ce sont ainsi 130 crus différents qu’Hervé Valverde et Jean-Jacques Casano proposent à la carte.

 Les vins très jeunes, il vaut mieux les carafer de façon à arrondir les tanins, les tanins ont un aspect relativement durs. Le fait d’aérer, ça permet d’arrondir et comme cela quand vous l’avez en bouche vous avez quelque chose de moins agressif » Jean-Jacques Casano Bistrot du Sommelier

Un château Montrose 2008 mis en carafe par Jean-Jacques Casano © JPSUn château Montrose 2008 mis en carafe par Jean-Jacques Casano © JPS

Autrefois on décantait, parce que les vins avaient beaucoup de dépôt et on buvait les vins très vieux. Aujourd’hui, on est dans des générations où l’on boit les vins entre 5 et 10 ans, les nouvelles techniques font qu’ont boit les vins plus jeunes », Hervé Valverde, le patron du Bistrot du Sommelier.

Dominique Garcia raconte à Anne-Sophie Brieux l'un de ses plus grands souvenirs un château Haut-Bailly de 1955 © jpsDominique Garcia raconte à Anne-Sophie Brieux l’un de ses plus grands souvenirs un château Haut-Bailly de 1955 © jps

Dominique Garcia (blog le sommelier et les vignerons) se souvient de ses plus grands souvenirs de décantation: un château Haut-Bailly de 1955, un Margaux de 1928 ou encore un Mouton-Rothschild de 1870… « un vin qui a été décanté à 22h30, et qui se goûtait encore très très bien jusqu’à 2h du matin », soit 4h après l’ouverture du flacon et sa décantation, pour apprécier la finesse et le terroir révélés par ces vins.

Regardez le reportage de Jean-Pierre Stahl et Jean-Michel Litvine:

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Fabrizio Bucella Devenez fanDocteur en science et professeur ordinaire à l’Université Libre de Bruxelles, sommelier, spécialiste du vin et de la bièreJ’ai trouvé comment devenir riche!

Publication: 13/04/2015 14h20 CEST Mis à jour: 13/04/2015 14h20
VINS – C’est une blague, je n’ai pas trouvé la pierre philosophale, mais Monsieur Andreas Larsson, désigné meilleur sommelier du monde en 2007, semble y travailler activement. La mécanique est simple. On organise une dégustation de la star, celle-ci vous offre, outre son auguste crédit et un joli sourire, un diplôme qui fait plus vrai que ceux de la Fac ainsi qu’une vidéo de votre vin pendant qu’il passe sur la langue et les dents du dégustateur, qu’il se frotte aux muqueuses, racle le fond de la gorge et revient en tourbillonnant vers les lèvres. Ce n’est pas terminé, les résultats, qui ne peuvent être foncièrement mauvais, sont publiés sur le site Internet de la machine infernale. Notre dégustateur au palais en or précise à l’attention du vigneron (que je suppose renfrogné à cette énième idée de dépense):  »Augmentez vos ventes avec cet outil marketing personnalisé ». Ouf, on aurait pu croire que c’était une dégustation de vins par un expert.

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Courriel circulaire à tous les vignerons belges

La saute d’humeur de ce billet est venue lors du démarchage (quel autre terme utiliser?) par M. Andreas Larsson des vignerons belges (courriel du 8 avril 2015). Il semble par ailleurs qu’une petite erreur de copier-coller avec une autre dégustation du maître soit intervenue, le document spécifiant:  »The beers will be tasted if the payment is made ». Enfin, l’important est que le paiement soit effectué, n’est-ce pas?

Ah oui, tout ceci a un prix ma petite dame, la dégustation n’est pas gratuite. Vous savez, il faut ouvrir les bouteilles, verser le vin dans le verre… Puis, le coût d’un palais hors-norme, avez-vous pensé à combien cela peut tourner? La réponse est un peu plus loin sur la feuille: 199 euros par vin envoyé. Simple et efficace. Si on reçoit 50 vins par dégustation, cela doit faire aux alentours des 10.000 euros, ce n’est pas immense, mais cela aide à payer le plein de carburant à la pompe.

Ceci étant, on peut mieux faire. Si vous me versez directement 400 euros par vin, avec un ami vidéaste, je peux vous envoyer une vidéo où on vous dira qu’il est meilleur que Petrus, pour 200 euros de plus la vidéo est traduite en chinois (c’est important le marché asiatique) et si vous mettez un rabiot d’encore 200 euros il y a 10 témoins aveugles (ma mère, mon père, mes frères, les enfants de ma sœur…) qui jureront de leur grand dieu que c’est le meilleur vin de ces 5 dernières années (pour les 10 dernières années c’est plus cher, mais quand on aime, n’est-ce pas, on ne compte pas).

Vignerons de tous pays, faites déguster vos vins par des palais entraînés, ils se vendront mieux.

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Enchères : les vins de Pasteur pour la recherche récoltent 27.000 euros

Chaque étiquette a été dédicacée par des personnalités du monde de la science, du goût, de la culture et du sport.Chaque étiquette a été dédicacée par des personnalités du monde de la science, du goût, de la culture et du sport.

Interdites à la vente, 150 bouteilles de la vigne historique du scientifique dans le Jura ont été exceptionnellement commercialisées, au profit d’un programme contre les maladies du bois de la vigne.

Pas facile de vendre 150 fois la même bouteille. Venu de Louviers (Eure), le commissaire-priseur Jean-Emmanuel Prunier a déployé des trésors d’imagination, se faisant avocat avec effets de manches, acteur à la voix forte, séducteur à l’œil de velours, interpellant face à sa collaboratrice le «petit internaute» qui enchérit sans être vu sur Drouot Live contre la salle, pour stimuler les acheteurs. Ils étaient nombreux ce mercredi 8 avril, sous les ors de la Fondation Simone et Cino del Duca, à Paris. On y dispersait 150 flacons donc de la vigne historique de Louis Pasteur. Un événement.

Ces bouteilles sont interdites à la vente. Mais il s’agissait là d’enchères caritatives, pour replanter des pieds de vigne sur le domaine ayant appartenu au chercheur près de sa maison d’Arbois, dans le Jura, le Clos de Rosières, et surtout pour financer un vaste programme de recherche contre les maladies du bois de la vigne. «Ces maladies rendent aujourd’hui improductifs près de 13% du vignoble français», souligne Catherine Bréchignac, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, qui a organisé la vente en partenariat avec la maison viticole Henri Maire, propriétaire depuis 1942 du domaine que Pasteur avait acquis en 1874. Pour ce dernier, Le Clos de Rosières a été un laboratoire en plein air. En 1878, il y a démontré que les fermentations n’étaient pas dues à des «générations spontanées», mais provenaient de l’action d’agents extérieurs au raisin, les levures. Auparavant, en 1865, en pleine crise phylloxérique, Louis Pasteur a mis au point, sur le vin, la pasteurisation.

Jean-Emmanuel Prunier, commissaire-priseur, au marteau de la vente Pasteur dans sa vigne.

Ah! Si cela avait été les Hospices de Beaune, ses bouteilles se seraient écoulées à millions (la 154e vente des Hospices en novembre dernier, sous la houlette de Christie’s, a totalisé 8 millions d’euros). Mais la vigne de Pasteur est franc-comtoise. Pour moins de 200 euros la plupart des bouteilles numérotées (sans la déduction fiscale de 66% du don), les acquéreurs ont en outre emporté une dédicace faite sur chaque étiquette par des personnalités du monde de la science, du goût, de la culture et du sport, tous «amis de la vigne de Pasteur».

Le géographe Jean-Robert Pitte, dont l’assistance but les paroles sur le vignoble d’Arbois, ouvrit le bal des signataires. L’actrice Marie Gillain le referma. Entre les deux, la marraine de la vente, l’actrice Mélanie Doutey, ne fit guère monter les enchères mais aida le marteau à assurer l’ambiance. Bernard Pivot s’excusa pour son absence, il était retenu au Québec. Le prince jardinier Louis Albert de Broglie recueillit la plus haute enchère, à 1.050 euros. L’actrice Virginie Efira ne les fit guère grimper à part le flacon acheté 1000 euros par la famille Boisset des Grands vins de Bourgogne, qui dépensa la même somme pour un grand nombre de bouteilles, dont celles dédicacées par le médecin, historien, écrivain et diplomate Jean-Christophe Rufin. L’écrivain Jean d’Ormesson suscita les plus belles progressions.

Au total, cette vente exceptionnelle Pasteur dans sa vigne a permis de récolter 27.000 euros. Seulement? «C’est déjà beaucoup!», se satisfait Jean-Emmanuel Prunier, qui connaît le prix des vins du Jura, chez le caviste Nicolas.

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Mercredi 15 avril 2015 – Organisation professionnelle
Par Marion Ivaldi

Plantations : le négoce refuse une croissance du vignoble au rabais

Plantations : le négoce refuse une croissance du vignoble au rabais

Comment sera appliqué le contingent en matière de plantation ? La réponse, ou peut-être seulement un début, devrait être donnée par le décret « plantation » présenté aujourd’hui, 15 avril au Conseil spécialisé de FranceAgriMer. Satisfait des travaux qui ont été menés durant la rédaction du texte avec le Ministère de l’Agriculture, Michel Chapoutier, président de l’Union des Maisons et Marques de vin (UMVIN), veut toutefois rappeler, avant la tenue du Conseil spécialisé, la position du négoce. «On voudrait éviter que les locomotives soient sacrifiées sur l’hôtel des contingents ». En clair : l’UMVIN ne veut pas que la croissance annuelle du vignoble soit limitée en dessous de 1% de la surface totale plantée (accroissement maximale autorisé par la législation européenne).

Sans jamais l’avouer franchement, l’UMVIN semble cependant le redouter et martèle les arguments qui vont dans le sens de l’utilisation de toute la capacité d’accroissement prévue par l’Europe. « Dans quels secteurs d’activité, limite-t-on la croissance annuelle à 1% ou en deçà ? Dans ces conditions, quelle entreprise peut construire un business plan ? » s’interroge Michel Chapoutier. « En Espagne ou en Italie, certains commencent à trouver que le seuil de 1% est trop faible » surenchéritNicolas Ozanam, délégué général de l’UMVIN. En clair : le seuil de 1% est déjà limitant, il n’est pas nécessaire de contraindre davantage le potentiel d’accroissement du vignoble.

L’UMVIN rappelle donc les règles. « Il s’agit d’autorisations de planter que l’on peut réguler à partir de deux arguments. Le premier concerne un risque d’atteinte à l’image d’une appellation (difficile à prouver), le second doit démontrer un risque de surproduction. Et il faudra en apporter la preuve. La surproduction : c’est quand les cours diminuent » estime Michel Chapoutier. Et d’insister : « Si une entreprise veut planter 25 hectares dans le cadre du nouveau régime, il n’y aura pas moyen de lui dire que cela fait trop » pronostique-t-il.

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IGPGard (Clic)

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Most Admired Wine Brands(Clic)

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Quand le dessinateur Chereau illustre l’avenir du vin en France

http://revenezmonsieurevin.vinetsociete.fr/en-poussant-le-bouchon-un-peu-plus-loin/quand-le-dessinateur-chereau-illustre-lavenir-du-vin-en

Chereau, Dessinateur

Découvrez les caricatures réalisées par Chereau dans le cadre de l’Assemblée Générale des jeunes vignerons de Champagne du 7 mars 2014. Cette assemblée a été l’occasion de s’interroger sur « L’Avenir du vin en France », notamment autour de sujets fondamentaux pour la filière : communication, messages sanitaire et taxation. De manière caricaturale, les dessins de Chereau tendent à représenter l’avenir potentiel du vin dans notre pays, si un dialogue constructif ne s’installe pas entre la filière vin, les pouvoirs publics et les institutions de santé. ils seront d’utiles 

traits d’union

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Couvrez ce vin
 que je ne 
saurais 
boire

Derrière la volonté louable de lutter contre l’alcoolisme, se cache un projet hygiéniste de prohibition qui veut effacer le vin du patrimoine national.

Le vin est intimement lié à l’histoire de France. Dans ses paysages, dans son économie, sa culture et ses arts, la France est marquée par le vin, qui contribue à lui donner une partie de son esprit et véhicule à l’étranger son image festive et gouailleuse. Pourtant, depuis au moins quinze ans, des campagnes publiques sont régulièrement menées pour restreindre la consommation de vin et pour limiter la communication autour de cette boisson. Derrière la volonté louable de lutter contre l’alcoolisme, se cache un projet hygiéniste de prohibition qui veut effacer le vin du patrimoine national. La loi Touraine suscite de vives inquiétudes chez les vignerons, car elle prévoit d’accroître la fiscalité sur le vin et de lutter contre les sites et les blogs qui parleraient en bien de ce produit. Ricard a récemment été condamné pour un slogan sur Facebook, et des publicités tout à fait anodines ont été interdites dans les journaux.

Rappelons donc aux censeurs et aux docteurs Knock de la prohibition quelques faits. La vigne est arrivée en Provence dès l’époque antique par l’intermédiaire des Grecs. À l’époque médiévale, la vigne était présente à la périphérie de toutes les villes et le long des cours d’eau. Les vignobles de Saint-Pourçain et de Laon comptaient parmi les plus fameux au XIIIe siècle. Le vignoble bourguignon s’est développé dans le sillage des monastères bénédictins, notamment ceux de Cluny puis de Cîteaux. Nous devons à leurs moines la découverte des terroirs qui font l’admiration de tous les amateurs de la planète viticole. Il y eut la renaissance de Bordeaux, à partir du XVIIe siècle, qui doit tant à son lien particulier avec l’Angleterre. Il y eut la disparition des vignobles de la ceinture parisienne, comme le bleu d’Argenteuil. Quand le train a permis de faire venir du pinard d’Algérie et du Languedoc, les ouvriers se sont tournés vers ces régions. La France possède des vignobles royaux, comme les magnifiques crus du Val-de-Loire, des vignobles maritimes, comme le Bandol, et des vignobles montagneux, tels la Savoie et les vignes jurassiennes, notamment l’incroyable vin jaune. Les Côtes du Rhône se sont construites entre les influences lyonnaises, papales (Avignon) et parisiennes ; et, rien que pour les vins d’Alsace ,on ne regrette pas de s’être battu pour récupérer cette région. Chaque région viticole a son histoire particulière, intimement mêlée à l’histoire nationale. De l’ouvrier à l’aristocrate, en passant par l’homme des villes, tous boivent du vin ; et le repas gastronomique est l’unique ciment qui réunit tous les Français, fracturés par leurs divisions politiques. Les nouveaux conseillers départementaux seront bien avisés de commencer leur mandat par un vin d’honneur et autre verre de l’amitié, avant les luttes à venir.

À cette longue histoire brossée à grands traits il faut ajouter notre littérature. Baudelaire et l’âme du vin, Rabelais, Clochemerle, Balzac… vous pourrez compléter.

Cette campagne prohibitionniste est d’autant plus absurde que ce sont les régions viticoles qui comptent le moins d’alcooliques. L’éducation est le meilleur rempart aux dérives, non la prohibition, qui détruit l’histoire et les cœurs.

Jean-Baptiste Noé est historien et écrivain.

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Comment chiner une « dame-jeanne »

Les « dames-jeanne » sont de grosses bouteilles d’une contenance de 20 à 50 litres. Ils étaient utilisés pour transporter le vin.

Une « dame-jeanne » est une bonbonne en verre, sans anses qui servait initialement à conserver le vin. Le fond, lui est plat. En général, ces très grosses bouteilles ont une contenance de 20 à 50 litres. Au départ, ils étaient utilisés pour le vin, mais on s’en servait pour la conservation de nombreux liquides en réalité comme l’alcool, l’huile, le vinaigre et le jus.

Entre 50 et 60 ans

Vous trouverez parfois même des anses en osier, bien pratiques pour déplacer ces énormes bouteilles. L’histoire raconte que la reine Jeanne,, fille de Marie de Valois, chassée de son royaume de Naples, vint se réfugier en 1347 dans son comté de Provence. Surprise par un violent orage, on lui indiqua pour asile un petit château, celui d’un gentilhomme verrier.
 
Après y avoir passé la nuit, la reine voulu voir comment il fabriquait les flacons. Mais le verrier en fut tellement ému, troublé même, qu’il souffla trop fort dans sa canne, etréalisa une énorme bouteille, qui fit l’admiration de tous. Il décida d’en lancer la fabrication et l’appela « reine-jeanne ». Mais la souveraine suggéra modestement de l’appeler plutôt « dame-jeanne ».

On peut ainsi s’en servir d’aquarium, de pots de fleurs ou pourquoi pas une lampe de jardin. Elles coûtent entre 50 et 60 euros. Pour nettoyer une dame-jeanne, remplissez la d’eau savonneuse et ajoutez une poignée de sable ou de gros sel. Puis secouez pour bien frotter les parois

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CHARMES-SUR-RHONE Il peint avec… du vin

Si un jour vous croisez François Le Menac’h en train de peindre, il ne faudra pas vous étonner de le voir boire la “peinture” dont il enduit ses toiles. Cet habitant de Saumur est un œnographe : il peint avec du vin ! L’artiste est un des invités du salon des vins de France, organisé par le Club œnologie et découvertes, à Charmes-sur-Rhône, du 27 au 29 mars. À la base, c’est une déconvenue qui a poussé cet artiste qui peignait des aquarelles de façon tout à fait traditionnelle à utiliser le vin de façon artistique.

Un goût de bouchon qui donne des idées

« Un jour, je suis tombé sur une bouteille qui avait un goût de bouchon. L’utiliser pour peindre, c’était une façon de ne pas gâcher malgré tout… Et puis, je vis au cœur de l’appellation Saumur-Champigny, auprès de voisins qui sont viticulteurs. » L’artiste a appris à laisser s’évaporer le vin afin de concentrer la teinte mais, il le jure, il n’ajoute rien d’autre dans le millésime. « Je vis dans une région de mono-cépage, le cabernet franc, et j’arrive facilement à manier les vins du cru. C’est plus délicat de peindre avec des vins qui présentent des assemblages de différents cépages » ajoute-t-il.

Ses toiles sont d’ailleurs comme de bons vins : elles vieillissent et subissent un processus d’oxydation. « Elles ne seront pas éternelles comme les bonnes bouteilles ! » glisse dans un clin d’œil François Le Menac’h.

Dans le cadre du salon des vins de France, samedi et dimanche, le peintre réalisera plusieurs toiles en direct. Il présentera également des toiles ayant trait à la vigne dont certaines ont été réalisées avec un vin du domaine Nicolas Paget, un des exposants de l’événement charmésien. Il vous livrera peut-être quelques-uns de ses secrets pour peindre avec le dieu Bacchus.

www.cluboenologie.com ; blog de l’artiste sur oenographe.skyrock.com

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AFP

Vendredi, 20 mars 2015 23:32 MISE à JOUR Vendredi, 20 mars 2015 23:37

Une équipe de chercheurs américains a développé une levure que l’on pourrait utiliser afin de doper les bienfaits du vin et de réduire les substances toxiques responsables du malaise ressenti après une soirée bien arrosée.

Grâce à une méthode «permettant des mutations génétiques très précises», les scientifiques ont pu modifier une levure (Saccharomyces cerevisiae) fréquemment utilisée dans la fabrication du vin et de la bière.

Ce micro-organisme serait capable, selon les scientifiques, de faire augmenter le taux de resveratrol du vin. On obtiendrait ainsi une quantité 10 fois plus élevée de ce puissant antioxydant, selon Yong-Su Jin, l’un des chercheurs de l’Université de l’Illinois.

La levure peut aussi servir à optimiser le processus de seconde fermentation, la fermentation malolactique qui transforme l’acide malique que l’on trouve dans le moût de raisin en acide lactique, plus doux.

Une fermentation malolactique incorrecte génère des sous-produits toxiques, responsables de la gueule de bois.

D’autres aliments

Le procédé permettant l’augmentation de resveratrol peut s’appliquer à d’autres aliments et boissons : la bière, le kéfir, le fromage, le kimchi et les pickles pourront aussi doper leurs pouvoirs antioxydants.

À l’inverse, le vin peut lui aussi être enrichi de composés bioactifs provenant d’autres aliments comme le ginseng.

Ces résultats ont été publiés dans la revue Applied and Environmental Microbiology.

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Par Cédric Michelin La Vigne Vitisphere

Risques climatiques : les vignes bourguignonnes vont tester les filets pare-grêle

Risques climatiques : les vignes bourguignonnes vont tester les filets pare-grêle

La Confédération des appellations et vignerons de Bourgogne (CAVB) a déposé, fin février, un dossier auprès de l’Inao pour expérimenter des filets « antigrêle » dès ce printemps. Une trentaine de parcelles couvrant au total 2,5 ha pourraient ainsi être prochainement équipées en Côte-d’Or, en Saône-et-Loire et dans le Rhône. Si l’INAO autorise ce test, la vingtaine de domaines volontaires ne perdront pas le classement de leurs vignes en AOC.

À côté de rangs témoins, il est prévu d’expérimenter trois systèmes : un filet horizontal au-dessus des vignes et deux systèmes de filets latéraux dont un avec le remontage du filet à la manivelle.

Le matériel et la pose seront à la charge des exploitants. L’interprofession (BIVB) et les chambres d’agriculture accompagnent l’action par des suivis techniques.

La CAVB, l’INAO, le BIVB et les chambres d’agriculture ont élaboré un protocole d’expérimentation pour mesurer l’impact des filets sur les stades végétatifs, la maturité des raisins, les maladies, l’efficacité des traitements, le paysage et les temps de travaux. Des microvinifications sont prévues au final pour comparer les vins. L’expérimentation pourrait durer trois ans.

Pour l’heure, rien n’autorise, mais rien n’interdit non plus, les filets dans les cahiers des charges des appellations bourguignonnes. Reste que l’INAO veut tester ces systèmes.

Les principaux intéressés par ces protections sont des producteurs d’AOC communales, de premiers et grands crus.

Contactées par la CAVB, les compagnies d’assurance ne participent pas au projet. Il en est de même pour le dispositif – élargi à la Côte de Nuits cette année – des générateurs antigrêle à l’iodure d’argent, malgré les lourdes pertes infligées par la grêle ces dernières années en Côte de Beaune, Côte chalonnaise et Mâconnais.

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Vendredi 13 mars 2015 – Organisation professionnelle
Par Patrick Touchais La Vigne – Vitisphere

Val de Loire : Nicolas Joly renonce à créer son propre syndicat viticole

Val de Loire : Nicolas Joly renonce à créer son propre syndicat viticole

Début février, Nicolas Joly annonçait à l’Agence France Presse sa volonté de quitter Inter Loire, l’interprofession des vins du Val de Loire, et de créer son propre ODG pour la Coulée de Serrant, l’appellation de 7 ha dont il est le seul exploitant et propriétaire. Un mois plus tard, il renonce à faire cavalier seul. C’est ce qu’annonce la fédération viticole d’Anjou-Saumur dans un communiqué de presse du 13 mars.

Nicolas Joly avait pris sa décision après avoir perdu un procès contre InterLoire à qui il avait cessé de payer la CVO. Le 3 février, la justice l’avait condamné à payer 5 000 €.

Il est revenu sur sa décision de faire cavalier seul, après une rencontre avec les représentants d’InterLoire et de la Fédération viticole de l’Anjou, son ODG.

Le vigneron angevin, héraut de la biodynamie, reprochait à l’interprofession de ne pas assez défendre les vins bio ou biodynamiques, au profit des « vins technologiques ». Apparemment, elle l’a convaincu du contraire en mettant en avant qu’elle ne faisait pas de distinguo entre vins bio et non bio et qu’elle préparait une nouvelle offre de cotisations basée sur un socle commun.

L’ODG et l’interprofession ont « présenté le chantier entrepris depuis plusieurs mois pour rassembler l’ensemble des appellations et indications géographiques du Val de Loire sur un socle commun avec 3 piliers : la construction de la stratégie et de la défense des vins du Val de Loire en France et à l’étranger, la recherche et l’expérimentation (de la connaissance des terroirs à la vinification) et la compétitivité des vignerons et des négociants par la mise en place d’une plateforme de services mutualisés », indique le communiqué de la fédération viticole d’Anjou.

[Photo : Nicolas Joly vendangeant la Coulée de Serrant (Clos de la Coulée de Serrant)]

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Jeudi 12 mars 2015 – Réglementation
Par Alexandre Abellan

IGP Mousseux vs AOP Crémants : le Conseil d’Etat siffle la fin de match… ou pas

IGP Mousseux vs AOP Crémants : le Conseil d

33 à 3 : dans le marathon judiciaire qui voit s’opposer les AOC Crémants aux vins IGP Mousseux, le score final est indéniablement en faveur de la Fédération Nationale des Producteurs et Elaborateurs de Crémant (FNPEC). Cette dernière claironne une victoire claire et nette à l’issue de l’arbitrage du Conseil d’Etat du 6 mars, qui met un terme à la série d’ordonnances jugeant l’antériorité des 36 IGP Mousseux homologués en octobre 2011. Avec 33 cahiers des charges annulés pour 3 validés, ce « très fort taux de réussite prouve combien nous avons eu raison d’engager ces 36 actions, ceci dans l’intérêt des producteurs de Crémant et d’une visibilité souhaitée du marché pour le consommateur »se félicite Jacques Cattin, le président de la FNPEC.

C’est un tout autre son de cloche que l’on peut entendre à la Confédération des Vins à Indication Géographique Protégée de France, pour qui le match est loin de se finir avec ce jugement. Si 3 cahiers des charges ont été validés (IGP Hautes Alpes, Maure et Var), seulement 17 auraient été annulés sur le critère de l’antériorité de la production. Les 13 autres* ont vu leur antériorité validé, mais ont été recalés faute de suffisamment développer leur lien au territoire, explique Aurélia Souchal, la directrice de la Confédération des Vins IGP. En conséquence, elle annonce que « les cahiers des charges vont être réécrits pour pouvoir assurer la production sur des régions où la production monte en puissance et des opérateurs ont invsesti ». Les IGP n’ont donc pas dit leur dernier mot, et continuent de regretter que les crémants n’aient pas opté pour une procédure à l’amiable.

Une critique que retourne le directeur du FNPEC, Olivier Sohler, qui regrette « qu’il y ait eu cette course à la promulgation des cahiers des charges IGP, alors qu’il n’y avait eu aucun travail préparatoire, ni concertation ». S’il précise ne pas s’opposer au vignoble IGP, il confirme que le développement des IGP Mousseux pourrait destabiliser le marché des effervescents français : « les IGP Mousseux pourraient dépasser la production totale de Crémants si seulement 10 % de leur vignoble produisait des effervescents ». Un argument protectionniste irrecevable pour Aurélia Souchal, qui souligne le contrôle collectif des IGP et l’absence de concurrence entre les gammes, « alors que les vins sans indication géographique produisent sans le moindre cadre… »

Les 7 appellations Crémants** ont commercialisé 75 millions de bouteilles en 2014, les IGP mousseux ont produit moins de 1,5 millions de cols en 2013. 

* : Les 13 cahiers des charges ajournés sont les IGP Allobroges, Bouches-du-Rhône, Comté Tolosan, Coteaux de l’Auxois, Coteaux de Tannay, Côtes de la Charité, Côtes de Thongue, Côtes du Lot, Gers, Mont Caume, Pays d’Oc, Sable de Camargue et Urfé. 

** : Les 7 AOP Crémants sont l’Alsace, Bordeaux, la Bourgogne, Die, le Jura, Limoux et la Loire.

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Sur Vitisphère
Vendredi 13 mars 2015 – Têtes d’affiche
Par Alexandre Abellan

Avant-première : Sauternes-Perrier, le cocktail iconoclaste se défend

Avant-première : Sauternes-Perrier, le cocktail iconoclaste se défend

Moitié Sauternes, moitié Perrier, un zeste d’agrume et des glaçons : peu l’ont goûté et nombreux semblent déjà dégoutés par cette robe de cocktail iconoclaste. A écouter la sommelière Laura Vidal, c’est pourtant « un Spritz très chic et revisité sans trop d’amertume ». Certes il y a « dilution, mais qui renforce les arômes et conserve l’ADN du Sauternes. Ce n’est pas une blague, c’est bon ! » appuie Michel Garat, le directeur du château Bastor-Lamontagne*, à l’origine de ce Sauternes à l’eau pétillante. Preuve du sérieux de la démarche, la cuvée dédiée à ce cocktail est produite avec les châteaux Guiraud et Rayne Vigneau, sous la marque commune So Sauternes. Et cette cuvée « a du sens techniquement, c’est une gamme pour ne pas miser que sur les dernières tries. Ici on est au stade pourri plein, avec un style allégé sur la tension. Et on retrouve avec le cocktail l’effervescence qui plait au grand public lors des visites de nos chais » se défend Michel Garat, qui espère que ce partenariat inédit avec les eaux gazeuses Perrier (groupe Nestlé Waters) profitera à l’ensemble de l’appellation girondine.

Une opération séduction délicate et critiquée avant même sa présentation officielle (ce 19 mars à Paris). Le bloggueur Nicolas de Rouyn (Bettane et Desseauve) s’est étouffé d’avance à « l’idée monstrueuse de mettre du Perrier dans mon sauternes ». Disposé« à prendre des baffes », Michel Garat n’en soutient que plus mordicus que dans ce cocktail (et cette bouteille à vis) il s’agit bien de Sauternes : « on ne va pas à l’encontre du terroir, on offre de nouvelles possibilités de consommation. Si l’on ne veut pas disparaître, il faut donner d’autres facettes à interpréter ! » Car dans l’immédiat, le vin de Sauternes reste victime d’une inexorable force centrifuge, qui l’évacue à la fin du repas, quand ce n’est pas les réveillons de fin d’année. Il reste « souvent relégué au rang de vin de dessert » confirme Laura Vidal, qui estime que « sa flexibilité est sous-estimée, de l’amuse-bouche au dessert », la faute à« sa réputation de produit haut de gamme et assez élitiste » .

* : Aux côtés des châteaux Beauregard (Pomerol), Saint Robert (Graves) et Pavillon Bel-Air (Lalande de Pomerol), le château Bastor-Lamontagne a été vendu l’an dernier par le groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne appartenait jusqu’en 2014 aux familles Moulin (groupe Galeries Lafayette) et Cathiard (château Smith Haut Lafitte, Caudalie…).

[Photo : Armelle Kergall (So Sauternes/Perrier)]

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

       153 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Vacqueyras »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030341529&dateTexte=&categorieLien=id

       154 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Clairette de Die »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030341533&dateTexte=&categorieLien=id

       155 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Crémant de Die »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030341537&dateTexte=&categorieLien=id

       156 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Coteaux de Die »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030341541&dateTexte=&categorieLien=id

       157 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Châtillon-en-Diois »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030341545&dateTexte=&categorieLien=id 

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http://www.nicerendezvous.com/car/2015030211993/label-bee-friendly-vignerons-de-buzet-vignoble-lot-et-garonne-ami-abeilles.html

Label Bee Friendly pour Les Vignerons de Buzet, le vignoble du Lot et Garonne ami des abeilles
Écrit par SG   
Lundi, 02 Mars 2015 17:38

Les Vignerons de Buzet annoncent qu’ils viennent d’obtenir le label européen « BEE FRIENDLY », ami des abeilles,  sur leur vignoble de Gueyze dans le Lot-et-Garonne. 

buzet-bee-friendlyVIGNERONS DE BUZET – Fidèles à une viticulture respectueuse de l’Homme et de la Nature, Les Vignerons de Buzet mènent depuis de nombreuses années des démarches éco-responsables. Ils ont d’ailleurs obtenu la Médaille d’or au BRIT 2014 qui récompense les entreprises viticoles les plus exemplaires en matière de développement durable. Aujourd’hui, ils sont la première entreprise de production viticole française à être reconnue « amie des abeilles », traduction littérale de « BEE FRIENDLY ». Ce label européen a élaboré un cahier des charges qui comprend 27 exigences précises et mesurables, il est délivré et contrôlé par un organisme de certification accrédité et indépendant. Les entreprises partenaires labelisées peuvent ainsi faire connaitre leur éthique avec leurs produits estampillés « BEE FRIENDLY ». Pour les Vignerons de Buzet l’obtention du label « Bee Friendly » n’est pas un fin en soi, ils ont d’ores et déjà d’autres projets avec les associations d’apiculteurs.
Dès ce printemps 2015, le Château de Gueyze rosé portera la distinction « Bee Friendly ».
Le label « Bee Friendly » a été lancé par trois organisations apicoles européennes, l’UNAF, l’UNAAPI, l’EPBA, pour promouvoir les produits respectueux de l’abeille. L’abeille joue un rôle essentiel pour l’agriculture et la biodiversité par son action de pollinisation, elle contribue à la pollinisation de 80% des espèces végétales dans le monde et la production de 84% des espèces cultivées en Europe dépend directement de son rôle de pollinisateur.
 
Les Vignerons de Buzet
 
Association BEE FRIENDLY

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

       94 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Languedoc »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030296112&dateTexte=&categorieLien=id

       95 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Côtes du Rhône Villages »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030296116&dateTexte=&categorieLien=id

       96 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de reconnaissance du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Cairanne »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030296120&dateTexte=&categorieLien=id

       97 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « La Clape »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030296124&dateTexte=&categorieLien=id

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Jura : la vigne de Pasteur utilisée pour un nouveau programme de recherche sur les maladies du bois

Jura : la vigne de Pasteur utilisée pour un nouveau programme de recherche sur les maladies du bois

 

L’Académie des sciences, propriétaire des 2500 pieds de vignes du « Clos de Rosières » (Montigny-les-Arsures, Jura) démarre, sur cette parcelle, un nouveau programme de recherche expérimental sur les maladies du bois. Une parcelle qui a la singularité d’avoir été la propriété, dès 1874, de Louis Pasteur, qu’il a utilisée pour ses travaux de recherches sur les fermentations.

« Ce « laboratoire de plein air », tel qu’il existait au temps de Louis Pasteur, sera animé par un groupe de travail constitué de Michel Caboche, à l’initiative du projet et membre de l’Académie des Sciences, et de trois chercheurs, dont Patrice Rey, de l’Inra de Bordeaux, qui le coordonnera », précise Eric Postaire, de l’Académie des Sciences.  Le groupe de travail projette également d’embaucher un thésard pour assurer le suivi des différentes parcelles de l’étude. 

Le programme devrait durer au minimum trois ans. Les scientifiques étudieront les facteurs déclenchant les maladies du bois, plus précisément Esca et Eutypiose, et compareront le microbiome – la microflore colonisant le bois de la vigne – des cépages sains et des cépages malades, à la recherche d’un éventuel effet protecteur. « L’étude de la résistance naturelle de certains ceps aux agents responsables des maladies du bois devrait permettre de tester, à plus long terme, le potentiel d’agents microbiens pour lutter contre ces champignons », indique l’Académie des Sciences.

Un état des lieux « ampélographique » et le bilan de l’état sanitaire des 2500 pieds de la parcelle ont déjà été réalisés. Prochaine étape : l’arrachage complet de la parcelle au printemps prochain, qui sera ensuite replantée, « afin de créer le premier site pilote mondial d’étude des maladies du bois de la vigne ».  

Pour financer ces recherches, l’Académie des Sciences organisera une vente aux enchères caritative de ses bouteilles de vin. Elle aura lieu le mercredi 8 avril 2015, à Paris.  Environ 150 bouteilles numérotées et signées par des personnalités seront mises à la vente. Celles-ci s’ouvriront sur internet le 8 avril sur le site www.drouotlive.com

La maison Henri Maire, qui vinifie les 70 ares du Clos de Rosières depuis plus de 70 ans, s’est associée à l’Académie des sciences dans ces travaux de recherche. C’est elle qui assurera la replantation de la parcelle. Un deuxième appel à dons sera lancé en avril prochain, via une campagne de « crowdfunding », pour financer la nouvelle plantation.

Crédit photo: Eric Postaire

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Technique de salle : l’infusion-café servie pendant le repas à la Maison Pic

vendredi 27 février 2015 16:25
Regarder la vidéo avec ce lien
http://download.viewontv.com/lhotellerie/articles/2015/mars/pic_technique.mp4

Photo 1

Valence (26)

Anne-Sophie Pic a entrepris un gros travail sur le café en collaboration avec Hippolyte Courty (L’Arbre à Café, Paris). Elle a découvert par son intermédiaire plusieurs crus – dont le Bourbon pointu de la Réunion -, différents par leur typicité et leur culture, et a ainsi réfléchit à des alliances nouvelles dans la création de ses plats. Son idée, donc : rechercher les meilleurs accords mets-café. Le client peut déguster tout au long de son repas une infusion-café, réalisée devant lui au guéridon, en fonction du plat qu’il aura choisi. En salle, c’est l’équipe de sommeliers qui s’en charge. Le café est torréfié trois semaines avant, et moulu avant le service. « Le client est étonné, car il n’a pas l’habitude de boire du café avec un plat. Ca le change d’un accord avec un vin qu’on pourrait lui suggérer. Et ça lui plaît », indique le sommelier Alexandre Luéry.

Pour L’Hôtellerie Restauration, il propose la technique de l’infusion-café : 

Photo 1 : Préparation du guéridon : une carafe avec son filtre, une assiette à entremets, une assiette creuse, un pot d’eau, une théière d’eau, et 3 verres à dégustation.

Photo 2 : Après avoir rincé le filtre avec de l’eau bouillante (le pot) – ce qui permet « notamment de chauffer la carafe », indique le sommelier Alexandre Luéry, il faut verser dedans le café moulu. Niveler la surface avec une cuillère.

Photo 3 : L’infusion se passe en deux temps. Premièrement, mettre le même volume d’eau (la théière) que de café. Puis, attendre 30 à 45 secondes : l’eau va ainsi jouer « le rôle de catalyseur et faire gonfler le café. Ainsi, tous les précurseurs aromatiques vont se révéler », poursuit-il.

Ensuite, rajouter le reste de l’eau à 93 °C par mouvement circulaire, « toujours dans le but de pouvoir libérer tous les arômes du café ».

Photo 4 : Enlever le filtre et poser-le sur l’assiette à entremets.

Photo 5 : L’infusion-café est prête à être servie dans les verres à dégustation.

Photo 6 : Place à la dégustation avec Alexandre Luéry : « une couleur claire, un nez floral, et une bouche légèrement acidulée ».

Hélène Binet • Vidéo : Cécile Charpentier

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Quelques accords mets et cafés
Huître Tarbouriech comme un Irish coffee au café Bourbon pointu, crème de topinambours… servie avec une infusion de Bourbon pointu (Ile de la Réunion) et whisky Nikka BlackLe café Bourbon Pointu est un café parfaitement équilibré, à la fois subtil et puissant. L’aspect minéral et la salinité du café s’associent parfaitement à l’iode. Enfin, le café et le topinambour présentent deux amertumes qui se ressemblent. Le café moulu est enrichi d’un mélange d’épices – badiane, réglisse et cardamome noire – qui fait le lien entre l’amertume et l’iode et dynamise l’attaque en bouche du plat. Le café est traité en irish coffee versé au moment comme une sauce dans l’assiette.

Accord : Avec une seconde infusion au Chemex de café Bourbon pointu et de whisky, nous visons la linéarité dans l’accord ; le but étant d’opposer à l’iode le fruit, la rondeur et le côté chaleureux de l’infusion.
 

La Betterave plurielle variations de textures café Monts Amaro & épine vinette

… servie avec une infusion de Cascara (Brésil)

Dans l’accord betterave – café, le café amène une suavité à la betterave qui lui manque à l’état naturel. Le café des Monts Amaro est cultivé en Ethiopie et développe des arômes de fruits rouges, fleurs et réglisse. Plusieurs variétés de betteraves présentent des degrés de douceur et d’amertume ainsi que des textures différents: la betterave rouge la plus classique, la betterave jaune, la Crapaudine, la Chioggia, la betterave plate d’Egypte. L’épine-vinette apporte vivacité et relief au plat, rompant les mêmes sensations d’amertume et de douceur de la betterave et du café. Enfin, le beurre de café fait le lien entre toutes ces saveurs et garantit l’équilibre gustatif du plat. La cascara est la peau de la cerise de café. Ôtée fraîche, la cascara est ensuite mise à sécher. Elle développe des arômes d’hibiscus, de tamarin et une sucrosité très plaisante. En outre, elle possède un goût qui rappelle l’épine-vinette. Autrefois, utilisée comme compost, elle est aujourd’hui valorisée comme boisson, chaude ou froide. Ici, on se sert de la casacara de Iapar Rouge du Brésil issu de la plantation Camocim.

Accord : La cascara brésilienne souligne juste le Monts Amaro du plat et révèle avec emphase le côté fruité de la betterave. Son acidité crée le lien avec l’épine vinette et rehausse les différentes textures : accord sucré-acide, croquant-fondant.

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Les Vignerons Rejettent la Norme Québécoise en Matière de vin de Glace

OTTAWA, ON–(Marketwired – 26 février 2015) – L’Association des vignerons du Canada (AVC), dont les membres fabriquent plus de 90 % du vin produit au Canada et près de la totalité de la production de vin de glace authentique au Canada, et les Vignerons Indépendants du Québec (VIQ), sont très déçus par le nouveau système de certification du  » Vin de glace du Québec  » du gouvernement québécois. La norme récemment annoncée par Québec diminue les exigences d’élaboration du vin de glace au Québec et ne satisfait pas aux pratiques de production de vin de glace reconnues à l’échelle internationale et au Canada.

Le Canada est le premier producteur, commerçant et exportateur de vin de glace au monde et produit 90 % du vin de glace authentique à l’échelle planétaire. Afin de lutter contre la contrefaçon de produits et de respecter ses obligations commerciales internationales, le gouvernement du Canada a adopté le Règlement sur le vin de glace (DORS/2014-10) en février 2014. Une exigence essentielle de cette norme fédérale est que le vin de glace soit fait exclusivement à partir de  » raisins ayant gelé naturellement sur la vigne.  » Il s’agit d’un critère fondamental de l’élaboration du vin de glace, que font respecter les pays producteurs de vin du monde entier et que soutient l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV). 

 » L’an dernier, l’industrie célébrait l’adoption de la norme fédérale en matière de vin de glace « , a mentionné Dan Paszkowski, président et chef de la direction de l’AVC.  » C’est révoltant de voir que le gouvernement du Québec et le Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) permet de récolter les raisins avant qu’ils n’aient gelé naturellement sur la vigne, ce qui va à l’encontre de la norme fédérale et de l’ensemble des normes internationales en matière de vin de glace. Cela risque de nuire à la réputation des producteurs de vin de glace authentique de renommée internationale, aux quatre coins du pays.  » 

Au Canada, la responsabilité de la production sur les exploitations agricoles incombe aux gouvernements provinciaux. Malheureusement, le gouvernement du Québec autorise la récolte du raisin avant qu’il n’ait gelé naturellement sur la vigne. Le raisin cueilli est ensuite mis dans des filets à l’extérieur, et il y reste en suspension pendant des semaines, voire des mois, jusqu’à ce que la température soit de -8 °C ou moins. 

 » Cette méthode est inacceptable. Nous affirmons que la production de vin de glace authentique, en plus d’être possible au Québec, est essentielle pour renforcer la confiance des consommateurs « , a précisé Charlotte Reason, présidente des VIQ, une association qui représente plus de 40 membres œuvrant dans l’industrie viti-vinicole québécoise.

Certains vignobles avancent que la récolte hâtive et la mise en filet sont nécessaires en raison du mauvais temps et des importantes chutes de neige. La production de vin de glace est un type de vinification extrême et tous les établissements vinicoles canadiens composent avec des conditions hivernales difficiles pour produire de l' » or en bouteille « . Cependant, les données d’Environnement Canada et les producteurs de vin de glace authentique du Québec confirment qu’il est possible de cueillir le raisin à des températures inférieures à -8 °C, en ayant une couverture de neige minimale lors de la récolte.

John Antony, membre des VIQ et vinificateur à la Chapelle Ste Agnès, situé à Sutton, au Québec, ajoute :  » Notre établissement s’engage pleinement à respecter les normes canadiennes et internationales qui visent ce produit emblématique. « 

 » Le vin de glace est un produit haut de gamme typiquement canadien et nous allons appliquer les normes les plus rigoureuses et récolter nos raisins seulement lorsqu’ils sont naturellement gelés sur la vigne. Nos consommateurs ne méritent rien de moins « , a dit M. Antony, en terminant.

Le Canada est reconnu à l’échelle mondiale comme un chef de file dans la production de vin de glace authentique, qui représente un tiers de la valeur des ventes annuelles du pays à l’étranger. Il est impératif que la norme relative au  » Vin de glace du Québec  » soit modifiée afin qu’elle soit conforme à la définition fédérale et aux normes internationales en matière de vin de glace, faute de quoi la confiance des consommateurs sera minée. En outre, cela nuira réellement à notre réputation et aura des conséquences négatives durables pour l’industrie vinicole québécoise et canadienne sur le plan de la concurrence. 

AU SUJET DES VIGNERONS INDÉPENDANTS DU QUÉBEC

Les Vignerons Indépendants du Québec vise à promouvoir la production de vin entièrement fait à partir du terroir québécois en interdisant tout ajout de matières premières provenant de l’extérieur du Québec (raisin, jus, jus concentré) et d’alcool sauf celui nécessaire à l’élaboration des vins fortifiés; de plus, les produits doivent aussi être élaborés par des procédés artisanaux (non industriels) de transformation. www.viquebec.com

AU SUJET DE L’ASSOCIATION DES VIGNERONS DU CANADA

L’Association des vignerons du Canada (AVC) représente les producteurs de vins canadiens à l’échelle nationale, à qui l’on doit plus de 90 % de la production annuelle de vins au pays. Les membres de l’AVC prennent part à l’ensemble de la chaîne de valeur du vin, de la viticulture à la gestion agricole en passant par la récolte du raisin, la recherche, la production de vin, l’embouteillage, le commerce de détail et le tourisme. www.canadianvintners.com

Ressources supplémentaires :

Publication officielle du gouvernement du Québec sur le  » Vin de glace du Québec 
Norme relative au  » Vin de glace du Québec  » (voir l’article VI)
Renseignements connexes sur le  » Vin de Glace du Québec «  
Production de  » Vin de Glace du Québec  » à l’aide de filets (vidéo)
Récolte du raisin en vue de la production de vin de glace authentique (vidéo) anglais seulement
Règlement sur le vin de glace du gouvernement du Canada 
Renseignements sur le vin de glace de l’Association des vignerons du Canada anglais seulement

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CHU de Clermont-Ferrand

Découvrez le bar à vin du centre de soins palliatifs du CHU de Clermont-Ferrand

Ce bar à vin, ouvert il y a 5 mois au centre de soins palliatifs du CHU de Clermont-Ferrand, est une première en France!

  • Céline Pauilhac, Evelyne Rimbert
  • Publié le 26/02/2015 | 19:03, mis à jour le 26/02/2015 | 19:09

Le mari de Nicole de Rochegonde est décédé à l’automne dernier. Au centre de soins palliatifs du CHU de Clermont-Ferrand. Il a été l’un des tout premiers patients à bénéficier d’une initiative pionnière en France : un bar à vin. Alors qu’il ne souffrait plus et avait retrouvé le goût des aliments, il a eu droit à un demi-verre de vin aux repas de midi et du soir durant ses 2 dernières semaines de vie. Un petit plaisir de bouche aux vertus immenses, pour lui, comme pour ses proches.Ce bar à vin est résolument atypique. Sans tabouret ni comptoir. Il s’agit en fait d’une armoire à vin… Depuis son ouverture en septembre 2014, 26 bouteilles de bons vins offertes par des vignerons ou des particuliers, ont été servies. Toujours bien présentées, sur des plateaux repas agrémentés de vraies vaisselles et autres attentions délicates du personnel soignant. Une première qui a déjà fait ses preuves auprès des patients.Ici, le vin n’est pas le seul plaisir autorisé, des ateliers cuisine ont aussi vu le jour, histoire d’améliorer encore la qualité de vie des patients.

Reportage : E. Rimbert, M. Tiouka, L. Bortolazzo, A. Després. Intervenants : Nicole DE ROCHEGONDE (Epouse de patient), Jean-Paul CADEZ (Patient), Christine DONNAT (Aide-Soignante, référente du Bar à Vin), Axelle VAN LANDER (Psychologue Clinicienne).  

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http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/salon-concours-syndicat-association/2015-02/Brasseries-Kronenbourg-proposera-de-nouvelles-references-au-coin-du-zinc-en-2015.htm

Brasseries Kronenbourg proposera de nouvelles références au coin du zinc en 2015

mercredi 25 février 2015 14:46

Marc Vermeulen, président directeur général de Brasseries Kronenbourg a présenté la semaine dernière le bilan économique 2014. Une « année marquante pour Brasserie Kronenbourg a-t-il commenté. L’entreprise a non seulement célébré ses 350 ans mais a également enregistré une croissance de sa part de marché de + 0,7% point en GMS – une première depuis 15 ans ! et s’est révélée pour la 2ème année consécutive innovateur n°1 du marché. » Si le marché CHR reste en recul, le groupe continue de miser sur son potentiel. A l’image de sa bière d’Abbaye, Grimbergent, qui a accédé en 2014 à la première place du podium des parts de marché en volume dans la catégorie des fûts classiques de bière de dégustation hors foyer. « Des chiffres record pour la marque qui n’avait jamais atteint de tels résultats » soulignent les responsables de marque. En 2015, Brasseries Kronenbourg va proposer au coin du zinc trois nouvelles références.   Dans le segment des bières légères, une nouvelle Kronenbourg au Jus d’Agrumes. Le groupe va renforcer son offre sur les ‘ Tendances’ avec une 3e variété K by Kronenbourg Mangue. Et elle va lancer, dans le segment des bières de dégustation, la Kronenbourg Tigre Bock, une blonde à 5,5%. « Brasseries Kronenbourg puise dans son histoire et réinvente Tigre Bock. Réédition d’une marque née en 1922, devenue Kronenbourg en 1947, cette bière pression est remise au goût du jour en 2015 grâce à une nouvelle recette et à un univers graphique qui joue sur le côté « vintage » : la couleur « kraft » s’inspire du patrimoine Kronenbourg et son tigre emblématique refait son apparition sur les sous-bocks, affiches, enseignes et autres accessoires seront mis à la disposition des points de vente. » Un choix qui s’inscrit dans la diversification de l’offre, auquel le consommateur est désormais sensible.

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Lundi 16 février 2015 – Réglementation
Par Marion Ivaldi La Vigne – Vitisphere

AOP : les règles de l’irrigation vont changer

AOP : les règles de l

 

Plus qu’une étape réglementaire avant la modification des règles d’irrigation pour toutes les AOC françaises ! Le Comité national des vins d’AOC de l’INAO qui se réunissait les 11 et 12 février a en effet voté un texte introduisant un changement profond de la logique agronomique qui régit l’irrigation des AOC. Ce texte doit désormais être envoyé au Ministère de l’Agriculture pour qu’il fasse l’objet d’un décret modifiant le code rural.

 

En substance, les AOC sont tombées d’accord pour supprimer les dates qui encadraient l’irrigation (l’eau pouvait être apportée entre le 15 juin et le 15 août). Désormais, c’est sur un raisonnement basé sur la compensation du stress hydrique que les AOC devront justifier leur demande d’irrigation.

 

En pratique, l’autorisation de l’apport d’eau sera toujours encadrée, voire contrôlée encore davantage. Les ODG devront formuler leur demande auprès des CRINAO qui, s’ils valident, soumettront la demande à l’INAO à qui reviendra le dernier mot. Le texte rajoute l’obligation d’intégrer dans les plans de contrôle et d’inspection, les modalités de contrôle de l’irrigation. En clair : les pratiques d’irrigation devraient être davantage scrutées que par le passé.

 

Le texte introduit également une notion d’individualisation. « La fixation du rendement se fera de façon différenciée selon que la parcelle est irriguée ou non » explique l’INAO. Concrètement, les parcelles irriguées ne pourront jamais produire au-delà du rendement de base. Autrement dit, si le rendement venait à être déplafonné, seule les parcelles non irriguées pourront le revendiquer. Les millésimes où le rendement annuel est inférieur au rendement de base, les parcelles irriguées devront se conformer au rendement de l’année. 

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Lundi 16 février 2015 – Viticulture
Par Michèle Trévoux La Vigne – Vitisphere

Cépages résistants : le domaine de la Colombette réussira le pari d’Ecophyto en 2018 

Cépages résistants : le domaine de la Colombette réussira le pari d

 

Pionnier de la plantation de cépages résistants en France, Vincent Pugibet est en passe de réussir le plan Eco-Phyto 2018. A cette date, il aura réduit de 50% l’utilisation des pesticides sur son domaine par rapport à 2008 grâce à l’introduction à grande échelle de cépages résistants au mildiou et à l’oïdium.

Vincent Pugibet et son père François ont introduit dès 2008 variétés résistantes suisses et allemandes : ils ont implanté une trentaine de créations variétales différentes sur leur domaine. Non sans mal. « Il a d’abord fallu mener un combat avec l’administration française pour obtenir ce droit d’expérimenter. Nous avons épluché tous les textes et démontré que, contrairement à ce qu’on nous affirmait, rien ne s’opposait à cette expérimentation. Le plus incompréhensible, c’est d’être obligé de se battre pour faire avancer un dossier déterminant pour la réduction des pesticides », peste Vincent Pugibet.

Cette implantation à grande échelle a permis de retenir une dizaine de variétés adaptées au vignoble languedocien.

Aujourd’hui, le domaine de la Colombette compte 30 ha de cépages résistants, soit 25 % de la superficie totale du vignoble. «Nous plantons 10 ha chaque année. En 2018, nous aurons la moitié du vignoble en cépages résistants », annonce Vincent Pugibet. Jusqu’ici, ces vignes n’ont reçu aucun traitement.

« Certaines variétés présentent une légère sensibilité sur feuilles en fin de saison, qui peut nuire à la maturation. Nous envisageons de faire un ou deux traitements par an sur ces cépages », précise le vigneron héraultais.

Commercialisés en vin de France sous la marque Au Creux du Nid, les vins issus de ces variétés résistantes sont bien valorisés (8 € TCC/col). Ils sont distribués dans le réseau des cavistes et notamment chez Jaques Wein Dépôt en Allemagne et Nicolas en France. Pour la troisième année consécutive, ils ont décroché la médaille d’or au concours des PIWI (vins issus de cépages résistants).

Tous ces résultats commencent à faire des émules. L’an dernier, Vincent Pugibet, qui distribue en France les variétés résistantes d’un sélectionneur suisse, a fourni des plants pour la plantation d’environ 10 ha, essentiellement dans le sud-ouest.

« Cette année, nous avons des demandes pour 50 ha. Nous ne pourrons pas tout fournir ». Parallèlement à cette activité de distributeur, le domaine de la Colombette s’est lui-même lancé dans la sélection de variétés résistantes. « Nous avons réalisé une cinquantaine de croisements pour près de 10 000 pépins qui seront mis en germination dans les prochains jours. Nous investissons pour produire du plant et accélérer la sélection ». Les premières sélections sont attendues d’ici trois à quatre ans.

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http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/juridique-social-droit/2015-02/Le-droit-de-bouchon-n-est-qu-un-usage.htm

Le droit de bouchon n’est qu’un usage

vendredi 20 février 2015 14:09  

Vous trouvez un rappel sur le droit de bouchon dans le Blog des Experts ‘Droit et réglementation en CHR’, dans le chapitre ‘réglementation vente’.

Le droit de bouchon est une pratique de la profession qui n’est réglementée par aucun texte : ce n’est qu’un usage. Il s’agit de la possibilité pour le restaurateur d’autoriser un client à apporter ses propres bouteilles lors de la consommation d’un repas. En contrepartie, le restaurateur perçoit pour rémunérer le service et le manque à gagner une somme forfaitaire qui s’applique sur chaque bouteille apportée ou consommée, d’où l’expression de « droit de bouchon ».

Le client n’a aucun droit à prétendre vouloir apporter ses propres bouteilles, cela résulte d’une négociation commerciale avec le restaurateur. En pratique, le professionnel autorise le client à amener ses boissons quand celui-ci réserve pour un certain nombre de convives (banquet, mariage…). Le plus souvent, le droit de bouchon ne concerne qu’une partie des boissons, par exemple le champagne servi au dessert ou certains vins proposés pendant le repas. Dans la mesure où le professionnel effectue une grande partie de sa marge sur les boissons, plus il proposera un menu attractif en termes de prix, moins il accordera cette possibilité.

Quant à la fixation du montant du droit de bouchon, il n’y a pas de règle, mais il faut savoir que celui-ci tient compte du standing de l’établissement et de la nature des boissons servies (vin ou champagne). En pratique, on constate que les professionnels demandent un droit de bouchon qui varie entre 5 et 10 € et qui s’applique sur les bouteilles servies.

 

Droit de bouchon et administration fiscale

Cette pratique peut créer des problèmes avec l’administration fiscale, dans la mesure où le restaurateur ne détient aucune facture d’achat. Selon les articles 302 M et 502 du code général des impôts (CGI), toute introduction de boissons alcoolisées dans un débit de boissons, restaurant etc., doit être légitimée par un titre de mouvement, c’est-à-dire un « document simplifié d’accompagnement » ou une « capsule, empreinte, vignette ou autre marque fiscale représentative des droits indirects ».

Pour le droit de bouchon, le problème du justificatif à présenter en cas de contrôle se pose car, en dehors du cas des capsules, l’exploitant ne disposera pas du titre de mouvement correspondant à ces boissons. Il existe donc une difficulté juridique et il ne semble pas que l’administration se soit déjà prononcé sur le sujet, bien que le droit de bouchon soit une pratique assez courante.

On peut toutefois se référer à certaines jurisprudences, en particulier une décision de la Cour de cassation (ch. criminelle 20/01/1976), selon laquelle les boissons consommées dans un établissement sont présumées avoir été servies par l’exploitant. Cela signifie que celui-ci peut prouver que les boissons ont été apportées par ses clients, à condition de fournir des éléments de preuve tangibles. Cette jurisprudence semble pouvoir être invoquée dans le cadre du droit de bouchon, bien qu’elle porte sur un cas de figure un peu différent : la décision avait été rendue à la suite d’un contrôle réalisé dans un débit de boissons, lors duquel il avait été constaté qu’un client consommait du whisky, alors que la licence de l’exploitant ne permettait pas la consommation de ce type d’alcool. L’exploitant s’était défendu en faisant valoir que ce n’était pas lui qui avait servi le whisky, mais que c’était le client qui l’avait apporté. Les juges avaient alors posé le principe de la présomption, et faute pour l’exploitant de prouver ses dires, il avait été condamné. A priori, rien ne s’oppose à ce que l’on puisse invoquer cette jurisprudence dans le cas du droit de bouchon, ce qui signifie que l’exploitant sera en règle dès lors qu’il pourra prouver que les boissons ont été amenées par ses clients.

Nous conseillons aux professionnels qui utilisent le droit de bouchon de faire signer un contrat (accord de banquet) dans lequel sont clairement mentionnés la catégorie et le nombre de bouteilles apportées par le client dans l’établissement, ainsi que le montant des droits demandés par le professionnel. En cas de contrôle, cela permet d’être couvert vis-à-vis de l’administration fiscale et d’éviter que le client ne conteste par la suite le nombre de bouteilles apportées. Comme il apparaît sur la facture, ce droit de bouchon sera soumis à la TVA comme toutes vos prestations.

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Côte-d’Or – Viticulture Beaune : un vin de Chablis aux Hospices 

le 19/02/2015 à 10:34 Vu 2119 fois

Jean-Marc Brocard, viticulteur à Chablis vient de faire le don d’une vigne de premier cru aux Hospices de Beaune. Pour la première fois, un vin de Chablis sera vendu aux Hospices de Beaune.

Jean-Marc Brocard, viticulteur à Préhy près de Chablis dans l’Yonne, vient de faire le don aux Hospices de Beaune d’une parcelle de cinq ouvrées de premier cru côte de Léchet.  Pour la première fois, un vin de Chablis sera présent à la célèbre vente aux enchères de novembre. « Je suis originaire de Côte-d’Or à Chaudenay-le-Château et mon père est décédé aux Hospices. C’est un geste sentimental que je fais en donnant cette vigne. Comme ça je renvoie une petite pierre blanche du Chablisien aux Hospices », confie le viticulteur. L’idée trottait dans sa tête depuis plusieurs années et il y a trois semaines, le vigneron a confirmé le don à Antoine Jacquet, directeur des Hospices.

« Nous nous réjouissons réellement de ce don. Avec cette nouvelle acquisition, les Hospices de Beaune sont de plus en plus représentatifs de la Bourgogne. La boucle est bouclée. J’ai déjà fait une visite de la vigne et c’est très prometteur. La parcelle est très bien située avec un beau végétal. C’est un don de qualité. Je suis très enthousiaste », confie Ludivine Griveau, nouvelle régisseuse des Hospices de Beaune.

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Les Oscars de Hollywood, une affaire champenoise

Publié le 19/02/2015 par Roger Pourteau
Champagne Piper-Heidsieck
Photo : V.Defert

À Los Angeles, ce dimanche, plus de 1500 bouchons vont jaillir en quelques heures. Une belle occasion de faire rayonner l’excellence française.

Pour le champagne Piper-Heidsieck, c’est un formidable come-back. Après avoir fourni à quatre reprises (1990, 1991, 1992 et 1998) les bulles officielles de la cérémonie des Oscars, la marque fondée en 1785 par le fils d’un pasteur luthérien de Westphalie revient en force à la grande manifestation hollywoodienne. On l’avait quitté, il y a dix-sept ans, sur le triomphe de Titanic et on le retrouvera, dimanche prochain, pour la 87e édition de la plus ancienne et de la plus importante des cérémonies de l’industrie du cinéma. Le courant est si bien passé lors de ces retrouvailles, et des négociations qui ont suivi, que le contrat conclu entre Piper et l’Academy Awards porte finalement sur trois années, au lieu d’une, traditionnellement.

« Nous sommes vraiment très heureux, proclame Cécile Bonnefond, la présidente de la marque, propriété depuis 2011 du groupe EPI. La sincérité dans l’engagement leur a plu et tout s’est passé très vite. » Très vite, certes, mais non sans avoir testé auparavant le célèbre nectar venu des lointains coteaux champenois. D’où ce voyage impromptu, avec armes et bouteilles, d’un collaborateur de la maison pour aller faire déguster sur place aux organisateurs quelques-unes des cuvées élaborées dans les caves rémoises. Le Brut, bien sûr, à l’étiquette rouge et or, qui sont également les couleurs de l’académie, mais aussi le Rosé Sauvage et la Cuvée Rare 2002, logée dans le fameux flacon conçu par Van Cleef & Arpels.

Wolfgang Puck, cuisinier en chef de la crérémonie et Cécile Bonnefond, patronne de P-H

Photo : V.Defert

« Parfait, parfait », n’a cessé de répéter le célèbre chef hollywoodien Wolfgang Puck en effectuant ses essais d’alliance entre le champagne et ses compositions culinaires. Car, en marge de la cérémonie elle-même, qui dure plus de quatre heures, la partie gastronomique est chargée. Après un précocktail où le Brut aux fines bulles et aux arômes floraux sera servi en bouteille, en magnum et en jéroboam suivent d’affriolants buffets où régnera le Rosé Sauvage. Pour finir en apothéose, le Rare aura pour mission de contenter les palais les plus sélects au très convoité dîner de gala du Bal des gouverneurs.

Au moins trois occasions donc de célébrer au champagne la fête du cinéma. Quant au plus confidentiel de ces rendez-vous, il aura lieu derrière la scène du Dolby Theatre, dans la salle dite « des Gravures » où sont justement gravées les quelque trente-quatre statuettes remises aux lauréats de la soirée. Accueillis avec une flûte de Rare 1988, en provenance de l’oenothèque de la maison, les heureux oscarisés recevront, en même temps, la statuette et un flacon gravé à leur nom de cette cuvée de prestige qui aura passé vingt-sept années en cave avant d’arriver à Hollywood. Habillée d’une fine résille dorée, la Cuvée Rare, lancée lors du bicentenaire de la marque, est un assemblage de 70% de chardonnay et de 30% de pinot noir, tous issus de la Montagne de Reims. Les huit millésimes élaborés sont : 1976, 1979, 1985, 1988, 1990, 1998, 1999 et 2002. On est loin, dans ces conditions, du modeste banquet de 300 couverts présidé en 1929 par Douglas Fairbanks, qui marqua les débuts de cette cérémonie planétaire suivie, aujourd’hui, par des dizaines de millions de cinéphiles.

De Humphey Bogart à Fred Astaire

Le rendez-vous du 22 février aura également des suites dans diverses villes du monde entier et Piper-Heidsieck a été convié à y participer. « C’est une vraie collaboration qui se met en place », souligne Cécile Bonnefond, ravie, qui espère que ce partenariat se poursuivra bien après 2017.

L’excellence du champagne (la moitié de ce qui sera consommé dimanche est fournie par la Cuvée Rare) a joué un rôle déterminant dans la conclusion de cette alliance. Le côté festif et convivial du champagne, sa vivacité, sa légèreté ainsi que ses arômes fruités et floraux n’y sont pas étrangers, bien sûr. Mais le long passé cinématographique de la marque a, lui aussi, été un atout de poids. Car ce n’est pas pour rien que Piper-Heidsieck a été surnommé « le champagne des stars ». C’était au temps où Marilyn Monroe dégustait, chaque matin en se levant, un quart de Piper pour, justifiait-elle, « se mettre une étincelle de chaleur dans le corps et dans l’esprit ».

D’autres ont, comme elle, trinqué avec ce champagne dans de nombreux films, de Humphey Bogart à Clark Gable, en passant par Fred Astaire ou le grand Rex Harrison pour lequel Piper-Heidsieck fit souffler, en 1964, un flacon de champagne à sa taille (soit 1,82 mètre quand même) à l’occasion de la remise de l’oscar du meilleur interprète pour son rôle dans My Fair Lady. Un prestigieux générique qui ne saurait faire oublier que les plus anciens supporteurs de la marque ont été les membres du célèbre tandem comique américain constitué par Stanley Laurel, le maigre maladroit, et Oliver Hardy, le gros irascible. Ces rois de la fête et du rire, dont les chamailleries ont réjoui plusieurs générations,avaient fait de Piper leur champagne préféré, jusque dans bon nombre de leurs films – ils en ont tourné une centaine en vingt-cinq ans ! -, en particulier dans Sons of the Desert, sorti en 1934.

Les producteurs et metteur en scène de Twelve Years a Slave

Photo : V.Defert

C’était il y a plus de quatre-vingts ans et, depuis, le champagne dont la reine Marie-Antoinette a été l’une des toutes premières à apprécier les bulles aériennes n’a cessé d’accompagner le septième art. Récemment encore, il est devenu le partenaire des cinémathèques française et américaine, mais il a aussi tissé des liens avec le cinéma australien.

Un engagement tous azimuts « qui a impressionné nos interlocuteurs », souligne Cécile Bonnefond. Impressionnés aussi par la présence active de Piper dans de très nombreux festivals internationaux du cinéma. En particulier celui de Cannes, auquel le « champagne des stars » reste fidèle depuis plus de vingt ans et où il accompagne cocktails, dîners de gala et interviews d’acteurs.

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 MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

42 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Crème de cassis de Bourgogne »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030255346&dateTexte=&categorieLien=id

       43 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum de la Réunion » ou « Rhum Réunion » ou « Rhum de Réunion » ou « Rhum de l’île de la Réunion »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030255351&dateTexte=&categorieLien=id

       44 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Eau-de-vie de vin des Côtes du Rhône » ou « Fine des Côtes du Rhône »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030255356&dateTexte=&categorieLien=id

       45 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Marc du Languedoc » ou « Eau-de-vie de marc du Languedoc »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030255360&dateTexte=&categorieLien=id

       46 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Marc de Provence » ou « Eau-de-vie de marc de Provence »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030255364&dateTexte=&categorieLien=id

       47 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Fine Faugères » ou « Eau-de-vie de Faugères »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030255368&dateTexte=&categorieLien=id

       48 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum de la Guadeloupe » ou « Rhum de Guadeloupe » ou « Rhum Guadeloupe »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030255372&dateTexte=&categorieLien=id

       49 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum des départements français d’outre-mer » ou « Rhum de l’outre-mer français »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030255377&dateTexte=&categorieLien=id

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Foodbook gastronomie: les événements et aliments immanquables de 2015

Par François-Régis Gaudry , Elvira Masson, Mina Soundiram, Charles Patin O’Coohoonpublié le 18/02/2015 à  12:21, mis à jour à  14:52

Les fromages anglais traversent la Manche, les pâtisseries freinent sur le sucre, le champ’ de Jay-Z se fait mousser… Cahier de tendances pour ne pas perdre une miette des actus qui agitent les marmites en 2015. 
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/foodbook-gastronomie-les-evenements-et-aliments-immanquables-de-2015_1652396.html#ZhB4xSkPeqhlOT02.99

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i24news

Publié 17 Février 2015Israël: découverte de résidus du raisin qui a servi à fabriquer le vin du Neguev

Des scientifiques vont tenter d’extraire puis de recréer la séquence ADN des pépins vieux de 1.500 ans

Des restes de pépins de raisins, calcinés et vieux de 1.500 ans, résidus de grappes qui servaient à la fabrication du meilleur vin de l’Empire Byzantin, ont été découverts au sud d’Israël, a annoncé cette semaine l’Autorité des antiquités (AAI).

Les archéologues de l’AAI et de l’université de Haifa ont découvert ces petites graines sur le site de Halutza (Neguev), classé patrimoine mondial par l’UNESCO.

Les graines ont été utilisées à la production d’un vin alors appelé « vin de Gaza » ou « vin du Neguev », en référence au port à partir duquel il était expédié dans d’autres parties de l’Empire comme la Grèce, l’Italie, l’Egypte et l’Espagne.

« Les vignes qui poussent aujourd’hui dans le Néguev sont d’origine européenne, tandis que le vin du Neguev s’est perdu dans l’histoire », a expliqué le directeur des fouilles, le professeur Guy Bar-Oz, au Daily Mail.

« Notre prochaine mission sera de recréer ce vin antique », a-t-il encore dit.

Selon Bar-Oz, des scientifiques vont à présent tenter d’extraire puis de recréer la séquence ADN de ces graines.

« Les variétés de vignes européennes nécessitent de grandes quantités d’eau (…) même si aujourd’hui, grâce à la technologie, ce n’est plus un problème, il est peu probable que les vignes du Neguev aient été irriguées il y a 1.500 ans », a ajouté Bar-Oz.

« Le secret du prestige international du vin du Néguev réside peut-être dans le fait que ces vignes ont été cultivées dans les conditions arides du Néguev », a-t-il conclu.

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drapeau Pologne Pologne : Production de vin et exportations

Caractéristiques du vignoble | Production | Exportations

Caractéristiques du vignoble

À l’heure actuelle, il existe seulement une quarantaine d’hectares de plantations vinicoles situées en Zielona Gora, à Wroclaw et à Podkarpacie, tenus par une dizaine de vignerons motivés, amateurs d’oenologie. Étant données les particularités que présentent le climat et les sols, la Pologne n’est traditionnellement pas une région productrice de vin. Cependant, au début de 2005, la Commission Européenne a autorisé la production et la vente de vin polonais dans le territoire de l’UE. Le pays s’est lancé dans la culture de trente-neuf variétés de raisin blanc et de trente-deux variétés de raisin noir.

Evolution des superficies du vignoble 2009 2010 2011
Superficie (1000 ha) 0,0
Part de la superficie du vignoble national dans la superficie du vignoble mondial (%) 0,0 0,0 0,0

Source : AWBC ; Wine Institute

Production

La production de vin est quasi inexistante en Pologne : quelques vignobles produisent un vin artisanal et parfois qualitatif. La production polonaise s’est élevée à moins de 70.000 litres en 2013, équitablement partagés entre le vin blanc (50%) et le vin rouge et rosé (50%).

Jusqu’en 2008, la loi n’autorisait pas les vignerons à produire et à commercialiser leur vin et ils devaient garder toute leur production pour leur consommation personnelle. La filière vinicole était organisée pour encadrer les grands importateurs de vins étrangers. La véritable « production » consistait à embouteiller localement des vins importés en vrac, en l’état, ou élaborés au goût du consommateur polonais. A la fin de l’année 2008, le Parlement polonais a adopté une nouvelle loi qui reconnaît l’existence des petites exploitations et le métier de vigneron. La production de vin en Pologne peut donc suivre désormais les mêmes principes que dans d’autres pays producteurs européens. De plus, cette législation a également assoupli le régime fiscal, en permettant l’exemption du paiement d’un entrepôt fiscal à toutes les entreprises produisant jusqu’à 1.000 hectolitres de vin.

En 2013, plus de 800 domaines viticoles étaient en activité sur 500 hectares, mais seuls une quarantaines étaient enregistrés en production commerciale.

Evolution de la production de vin 2008 2009 2010
Production de vin (milliers d’hectolitres) 0,5
Part de la production nationale de vin dans la production mondiale de vin (en %) 0,0 0,0 0,0

Source : Wine Institute 

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Le vin ardéchois rejoint Paris en péniche

Cécile Sauthier et Raphaël Sauzéat, les deux co-gérants de la Scop Alizarine, sont à l’origine de ce projet un peu fou de créer une ligne régulière de transport fluvial de vin entre la vallée du Rhône et Paris. Cécile Sauthier et Raphaël Sauzéat, les deux co-gérants de la Scop Alizarine, sont à l’origine de ce projet un peu fou de créer une ligne régulière de transport fluvial de vin entre la vallée du Rhône et Paris.
 
 

Les Ardéchois Cécile Sauthier et Raphaël Sauzéat sont de vrais bateliers des temps modernes. À la barre de leur péniche, Alizarine, ils ont réinventé le transport fluvial… à taille humaine.

Du vin bercé au fil de l’eau. L’image peut paraître bucolique mais elle correspond à 100 % à l’état d’esprit qui a guidé les Ardéchois Raphaël Sauzéat et Cécile Sauthier lorsqu’ils ont créé leur Scop (société coopérative et participative) de transport fluvial de vin. Leur idée ? Remettre au goût du jour le transport par voie d’eau en acheminant, depuis la vallée du Rhône, des palettes de vin jusqu’à Paris. Un certain “Éloge de la lenteur”, mais aussi un véritable acte militant en faveur de la transition énergétique. À l’heure du quasi “tout-camion”, eux s’inscrivent à contre-courant d’une logique de rapidité qui est bien souvent la règle en matière de transport de marchandises. « C’est vrai que c’est un projet un peu fou », reconnaissent volontiers Cécile et Raphaël.

« Le transport en péniche est très bénéfique pour le vin »

Pour eux, une véritable aventure humaine mais aussi une rentabilité économique qu’ils vont devoir construire, pas à pas. Ainsi, le viticulteur Denis Robert, du Gaec du Mas d’Intras, est l’un des tout premiers à avoir accordé sa confiance aux deux bateliers. Son vin bio colle parfaitement à l’état d’esprit de l’Alizarine. « Le transport en péniche est très bénéfique pour le vin », précise-t-il. “Maltraité” en camion, le vin y est secoué dans tous les sens. En péniche, il est comme bercé au fil de l’eau, sans à-coups, comme s’il continuait son vieillissement naturel en cave. L’impact carbone est aussi bien moindre : une péniche émet 40 fois moins de pollution atmosphérique qu’un camion et consomme quatre fois moins de carburant. Tout en permettant le transport de quelque 60 000 bouteilles de vin. Pour le tout premier voyage inaugural de l’Alizarine, 20 jours ont été nécessaires pour rallier Paris, au départ de la vallée du Rhône. Nos bateliers comptent le faire en 14 jours quand ils seront rôdés, à raison d’un aller-retour par mois.

Du “bateau-ivre” au “bateau-vivre”

Une fois les vins du Sud acheminés à la capitale, pas question de faire le trajet retour à vide. Cécile et Raphaël sont donc en train de démarcher les producteurs de champagne mais aussi de vins de Loire ou de Bourgogne. Ils développent aussi le concept du “bateau-vivre”. Ils ouvriront le pont de l’Alizarine à des soirées événementielles lors des escales. La péniche possède aussi un espace de vente et de dégustation. Outre le vin, des produits du terroir estampillés “fret éco-responsable” seront ainsi proposés. Et pour aller jusqu’au bout de cette logique éco-responsable, les palettes de vins, une fois arrivées sur les quais de Seine, pourront être acheminées au client en véhicule électrique. Pour des vins garantis 100 % écolos, de la vigne à la table.

Par Jérémy PONTAL | Publié le 17/02/2015 à 06:06

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 MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

       24 Arrêté du 6 février 2015 relatif aux taux de rebêches dans les vins mousseux et pétillants à appellation d’origine contrôlée de la récolte 2014
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252255&dateTexte=&categorieLien=id

       25 Arrêté du 6 février 2015 relatif aux volumes substituables individuels pour certaines appellations d’origine contrôlées pour la récolte 2014
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252261&dateTexte=&categorieLien=id

       26 Arrêté du 6 février 2015 relatif aux volumes complémentaires individuels pour certains vins d’appellation d’origine contrôlée pour la récolte 2014
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252269&dateTexte=&categorieLien=id

       27 Arrêté du 6 février 2015 relatif aux conditions de production de certains vins à appellations d’origine contrôlées de la récolte 2014
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252279&dateTexte=&categorieLien=id

       28 Arrêté du 6 février 2015 relatif aux conditions de production pour la récolte 2014 des vins bénéficiant des appellations d’origine contrôlées « Rosé des Riceys », « Coteaux champenois » et « Champagne »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252287&dateTexte=&categorieLien=id

       30 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Marc champenois » ou « Eau-de-vie de marc champenois »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252302&dateTexte=&categorieLien=id

       31 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Ratafia champenois »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252320&dateTexte=&categorieLien=id

       32 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 7 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Fine du Bugey »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252338&dateTexte=&categorieLien=id

       33 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Fine du Languedoc » ou « Eau-de-vie de vin du Languedoc »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252359&dateTexte=&categorieLien=id

       34 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum agricole de la Guyane » ou « Rhum agricole de Guyane » ou « Rhum agricole Guyane »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252376&dateTexte=&categorieLien=id

       35 Arrêté du 12 février 2015 modifiant l’arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum de la baie du Galion » ou « Rhum Baie du Galion »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030252396&dateTexte=&categorieLien=id

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

       40 Décret n° 2015-178 du 16 février 2015 modifiant le décret n° 2014-1542 du 18 décembre 2014 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Rhum agricole Martinique »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030249224&dateTexte=&categorieLien=id

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Viticulture: Les vins d’Alsace font des bulles dans le manga «Les Gouttes de Dieu»

Dans le tome 35 du manga «Les Gouttes de Dieu», sept bouteilles de vins d'Alsace sont dégustées.
 

Dans le tome 35 du manga «Les Gouttes de Dieu», sept bouteilles de vins d’Alsace sont dégustées. – F. Hernandez / 20 Minutes

Floreal Hernandez

Les vins d’Alsace se dégustent sans modération dans le manga Les Gouttes de Dieu de Tadashi Agi (scénario) et Shu Okimoto (dessin) où deux frères sont en compétition pour résoudre douze énigmes concernant le vin et découvrir une treizième mystérieuse bouteille. Dans le tome 35, les vins d’Alsace sont évoqués au cours de quatre chapitres et sept bouteilles sont citées.

Une étiquette faite spécialement pour le Japon

«C’est un bel hommage, une belle surprise», avoue Clément Klur dont une bouteille de Crémant cuvée Manekineko accompagne des escargots grillés au beurre d’herbe et son potage chaud de pomme de terre. Le vigneron de Katzenthal qui ne connaissait pas le manga a appris la citation de son Crémant via un mail.

Mais il n’est pas étonné de le retrouver dans Les Gouttes de Dieu: «C’est une cuvée [11,50 euros la bouteille] dont l’essentiel des 5.000 bouteilles est destiné au Japon. Sur l’étiquette faite spécialement pour le pays du Soleil Levant, il y a un chat qui lève la patte –«porte-bonheur des commerçants au Japon», explique le manga– et c’est un vin produit en biodynamie. «Ce à quoi sont très sensibles les Japonais», indique Clément Klur. Son Crémant est comparé à «un chat siamois hautain» par l’un des goutteurs du livre.

La gastronomie alsacienne également mise à l’honneur

A la cave d’Audrey et Christian Binner, on s’attendait à être dans Les Gouttes de Dieu. «Ce tome est sorti au Japon il y a quelque temps et on avait été prévenu de notre présence», explique Béatrice Binner. Le vin en question: un Kaefferkopf (Muscat) Cuvée Béatrice de 2005. Une bouteille qu’on ne peut plus trouver à la cave d’Ammerschwihr qui exporte au Japon depuis 10 ans.

Cette promotion des vins d’Alsace par Les Gouttes de Dieu ravit le CIVA, conseil interprofessionnel des vins d’Alsace. «Ça montre que nos vins se prêtent à tout, souligne Richard Kannemacher, son directeur marketing. Il y avait déjà eu une citation plus modeste des vins d’Alsace dans le manga mais jamais autant.» Outre le vignoble, la gastronomie alsacienne est également mise en valeur avec une choucroute, des fleischschnacka ou un kouglof servi avec une glace au marc de Gewurztraminer.

Le Japon, un marché modeste pour les vins d’Alsace

Quant à l’impact du manga pour les vins d’Alsace, «il est difficile à évaluer, indique Richard Kannemacher. Mais les vignerons cités ne le sont pas par hasard. C’est soit qu’ils sont fortement présents à l’export soit qu’ils se sont développés sur une production qualitative.» Le Japon reste «un marché modeste» pour les vins d’Alsace avec près de 800.000 bouteilles exportées (11e marché mondial) en 2013. Le Riesling représente un tiers des «cols» à destination du Soleil Levant.

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Arnaud Baratte veut sublimer le vin avec ses verres

Publié le 14/02/2015

http://www.nordlittoral.fr/calais/arnaud-baratte-veut-sublimer-le-vin-avec-ses-verres-ia0b0n182998

Nord Littoral

Depuis le Tarn, ce Calaisien veut conquérir le monde.

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Le Calaisien Arnaud Baratte a tracé son chemin, de Calais au Tarn, en passant par Arc International. Un tournant dans sa vie. Il est aujourd’hui designer de verre.

Arnaud Baratte a passé toute son enfance à Calais et traîné sa jeunesse dans les couloirs de Nord Littoral, que dirige alors sa famille. Il ne rêve pas de journalisme mais de devenir ingénieur chez Porsche. Un rêve vite oublié. A 18 ans, Arnaud rêve d’indépendance et de s’affirmer, « seul, ailleurs ». Il quitte Calais et enchaîne son service militaire, au service photos à Paris, puis une année dans une compagnie de croisière avant de changer du tout au tout et de travailler dans le second œuvre en bâtiment.

Il trouve un boulot au culot dans un salon

«Mais ce n’était pas vraiment ce que je voulais faire, reconnaît Arnaud. Ce qui m’intéressait, c’était les arts de la table. J’ai toujours été un épicurien et aimé manger et boire». Alors, à 30 ans, il décide d’aller se présenter au culot à des entreprises au salon Maison et objet à Paris.

C’est ainsi qu’il devient représentant pour Riedel, spécialisé dans les verres de dégustation en Autriche, puis chez Ercuis&Raynaud. Un tremplin pour la suite pour le Calaisien. Il reprend des études d’œnologie à Bordeaux pour décrocher un diplôme universitaire d’aptitude à la dégustation. «J’ai vraiment pris conscience qu’un vin n’avait pas la même saveur et odeur en fonction du verre dans lequel il est servi. Et donc de l’importance du contenant pour mettre en valeur le contenu et de la problématique d’allier l’esthétique à la technique. »

Son entreprise décide ensuite de se spécialiser dans l’hôtellerie-restauration, «une branche qui ne m’intéressait pas».

« Philippe Durand a été mon mentor »

Arnaud part donc la recherche d’un nouvel emploi. «Arc m’a alors contacté pour développer une marque de verres d’œnologie.» Il créé la marque Mikos œnologie sous les ordres de Philippe Durand, le P-DG de l’époque. « Philippe Durand a été mon mentor. C’est lui qui m’a tout appris dans le verre. Je ne le dérangeais jamais et j’ai appris des choses superbes à ses côtés qui me servent au quotidien », confie, avec émotion, Arnaud Baratte, qui s’est alors installé dans l’Oise, à mi-chemin entre le siège parisien et la cristallerie d’Arques.

«Au bout d’un an, il m’a demandé si je n’avais pas une idée pour une nouvelle ligne de verres.» Arnaud Baratte se pique au jeu et met au point avec l’équipe d’Arc International la gamme Open up.

Un verre qui s’est vendu à plus de 110 millions d’exemplaires et qui lui vaudra le Janus de l’industrie en 2006, un label d’excellence de l’industrie française du design. Une consécration pour le Calaisien.

Pour créer ce verre, il imagine avec le centre de recherches d’Arques une nouvelle matière, « plus résistante, écolo et qui restitue mieux la couleur du vin.» Cela donnera naissance au Kwarx. Un matériau 100% biologique, sans aucun métal lourd qui entre généralement dans la composition du verre. «On vient rajouter des terres rares qui donne un verre qui résiste beaucoup mieux aux chocs de la vie, plus résistant et qui reste brillant toute sa vie», explique Arnaud Baratte.

Il quittera Arc International en 2008, après avoir été écarté «et mis dans un placard doré» à la disparition de Philippe Durand.

Direction le Tarn, d’où est originaire sa femme, pour changer d’air et créer son entreprise, AB Négoce et conseil en juillet 2008.

De l’air, il en trouvera justement en se baladant dans la montagne noire, à la frontière entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Il tombe sur un parc éolien, à flanc de crête. «Jusque là, rien d’exceptionnel», raconte Arnaud Baratte. Le cadre l’inspire : ce champs en haut de la montagne, entouré de forêt : «Il y avait une multitude d’odeurs qui m’arrivaient au nez et je me suis dit qu’il serait intéressant de capturer la mécanique des vents dans un verre.»

Parmi les six meilleurs verres à vin de dégustation au monde

A peine rentré chez lui, Arnaud fait un premier croquis. Dès le lendemain, le dessin est envoyé à l’institut national de la protection industrielle pour le protéger. Les copieurs ne sont jamais loin dans l’univers du design. Emballé par son idée, Arnaud appelle plusieurs amis sommeliers et œnologues pour avoir leur avis d’experts : «Ils ont trouvé ça farfelu mais m’ont dit de foncer.»

Arnaud Baratte donnera naissance à une nouvelle ligne de verres, la sienne : Hélicium (lire aussi ci-contre). Une sacrée aventure : il faut dessiner le verre, trouver un fabricant, le faire fabriquer et avancer les fonds, stocker les verres, et les vendre. Il doit hypothéquer sa maison et s’engage dans un parcours du combattant pour trouver des fonds.

«Mais en octobre 2008, la crise arrive.» Il démarchera une vingtaine de banques pour en trouver deux, dont une qui le lâchera menaçant ce projet de plus d’1,5 million d’euros. La gamme verra bien le jour et Arnaud recevra même en 2010 un deuxième Janus pour son verre Hélicium «une première, je suis le seul à en avoir reçu deux», souligne-t-il.

Autre consécration : Robert Parker, le pape américain de la critique vinicole a mis le verre d’Arnaud Baratte dans le top 6 des verres de dégustation au monde, avec une mention spéciale pour le verre Hélicium.

Les difficultés financières ne sont pourtant jamais loin. Il finira par trouver un nouveau partenaire en octobre dernier. Arnaud est désormais associé à la coopérative vinicole tarnaise, Vinovalie, qui a des filiales à New-York ou Shangai. «Ça me permet de souffler un peu et de me dégager de toute la logistique pour repartir dans la création et le développement, ce que j’aime faire.»

Arnaud s’est découvert une âme d’entrepreneur, même s’il ne tire aucune fierté de son parcours : «Je pensais que ça marcherait beaucoup plus rapidement. J’aurais aimé croître plus rapidement et créer des emplois. J’ai quand même de la fierté de l’avoir fait, d’être allé jusqu’au bout de mon projet. Cette expérience m’a aussi appris la ténacité. A l’avenir, je vais faire les choses d’une façon différente et protéger un peu plus ma famille. Si ma femme n’avait pas été là, je n’aurais pas tenu. »

A 46 ans, il ne manque pas d’idées et fourmille de projets comme celui de créer des pieds adaptables pour verre ou celui de créer un bureau de création. Il y a aussi en route le projet d’un livre sur le vin «surtout sur les verres et la dégustation. Le verre est primordial pour une bonne dégustation.» Avec un leitmotiv : « Défendre le made in France. A mon tout petit niveau, je contribue à l’art de vivre à la française ».

Claire Duhar

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Superbes images de sorti de bouchon de vin effervescent.

http://capillotracte.fr

cliquer sur vidéo 43
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http://www.ledauphine.com/economie-et-finance/2015/02/13/les-vins-de-savoie-ont-gagne-en-qualite-mais-souffrent-toujours-d-un-deficit-d-image

Les vins de Savoie ont gagné en qualité 

Fort d’une expérience de plus de 30 ans, Charles-André Charrier -plus connu sous le nom de Charly- est le chef sommelier de L’Abbaye de Talloires. La carte des vins de cet établissement renommé comporte 68 vins de Savoie sur un total de 800 références.

Fort d’une expérience de plus de 30 ans, Charles-André Charrier -plus connu sous le nom de Charly- est le chef sommelier de L’Abbaye de Talloires. La carte des vins de cet établissement renommé comporte 68 vins de Savoie sur un total de 800 références.             

C’est un peu l’illustration de l’expression “L’herbe semble toujours plus verte chez le voisin”. Si d’après les spécialistes -au premier rang desquels Charles-André Charrier, dit “Charly”, maître sommelier de l’Union des sommeliers de France et chef sommelier de L’Abbaye de Talloires-, les vins de Savoie ont « majoritairement beaucoup gagné en qualité, ils souffrent toujours d’une mauvaise image. Même auprès des habitants des Pays de Savoie ». Pour illustrer par un exemple parlant, il suffit de donner… le sien. Il y a neuf ans, quand il arrive à L’Abbaye de Talloires, seulement trois vins de Savoie figuraient à la carte. Et aujourd’hui, il y a… 68 références ! « Car l’éventail est très large. Avec des esprits très différents. » Et notamment des cépages bien spécifiques (lire par ailleurs).

« Sortir du cliché “fondue/vin de Savoie” »

Pour lui, les vins de Savoie n’ont pas à rougir de la comparaison avec d’autres terroirs français. « J’ai par exemple fait un test à l’aveugle avec 15 mondeuses et 15 syrahs et beaucoup se sont trompés, même des vignerons. Et parfois, quand des clients ont fini une bouteille de côtes du Rhône et demandent un conseil pour un verre supplémentaire pour la fin du repas, je leur choisis une mondeuse. Et quand ils me disent “Il est bon aussi ce côtes du Rhône” et que je leur dis que c’est une mondeuse de Savoie, ils sont étonnés, » confie “Charly”. « Et quand je vois des restaurants, ici, qui ont à la carte 3 vins de Savoie et 12 côtes du Rhône, je me pose des questions… » poursuit-il.

Le problème, c’est que le déficit d’image se retrouve aussi hors du département. À la question de savoir si les grandes tables parisiennes proposent des vins de Savoie, il estime que c’est « marginal. » « Même à Lyon ou à Bourg-en-Bresse, on ne trouve presque pas de vins de Savoie à la carte, précise-t-il. Il faut sortir du cliché “fondue/vin de Savoie”. Les vins de Savoie peuvent accompagner toutes sortes de plats gastronomiques. Aussi bien des poissons que des volailles ou autres. »

« À une époque, c’est sûr qu’il y en a eu des mauvais, trop acides, trop soufrés… » reconnaît-il. Du genre le vin du grand-père agriculteur -pas forcément vigneron- qui décape parfois la tuyauterie… « Mais il ne faut pas rester là-dessus. Les choses ont bien changé depuis. »

Pour le démontrer, début février, “Charly” a organisé à la Maison de la vigne et du vin à Apremont, une réunion de l’Union de la sommellerie française qui a rassemblé 90 personnes. Une vingtaine de jeunes vignerons des Pays de Savoie ont ainsi fait découvrir leur production au cours d’une dégustation et d’un repas gastronomique préparé par le chef deux étoiles des Morainières à Jongieux (Savoie). Histoire de décoller cette satanée étiquette.

Par Anthony GRANGER | Publié le 14/02/2015 à 06:06 Vu 2330 fois

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

       41 Décret n° 2015-175 du 13 février 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Eau-de-vie de cidre de Bretagne »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030236454&dateTexte=&categorieLien=id

       42 Décret n° 2015-176 du 13 février 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Eau-de-vie de cidre du Maine »
       http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030236459&dateTexte=&categorieLien=id

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RVF
Cairanne se dote d’un cahier des charges très ambitieux – La Revue du vin de France

http://www.larvf.com/,vin-cairanne-cote-du-rhone-sud-inao-appellation-marcel-richaud-vins,4428854.asp

 

Cairanne se dote d’un cahier des charges très ambitieux

L’INAO a validé jeudi 12 février 2015 le cahier des charges rigoureux de Cairanne. Ce qui donne l’ambition à cette appellation de la vallée du Rhône sud de se mesurer à châteauneuf-du-pape.

Date de publication : 13/02/2015 à 11:04

Cairanne se dote d'un cahier des charges très ambitieux

Les vignerons de Ciaranne (à g.) et Denis Alary (Domaine Alary), le président des vignerons, avec la génération montante.

 

L’appellation cairanne, la vallée du Rhône sud, voit enfin le jour. Curieusement, elle arrive après ses voisins Rasteau ou Beaumes-de-Venise. 

Cairanne était pourtant parti avec une belle longueur d’avance côté réputation, avec des figures comme Corinne Couturier ou Marcel Richaud qui dès les années 90 avait hissé la qualité des vins et fait connaître le terroir.

UN SEUL RIVAL, CHÂTEAUNEUF-DU-PAPE

Jeudi 12 février 2015, l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité) a validé la dernière étape du passage de l’appellation côtes-du-rhône villages cairanne à l’appellation cairanne.

Après la délimitation définitive du parcellaire au sein de la commune et la transformation du syndicat, dépendant des côtes-du-Rhône en un ODG, organisme de gestion autonome, Denis Alary (Domaine Alary), le président de l’appellation peut être fier du travail accompli depuis huit ans.

UN CAHIER DES CHARGES TRÈS RIGOUREUX

La validation de ce cahier des charges rigoureux lui tenait à cœur car il est à la hauteur des ambitions du cru, qui n’envisage pas d’autre rival que châteauneuf-du-pape : vendange manuelle obligatoire, tri de la récolte à la vigne ou à la cave, sulfites aussi bas que dans les vins biologiques. Une première.

Le même jour, l’INAO a validé le cahier des charges du Languedoc La Clape qui devrait devenir La Clape. Un retour aux sources, puisque c’était son nom lorsqu’il était VDQS, de 1951 à 1985 ! Pour les deux nouveaux crus, la récolte 2015 devrait être le premier millésime.

 
Isabelle Bachelard  

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VITICULTURE Décès de Colette Faller, «la pionnière» du Weinbach

Colette Faller est décédé à l’âge de 85 ans, a-t-on appris aujourd’hui. Considérée comme une « pionnière » car elle fut l’une des toutes premières femmes à diriger un domaine viticole en Alsace.

Après le décès de son époux,Théo Faller en 1979, Colette Faller a érigé le domaine Weinbach à Kientzheim parmi les plus prestigieux du monde.

En janvier 2012, elle nous confiait dans le cadre d’une série consacrée aux femmes dans le monde viticole qu’elle avait dû se « battre pour assurer la survie du domaine » après la disparition prématurée de son époux qui lui avait transmis l’art de la dégustation. « Je dégustais toujours avec lui , nous racontait-elle alors. Je donnais un avis personnel, spontané, celui du consommateur » avec un goût prononcé pour les « belles maturités et les beaux équilibres ».

Colette, dans sa volonté de faire de grands vins, ce qu’elle a réussi à faire, était aidée par sa fille aîné, Catherine, puis par sa cadette Laurence, disparue trop tôt en mai dernier.

Au fil des récoltes, le domaine Weinbach est devenu « un domaine emblématique de réputation internationale », portant très haut la réputation qualitative des blancs alsaciens. Les vins du domaine résumaient l’exigence des propriétaires : des vins d’une élégance inégalable, droit, pur, d’une grande noblesse et régularité, des vins de terroirs qui, dans les revues spécialisées, décrochaient chaque année, les meilleures notes.

Le domaine dirigé par Catherine, aidé par son fils Théo, compte près d’une trentaine d’hectares parmi lesquels des grands crus comme le Furstentum, Mambourg, Marckrain et le grand Schlossberg dont la notoriété internationale doit beaucoup au domaine Weinbach.

RELIRE son portrait « Colette Faller, la pionnière du Weinbach » publié en décembre 2012

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Val de Loire Le vignoble de La Coulée de Serrant veut quitter l’interprofession

Publié le mardi 10 février 2015 – 18h49

Nicolas Joly à la tête du vignoble de la Coulée de Serrant a décidé de quitter InterLoire et de créer son propre ODG.

Le propriétaire du vignoble de la Coulée de Serrant, un pionnier de la biodynamie, condamné à Angers pour le non paiement des cotisations volontaires obligatoires à l’interprofession des vins du Val de Loire, a décidé de la quitter et de créer son propre «organisme de défense et de gestion», ont annoncé lundi le vigneron, Nicolas Joly, et son avocat.

Nicolas Joly a été condamné le 3 février par le tribunal d’instance d’Angers à payer à Interloire quelque 4.000 à 5.000 euros de CVO, qu’il considère comme une «sorte de gabelle», a expliqué Me Eric Morain. Nicolas Joly a décidé de faire appel de ce jugement.

«Les viticulteurs sont censés verser une partie de leur chiffre d’affaires aux interprofessions, elles-mêmes censées représenter leurs intérêts», expliquent Nicolas Joly et son avocat dans un communiqué. Mais «ceux qui cultivent en bio ou biodynamie depuis des décennies et produisent de ce fait des goûts représentant toute l’expression de leurs terroirs, voient leurs cotisations utilisées pour vanter les charmes de vins totalement apatrides, usant de levures aromatiques et autres artifices non mentionnés sur les étiquettes », déplorent-t-il.

Dans le domaine de la Coulée de Serrant, un cru de Savennières (Anjou-Saumur) conduit en biodynamie depuis 1981, «un troupeau de vaches produit le fumier, un troupeau de mouton gère l’enherbement dans les vignes en hiver, deux hectares de nos plus vieilles vignes sont travaillées au cheval», expliquent-ils. «On ne peut accepter [de] mettre les vins technologiques et les vins au goût authentique dans le même panier».

«Ces cotisations – outre qu’elles sont un scandale quant à l’utilisation qui en est faite – ne sont pas dues sur le fond», ajoutent-t-ils.
Les CVO représentent «quelques centaines d’euros par an» par opérateur «ce qui au final fait un bon petit pactole pour les associations interprofessionnelles», selon Me Morain.

Le vignoble de la Coulée de Serrant «constituant à lui seul une appellation contrôlée de 7 hectares seulement», le vigneron a ainsi «décidé de s’engager à créer pour lui seul un Organisme de défense et de gestion, tel que prévu par les articles L.642-17 et suivant du Code Rural, quittant ainsi Interloire dans le but de promouvoir les principes qui guident sa production», affirme-t-il.

AFP

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

       74 Arrêté du 27 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Eau-de-vie de vin de la Marne » ou « Fine champenoise »
       http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030195518&dateTexte=&categorieLien=id

       75 Arrêté du 27 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Genièvre »/« Jenever »/« Genever »
       http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030195530&dateTexte=&categorieLien=id

 

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Mercredi 04 février 2015 – Gens du vin
Par Alexandre Abellan

Disparition du comte Henry Liger-Belair : le monopole de la Romanée perd son dernier général

Disparition du comte Henry Liger-Belair : le monopole de la Romanée perd son dernier général

 

Comte et général, Henry Liger-Belair avait surtout pour titre de noblesse un impressionnant patrimoine viticole bourguignon, dont le monopole de la Romanée reste le joyau, rehaussé par une couronne de parcelles des Côtes de Nuits : premier Cru Les Chaumes, Vosne-Romanée La Colombière, Vosne-Romanée premier cru aux Reignots… S’il n’exploitait pas directement le vignoble familial (l’ayant mis en métayage, avec une commercialisation par le négoce), Henry Liger-Belair avait changé son fusil d’épaule quand son fils, le vicomte Louis-Michel Liger-Belair, lui a déclaré son désir de reprendre les vignes familiales. Un vœu qui ne s’est réalisé qu’en l’an 2000, avec la création du domaine du Comte Liger-Belair, une fois queLouis-Michel Liger-Belair a été diplômé ingénieur en agriculture et œnologue (université de Dijon).

Disparu cette fin janvier, comme le rapporte le journaliste Laurent Gotti, Henry Liger-Belair avait réglé son pas sur celui de son arrière grand-père, Louis Liger-Belair, général napoléonien s’étant installé en Bourgogne en 1815, à la chute du Premier Empire, avec le rachat du château de Vosne-Romanée et de vignes (monopoles de La Romanée, de la Tâche et de la Grande Rue, ainsi que des parcelles du Clos Vougeot ou de Chambertin). Si cet ensemble viticole a été démantelé en 1933, ce qu’il en reste est repris en main par Louis-Michel Liger-Belair, qui exploite 8,7 hectares en Côtes de Nuits (dont 5,5 hectares en location depuis 2006), ainsi que 15 hectares dans le Beaujolais (AOC Fleurie).

 
 

[Photo : Henry Liger-Belair (à gauche) et Louis-Michel Liger-Belair (à droite) ; Domaine Liger Belair]

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Marc du Jura – Gaillac – Irouléguy – Château Grillet 

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET       31 Décret n° 2015-109 du 2 février 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Marc du Jura »
       http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030188994&dateTexte=&categorieLien=id       32 Décret n° 2015-110 du 2 février 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Gaillac »
       http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030188999&dateTexte=&categorieLien=id       33 Décret n° 2015-111 du 2 février 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Irouléguy »
       http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030189004&dateTexte=&categorieLien=id       34 Décret n° 2015-112 du 2 février 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Château-Grillet »
       http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030189008&dateTexte=&categorieLien=id
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Mercredi 28 janvier 2015 – Marketing Sur Vitisphère
Par Juliette Cassagnes

Restauration: cinq grandes tendances de consommation en vin, selon le grossiste Métro

Le grossiste Métro commercialise l’équivalent de 8 millions de bouteilles de vin auprès du circuit CHR. Voici, pour Thierry Dudognon, acheteur national vin de l’entreprise, les dernières grandes tendances de consommation de vin dans le secteur de la restauration.

Le “consommer local” a la cote

A l’image de ce qui se passe pour les autres produits agricoles, les consommateurs de vin au restaurant sont de plus en plus sensibles au « consommer local », selon Thierry Dudognon, acheteur national vin chez Métro : « On observe une évolution très nette de la consommation de vins vers des produits régionaux, de plus en plus de restaurants sont en recherche de particularités locales », indique celui-ci. Cette tendance est, par ailleurs, davantage accentuée dans les bassins de production viticole comme le Languedoc, où désormais près de 75% de l’activité du grossiste est générée par ces vins « locaux ».

Le goût de la découverte et de la nouveauté

Cette évolution s’accompagne d’un intérêt croissant de leur part pour la découverte de « nouveaux » vins, facilitée par l’offre du vin au verre, qui ne cesse de se développer. Pour y répondre, les restaurateurs diversifient leurs cartes, vont chercher des appellations méconnues. « Les restaurateurs veulent jouer sur la découverte, la notion de vin plaisir, surtout chez les jeunes…Ils sont plus curieux et avec moins d’a priori qu’avant sur les vins et veulent avoir du choix », résume l’acheteur.

Le vin à l’apéritif

Ils sont aussi de plus en plus nombreux à proposer un plat accompagné d’un verre de vin chaque jour différent. « Il y a de moins en moins de cartes figées ; la grosse tendance est à l’ardoise, effaçable… ». Pour un grossiste comme Métro, cela implique une multiplication de « petites commandes », renouvelées beaucoup plus souvent et livrables rapidement. La mode est aussi à la consommation de vin à l’apéritif, à « l’afterwork ».  « La « planche apéritive » proposée avec un verre de vin rencontre de plus en plus de succès », rapporte Thierry Dudognon.

Vive le blanc!

En termes de couleurs de vins, le professionnel note depuis deux ans un engouement croissant pour les blancs, après celui pour le rosé : « Ils connaissent un fort développement, qui se traduit par une augmentation du nombre de références sur les cartes. De plus en plus de consommateurs en prennent à l’apéritif. Son succès est aussi lié à l’effet “mode des cépages”, Viognier et Vermentino par exemple »… Une mode qui concurrence directement la coupe de champagne, qui elle, décline…

Quand le bordeaux est boudé des consommateurs…

 Autre appellation qui enregistre une tendance « lourde » à la baisse, les Bordeaux. Malgré une « montée en gamme » des vins vendus au verre, le professionnel constate une baisse continue des ventes de vins de Bordeaux qui dure depuis le millésime 2009. Elle serait la conséquence « des très fortes augmentations des prix de ce millésime et de celui de 2010 ». Les restaurateurs se seraient alors, à cette époque, tournés vers d’autres appellations en rouge, comme les Languedoc, les Côtes du Rhône ou les vins de Loire. « Ils ont constaté qu’ils se vendaient tout aussi bien, explique celui-ci. Depuis, les bordeaux ont du mal à revenir… et les autres progressent. Les cartes ne sont pas extensibles ! ». PourPierre Grenier, manager du Métro de Limonest (Rhône), l’image des vins de Bordeaux, « compliquée, moins accessible », pénaliserait également leurs ventes, dans ce contexte nouveau de l’attrait pour la « nouveauté » et la « découverte ».

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Vendredi 30 janvier 2015 – Viticulture
Par Marion Ivaldi

Alsace : la région se lance dans la création de cépages résistant

Alsace : la région se lance dans la création de cépages résistants

Comme de nombreuses régions viticoles, l’Alsace a décidé de mettre en oeuvre un projet de création variétale de cépages résistants (mildiou, oïdium). Avec le soutien du Conseil interprofessionnel des vins d’Alsace (CIVA), le projet mené par l’INRA vise, dans les quinze à vingt ans qui viennent, à créer des idéotypes variétaux résistants ayant les caractéristiques organoleptiques des cépages emblématiques alsaciens : riesling et gewurztraminer. « C’est ainsi en 2030 que nos successeurs verront l’intérêt ou non d’intégrer ces cépages dans le vignoble » souligne Jean-Louis Vézien, directeur du CIVA. L’objectif de cette création variétale vise également à aboutir à des variétés plus tardives, dans un contexte de réchauffement climatique.   

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Jeudi 29 janvier 2015 – Entreprise
Par Juliette Cassagnes

Changement de nom: l’Union commerciale « Agamy », sous le signe du… Gamay

 Changement de nom: l’Union commerciale « Agamy », sous le signe du… Gamay

Trois caves coopératives, « Signé Vignerons » (Rhône), « les Vignerons foréziens » (Loire) et la « Cave des Coteaux du Lyonnais (Rhône), viennent d’annoncer le changement de nom, depuis le 1er janvier 2015, de leur union commerciale. Celle-ci sera dorénavant baptisée « Agamy »: « Agamy : c’est l’union pour la passion du Gamay » de ces trois caves, indique le communiqué de presse.

Cette union, anciennement appelée « Signé Vigneonrs », représente 560 vignerons et 60 collaborateurs, avec un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros, pour 4 millions de bouteilles commercialisées. Elle distribue les vins « Louis Tête », issus du rachat de ce négoce du beaujolais en janvier 2013, les vins  « Signé vignerons », pour la grande distribution, cinq vins de France, sous la marque « Le chat rouge », tous à base de Gamay, et un apéritif à base de vin de gamay, « Jasper ». 

La coopérative Signé Vignerons était elle-même née en 2010 du mariage entre les deux coopératives de Bully et de Quincié-en-Beaujolais.

La cave les Vignerons foréziens, basée à Trelins (Loire), produit de l’AOP Côtes du Forez, en rouge et rosé, issus du cépage Gamay. Une AOP qui s’étend sur 170 hectares et sur 17 communes. Elle vend également des vins blancs IGP « vin de pays Rhodanien », de cépage Chardonnay.

Quant à la coopérative des Coteaux du Lyonnais (Sain-bel, Rhône), elle commercialise des vins blancs (Chardonnay et Aligoté), rosés et rouges (Gamay) en AOP Coteaux du Lyonnais, mais aussi des AOP Beaujolais et des effervescents.

Le siège social d’Agamy se situe à Bully, dans le Rhône.

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IG Quetsch d’Alsace

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

       53 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Quetsch d’Alsace » (rectificatif)
       http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030171241&dateTexte=&categorieLien=id

JORF n°0026 du 31 janvier 2015 page 1491
Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Quetsch d’Alsace » (rectificatif)  
Au lieu de : « Quetsche »,
Lire : « Quetsch ».
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Loir-et-Cher – Viticulture

Amphores géorgiennes en sous-sol pour vins ligériens

31/01/2015 05:38
Le père d’Hervé Villemade, vigneron à Cellettes, observe ces amphores géantes qui vont bientôt être enterrées dans le chai. – (Photos Philippe Gasnier)

Aux Montils, à Cheverny et à Cellettes, des vignerons testent une technique de vinification vieille de 8.000 ans. Un film raconte cette étonnante aventure.

Je n’avais jamais goûté ça, c’était un vin venu d’ailleurs, que je ne connaissais vraiment pas… Quand, pour la première fois, Thierry Puzelat, le vigneron du Clos du Tue-Boeuf aux Montils, découvre le vin traditionnel géorgien, le choc est immense. C’est en tout cas ce qu’on ressent à l’entendre évoquer cette rencontre dans le passionnant film documentaire de Philippe Gasnier, « A la source du vin », diffusé ce samedi sur France 3 (*).

Ce coup de foudre pour ces vins, issus d’une macération lente de quatre à cinq mois dans des immenses amphores de terre cuite enterrées, sera le point de départ d’une aventure étonnante qui marquera sans doute aussi la jeune histoire du vin « naturel » (sans aucun ajout extérieur) en France.
Car, à l’issue d’un voyage qu’on pourrait qualifier de mémorable – notamment un certain passage dans un monastère où semble-t-il, Dieu était au fond des verres ! –, en Géorgie, Thierry Puzelat et son associé Pierre-Olivier Bonhomme, mais aussi Philippe Tessier à Cheverny et Hervé Villemade à Cellettes, passent à l’acte.
Dès le millésime 2013 chez Thierry Puzelat, depuis le millésime 2014 chez Philippe Tessier et Hervé Villemade : des amphores géorgiennes de 800 l, enterrées avec moult précautions dans les chais ligériens, abritent désormais le raisin ou le jus de cépages locaux (romorantin, menu pineau…).
Avec quelques autres vignerons en Anjou, les pionniers de Loir-et-Cher testent une technique de vinification, 100 % naturelle, sans aucun ajout extérieur ni intervention technologique, et vieille de près de 8.000 ans. Pour une nouvelle jeunesse en bord de Loire ?

(*) Samedi 31 janvier à 15 h 20 sur France 3 Centre, également jeudi 8 février à 8 h 50. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

Catherine Simon
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High-Tech
CONSOMMATION Les vignerons eux-mêmes qui ont été sollicités afin de garantir l’exactitude de toutes les informations transmises par l’application…
Winewoo: Une appli qui veut devenir «le Shazam du vin

L'application Winewoo est d'ores et déjà disponible sur l'App Store

 
L’application Winewoo est d’ores et déjà disponible sur l’App Store – Winewoo Marion Pignot
Une simple photo de l’étiquette avec un téléphone pour que l’utilisateur sache tout sur le vin qu’il a en face de lui… Tel est le service proposé par l’application mobile Winewoo. Développée à Bordeaux, celle-ci veut devenir la référence en la matière, autrement dit, «le Shazam du vin», dixit ses concepteurs. Même si le concept d’application pour le vin n’est pas nouveau, la start-up bordelaise Kasual business a choisi une démarche aussi originale que classique. Au contraire de ses concurrents, tel le leader danois Vivino, qui s’appuie sur un système participatif des utilisateurs pour constituer sa base de données, Winewoo est remonté à la source. Ce sont les vignerons eux-mêmes qui ont été sollicités afin de garantir l’exactitude de toutes les informations: sol, cépages, élevage en cuve ou barrique, arômes, conseils de dégustation et de conservation, accord mets-vin ou encore pays de vente… Pas moins d’une centaine de critères au total.

Une base de données exhaustive
Le consommateur pourra aussi découvrir de nouveaux vins en fonction de ses goûts, noter et partager ses commentaires avec ses amis et les vignerons, gérer sa cave et acheter le vin sur des sites partenaires ou en direct.
C’est en répondant à l’appel d’offres du Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) pour réaliser l’application Smart Bordeaux, qui recense aujourd’hui les 8.000 châteaux bordelais et les 17.000 marques affiliées, que Kasual business a développé en 2010 son ambition de créer l’application-référence dans le monde du vin. «Smart Bordeaux a été la première application au monde à donner des informations sur un vin en scannant l’étiquette. Ce n’est pas la technologie qui a ici de la valeur, mais notre base de données », se réjouit Christophe Château, directeur marketing du CIVB, indiquant que l’application avait déjà été téléchargée 155.000 fois.
Début février sur Android
Winewoo se destine, lui, à la plus grosse partie du marché mondial: les vins dont les tarifs oscillent entre 3 et 15 euros. Xavier de Castelbajac, un des trois associés fondateurs de la start-up, estime en effet que «les grands crus sont déjà connus des consommateurs». Pour devenir une référence, Winewoo s’appuie sur les inter-professions viticoles. Ce sont elles, via leurs fichiers d’adhérents, qui invitent leurs membres vignerons à remplir la liste des critères définis. «Nous avons désormais en référence 80% de la production française, soit environ 100.000 fiches de vins», précise un second associé, David Ducourneau, qui estime par ailleurs que l’application sera en capacité de référencer les vins espagnols et italiens dans le courant 2015. «Soit, avec la France, 50% de la production mondiale». 

 
Pour Kasual business, qui emploie aujourd’hui dix personnes, l’objectif est désormais de multiplier le nombre d’utilisateurs sur Winewoo, après le lancement de l’appli fin décembre sur l’App Store d’Apple. Début février, celle-ci sera disponible sur Google Play.
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En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-pme/0204123269305-bordeaux-veut-faire-de-son-vin-bio-un-produit-equitable-1088738.php?4mB2TWOMjPGdsTvU.99

 

Bordeaux veut faire de son vin bio un produit équitable

la charte signée début 2014 a permis de mettre sur le marché 200.000 bouteilles portant le logo Bio Vin ­Solidaire – DR

la charte signée 2014 permis mettre marché 200.000 bouteilles portant logo Bio Vin ­Solidaire

Le Syndicat des vignerons bio d’Aquitaine a lancé une charte pour mieux communiquer sur les véritables coûts de cette production.

Et si le commerce équitable concernait aussi le vigneron bordelais ? C’est l’idée de base de la charte Bio Vin Solidaire portée par le Syndicat des vignerons bio d’Aquitaine (SVBA). Exigeant en main-d’œuvre, le vin bio coûte plus cher à produire que le vin élaboré de façon conventionnelle, assure Laurent Abba, responsable du développement du bio au sein de la maison de négoce Vignobles Raymond et lui-même vigneron. « On passe au moins 30 % de temps en plus dans nos vignes », assure-t-il.D’où l’idée de valoriser ces efforts à travers une charte signée entre les vignerons et la distribution. Outre le fait d’avoir respecté l’environ­nement durant leur élaboration, ces vins doivent aussi faire la preuve de leurs qualités organoleptiques à travers des dégustations. « Il est important d’aller contre l’idée reçue que les vins bio sont moins bons », insiste Gwénaëlle Le Guillou, directrice du SVBA. Ils doivent enfin assurer « une valorisation du travail agricole par sa juste rémunération ». Un dernier point qui exige à la fois un engagement des négociants mais aussi « des vignerons qui ­doivent être capables de justifier leurs coûts de production », insiste Gwénaëlle Le Guillou.

Transparence

Pierre angulaire de la charte, la transparence sur les prix – guère d’usage entre le négoce et la grande masse des producteurs – était encore plus inédite avec les ­vignerons bio. Mais les choses changent avec la croissance rapide du marché. Et si les 180 adhérents du SVBA sont pour l’essentiel des exploitations familiales, d’une quinzaine d’hectares en moyenne, les choses évoluent vite. Ainsi ­quelque 350 hectares devraient être bientôt convertis en bio au sein de deux grosses coopératives dans les côtes de Duras et dans le nord de la Gironde.Contrôlée par un comité de suivi interne, préféré à un prestataire externe dans un premier temps pour des questions de coûts, la charte signée début 2014 a permis de mettre sur le marché 200.000 bouteilles portant le logo Bio Vin ­Solidaire. Un logo qui ­pourrait séduire d’autres régions. La fédération France Vin Bio, qui regroupe les acteurs de la filière française, regardant le sujet avec intérêt.

Frank Niedercorn

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 Eaux de vie et Crème IGP

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

30 Arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum de la Guadeloupe » ou « Rhum de Guadeloupe » ou « Rhum Guadeloupe»
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030154662&dateTexte=&categorieLien=id

31 Arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum de La Réunion » ou « Rhum Réunion » ou « Rhum de Réunion » ou « Rhum de l’île de La Réunion »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030154671&dateTexte=&categorieLien=id

32 Arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum agricole de la Guyane » ou « Rhum agricole de Guyane » ou « Rhum agricole Guyane »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030154680&dateTexte=&categorieLien=id

33 Arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum de la baie du Galion » ou « Rhum Baie du Galion »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030154689&dateTexte=&categorieLien=id

34 Arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum des Antilles françaises »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030154698&dateTexte=&categorieLien=id

35 Arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Rhum des départements français d’outre-mer » ou « Rhum de l’outre-mer français »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030154707&dateTexte=&categorieLien=id

36 Arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Marc d’Auvergne »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030154716&dateTexte=&categorieLien=id

37 Arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Eau-de-vie de cidre de Normandie »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030154725&dateTexte=&categorieLien=id

38 Arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Ratafia champenois »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030154734&dateTexte=&categorieLien=id

39 Arrêté du 22 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Crème de cassis de Bourgogne »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030154743&dateTexte=&categorieLien=id

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Le plus vieux vin du monde a changé de fût

Publié à 11h55, le 22 janvier 2015, Modifié à 12h23, le 22 janvier 2015

INSOLITE – Un blanc sec d’Alsace datant de 1472 a changé de fut mercredi afin de poursuivre sa maturation.

Son dernier « déménagement » datait de 1718. Un vin alsacien, un blanc sec, réputé pour être le plus vieux du monde, a changé de fut pour la troisième fois de son histoire mercredi soir, dans la cave des Hospices de Strasbourg. Il est conservé dans ce lieu depuis sa récolte en 1472.

Une opération de 30 minutes. Ce vin, vieux de cinq siècles, a été transvasé lors d’une opération délicate qui a duré 30 minutes. « L’ancien fût était à bout de course et laissait échapper des fuites », a expliqué Thibaut Baldinger, responsable de la cave des Hospices de Strasbourg. Trois litres s’évaporaient ainsi chaque année, ce qui avait poussé les Hospices à placer le breuvage dans une cuve en inox en avril 2014, en attendant la fabrication d’un nouveau tonneau.

Le nouveau fût est l’œuvre sur mesure de Xavier Gouraud et Jean-Marie Blanchard, tous deux tonneliers chez Radoux en Charente-Maritime et meilleurs ouvriers de France. D’une contenance de 450 litres, il est avec sa forme d’œuf, l’identique du précédent. Le bois utilisé, du chêne de l’Allier, a été choisi pour sa résistance.

Savouré pour la dernière fois en 1944. Le millésime, âgé de 543 ans, conserve toute sa saveur avec un degré d’alcool de 9,4%.

Il a honoré seulement trois fois les palais. En 1576, alors qu’il n’avait que 104 ans, une première dégustation a eu lieu lors de la signature de l’accord d’assistance mutuelle entre Strasbourg et Zurich. La pose de la première pierre de l’hôpital civil en 1718 a offert l’occasion d’y goûter une deuxième fois. C’est le général Leclerc, à la tête de la 2e DB, qui a été le dernier à le savourer, à l’occasion de la Libération de Strasbourg en 1944.

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Enfin Mirabelle de Lorraine AOC

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

26 Décret n° 2015-41 du 20 janvier 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Mirabelle de Lorraine »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030133185&dateTexte=&categorieLien=id

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Rencontre de Laurent Fabius avec le Club de la table française à Ferrandi Paris

 

Laurent Fabius, le 14 janvier, à Ferrandi Paris.

Dans le cadre des travaux engagés lors des assises du tourisme de juin 2014, qui ont identifié la gastronomie comme un axe prioritaire, Laurent Fabius a participé à une rencontre avec le Club de la table française le 14 janvier, à Ferrandi Paris. Il a demandé à Bruno de Monte, directeur de l’école parisienne et Antoine Cachin, président de l’institut français du tourisme, d’être les apporteurs d’un chantier du conseil de promotion du tourisme consacré à la formation. « Améliorer encore la qualité de notre accueil suppose un effort considérable de la formation dans l’ensemble des métiers du tourisme – notamment par l’apprentissage des langues étrangères. Il est impératif de valoriser l’image des métiers en salle qui sont la vitrine de la gastronomie pour les touristes étrangers », ont-ils indiqué. Leurs conclusions seront rendues en mars prochain.

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Pressée du vin de paille Le domaine Bourdy : ces survivants de la vigne

Le domaine conserve de vieux millésimes pour certain datant du XVIII e siècle. Photo R. L. Le domaine conserve de vieux millésimes pour certain datant du XVIII e siècle. Photo R. L.

Alors que se tient la 7e Pressée du vin de paille ce dimanche, focus sur l’un des domaines les plus célèbres et les plus anciens du Jura, créé entre 1475 et 1500.

Ils étaient 240. Seuls deux ont survécu. Avec le château d’Arlay, le domaine Bourdy est le seul de la commune à avoir pu faire repartir son activité après la crise du phylloxera survenue à la fin du XIXe siècle.

« Entre l’arrachage et le replantage, il a fallu dix ans pour que les vignes repartent, indique Jean-François Bourdy, aujourd’hui à la tête du domaine avec son frère Jean-Philippe. Il a fallu attendre 1904 pour retrouver un fonctionnement normal. Heureusement, nos ancêtres avaient des activités annexes qui leur ont permis de survivre. »

Jean-François et Jean-Philippe sont les représentants de la quinzième génération de la famille de viticulteurs qui travaille les vignes du domaine. Créé entre 1475 et 1500, celui-ci a traversé les siècles et acquit une belle notoriété en France comme à l’étranger. Au gré des mariages, il a changé quatre fois de nom (Cusin, Rameaux, Germain, Bourdy). Les dirigeants actuels, qui ont repris les affaires en 1990, descendent d’un paysan originaire de Cosges, François Bourdy, qui épouse la fille de Jean-Guillaume Germain le 3 octobre 1896.

Des bouteilles de plus de 200 ans

« Si nous en sommes là aujourd’hui, c’est grâce au travail de nos ancêtres, souligne Jean-François Bourdy. Ils ont laissé un grand nombre d’écrits qui montre leur ténacité. C’étaient des gens ancrés dans la terre mais qui avaient aussi quelques moyens. C’est ce qui a permis au domaine de perdurer. »

Malgré un XIXe siècle « difficile pour les exploitations viticoles », les guerres, le domaine s’agrandit petit à petit. De trois hectares, il est passé à dix aujourd’hui et c’est ouvert à l’export depuis le début des années 2000. « Mais il faut imaginer un agrandissement parcelle par parcelle. Les terres étaient divisées entre une multitude de personnes. Cela a été très long. »

En parallèle, le domaine s’est constitué l’une des plus belles caves du vignoble jurassien. Certaines bouteilles sont conservées depuis plus de 200 ans. Notamment des vins jaunes. « Et ce en prévisions des années difficiles, explique le vigneron. Mais aussi parce que notre famille a toujours été attachée à ses racines. Cela a été sa façon de transmettre aux nouvelles générations. »

La 7e édition a lieu ce dimanche, de 10 à 17 heures, à Arlay. Elle est organisée par l’association Brin de cultures. La journée débutera avec une célébration religieuse à 10 heures. À 11 h : défilé, brouette de sarment en feu dans le village et fanfare. À 11 h 45 : intronisation, puis 1re pressée du vin de paille par les vignerons. 14 h : concours suivi à 15 h de la deuxième pressée du vin de paille.

724 C’est en hectolitres la quantité de vin de paille vendue sur la campagne 2013-2014, soit 1 % des ventes des vignerons du Jura. Le vin est élaboré à partir de raisin séché, pour 100 kg de raisin. On obtient seulement entre 20 et 22 litres de jus, contre 70 litres par la méthode traditionnelle. La demi-bouteille de vin de paille est vendue entre 18 et 40 €.

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Pommeau de Normandie – Fine Bugey

 MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

22 Décret n° 2015-27 du 13 janvier 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Pommeau de Normandie »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030098302&dateTexte=&categorieLien=id

23 Arrêté du 7 janvier 2015 relatif à l’indication géographique « Fine du Bugey »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030098312&dateTexte=&categorieLien=id

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Décrets spiritueux français : Whisky de Bretagne, Fine Bordeaux

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

25 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Whisky de Bretagne » ou « Whisky breton »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093693&dateTexte=&categorieLien=id

26 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Whisky d’Alsace » ou « Whisky alsacien »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093702&dateTexte=&categorieLien=id

27 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Fine Bordeaux »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093711&dateTexte=&categorieLien=id

28 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Eau-de-vie de vin des Côtes du Rhône » ou « Fine des Côtes du Rhône »
  http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093720&dateTexte=&categorieLien=id

29 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Fine Faugères » ou « Eau-de-vie de Faugères »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093729&dateTexte=&categorieLien=id

30 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Fine du Languedoc » ou « Eau-de-vie de vin du Languedoc »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093738&dateTexte=&categorieLien=id

31 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Marc champenois » ou « Eau-de-vie de marc champenois »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093747&dateTexte=&categorieLien=id

32 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Marc du Bugey »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093756&dateTexte=&categorieLien=id

33 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Marc de Provence » ou « Eau-de-vie de marc de Provence »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093765&dateTexte=&categorieLien=id

34 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Marc du Languedoc » ou « Eau-de-vie de marc du Languedoc »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093774&dateTexte=&categorieLien=id

35 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Kirsch d’Alsace »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093783&dateTexte=&categorieLien=id

36 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Quetsche d’Alsace »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093792&dateTexte=&categorieLien=id

37 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Framboise d’Alsace »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093801&dateTexte=&categorieLien=id

38 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Mirabelle d’Alsace »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093810&dateTexte=&categorieLien=id

39 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Genièvre Flandre Artois »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093819&dateTexte=&categorieLien=id

40 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Cassis de Saintonge »
  http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093828&dateTexte=&categorieLien=id

41 Arrêté du 30 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Marc de Savoie »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030093837&dateTexte=&categorieLien=id

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« MS » américains – Whisky à Beaune

 
Vendredi 09 janvier 2015 – Gens du vin
Par Alexandre Abellan

Sommellerie : Andrew McNamara, nouveau président des « MS » américains

 
Sommellerie : Andrew McNamara, nouveau président des "MS" américains

La présidence du directoire américain des Master Sommeliers vient d’être attribuée à Andrew McNamara, directeur de la catégorie des vins pour Premier Beverage Company (antenne en Floride du groupe de distribution Charmer-Sunbelt). Drew Hendricks a également été élu vice-président du conseil (il est dirige le distributeur texan Standard Beverage Company). N’ayant pas encore la patine du prestigieux Master of Wine (MW, décerné depuis 1953), le titre de Master Sommelier (MS) n’en est pas moins ardu à obtenir. Depuis 1977, il n’est porté que par 220 professionnels, dont 140 américains*, qui ont remporté le titre honorifique (quatrième niveau de la formation, sur invitation seulement). « Ayant eu de trop nombreuses conversations au restaurant où il semblait que j’en savais plus long que le sommelier, j’ai longtemps cru que je pouvais passer sans problème le niveau 1 [de Master Sommelier] » rapportait Joel Stein dans une de ses chronique de 2013 (Time). Son expérience infructueuse lui a montré qu’il n’en était rien. La journaliste Katy Kelly Bell a même fait du quatrième niveau de MS : « le test le plus dur de tous les temps » dans Forbes. En 2007, Andrew McNamara a été le dixième candidat à réussir les épreuves de Master Sommelier du premier coup avec la note maximale.

La vocation de la formation des MS est « d’encourager l’amélioration des standards et la connaissance du service en hôtels et restaurants ».

 
 

* : 366 professionnels ont décroché le titre de MW, les 2/3 résident au Royaume-Uni.

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Côte-d’Or – économie Beaune : une nouvelle marque de whisky est née à l’enseigne du Pickwick’s

Et si la côte de Beaune devenait une terre à whiskies ? Plusieurs maisons se sont lancées dans l’aventure. Actuellement, elles travaillent avec des distilleries écossaises.

Ébullition dans le monde du whisky bourguignon et même beaunois. Depuis vendredi soir, il existe une nouvelle marque à l’enseigne du Pickwick’s, née d’un parrainage avec le négociant beaunois de vins Diva.

Ce n’est pas le premier whisky beaunois, car il existe depuis plus d’une trentaine d’années déjà le fameux whisky Couvreur qui fait référence dans le monde entier, réputé pour son travail traditionnel.

Depuis quelques mois, un autre viticulteur, Jean-Luc Maldant (Chorey-les-Beaune), s’est également lancé dans l’aventure avec son MacMaldant décliné actuellement en trois bouteilles : « Ça marche très fort. En mars, je vais sortir un quatrième whisky et je travaille en association avec Christian Vergier à Ebaty, diplômé en œnologie, connu dans le monde entier comme l’œnologue des rhums. On va sortir un rhum huit ans d’âge bientôt. Sinon, j’attaque de nouveaux marchés avec mes whiskies et je suis référencé chez Metro à Dijon et Chalon-sur-Saône » explique Jean-Luc Maldant.

Il existe une clientèle locale d’amateurs. Pour preuve, Christophe Gremeaux, gérant et propriétaire de l’enseigne whiskies and spirits à Beaune depuis juin 2011, constate un accroissement de la demande de 20 % rien que pour le mois de décembre. Véritable encyclopédie, Christophe Gremeaux s’interroge : à quand une distillerie en Bourgogne ? Il en existe effectivement plusieurs dans certaines régions françaises.

Avec le Pickwick’s

Vendredi soir, Pierre Beuchet, président de Diva France, émanation de la maison de négoce en vin Champy de Beaune et du groupe Diva, et Francis Mairet, directeur, spécialiste de la branche des spiritueux, présentaient la gamme Pickwick, référence au pub Pickwick’s de Beaune et à Charles Dickens. Leurs nouveaux whiskies, Cerridwen (céréales en gaélique) et Eorna (orge), sont des blend. L’habillage de leurs bouteilles a été confié à une agence beaunoise (AENOX de Merceuil). « On a démarré cette activité depuis quinze mois chez Champy. On a une force de vente de cinquante agents et on est distribué chez quatre cents cavistes en France ».

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Cognac – Kirsch de Fougerolles – Calvados Domfrontais

 39 Décret n° 2015-10 du 7 janvier 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Cognac » ou « Eau-de-vie de Cognac » ou « Eau-de-vie des Charentes »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030069265&dateTexte=&categorieLien=id

40 Décret n° 2015-11 du 7 janvier 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Kirsch de Fougerolles »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030069275&dateTexte=&categorieLien=id

41 Décret n° 2015-12 du 7 janvier 2015 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Calvados Domfrontais »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000030069284&dateTexte=&categorieLien=id

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Disparition de Serge Hochar, militant indéfectible des vins du Liban

http://www.lorientlejour.com/article/903788/disparition-de-serge-hochar-militant-indefectible-des-vins-du-liban.html

« Une personnalité hors du commun »… « Un maître pour les vins du Liban »… Les hommages se multiplient pour rappeler combien Serge Hochar, décédé le 31 décembre d’un accident en mer, a marqué le monde du vin.

Serge Hochar, PDG de Château Musar, président de l’Institut de la vigne et du vin et ancien patron de l’Union vinicole du Liban (UVL), est décédé le 31 décembre, à 74 ans, dans un accident en mer alors qu’il était en vacances avec sa famille à Acapulco, au Mexique.
Pour les vins du Liban, cette perte est immense. Car ce n’est pas seulement un producteur de vin que la profession perd aujourd’hui. Le nom de Serge Hochar est aussi indéfectiblement lié à un combat. Celui auquel cet homme a consacré sa vie : la renaissance du vignoble libanais et sa reconnaissance sur la scène internationale. « Serge Hochar est l’homme qui a lancé les vins du Liban dans le monde. Pour moi, c’était un maître », assure Zafer Chaoui, actuel président de l’UVL et PDG de Château Ksara.

Le critique David Cobbold, qui a listé Château Musar dans son livre Les plus grands crus du monde (1998), était devenu un ami de Serge Hochar. Il se souvient notamment d’une tournée avec lui au Japon et d’un moment, qui, pour cet expert, incarne sa personnalité : nous présentions une dégustation de vieux millésimes de Château Musar à des sommeliers japonais. Il faut savoir que les Japonais sont un public de fins connaisseurs, mais l’inattendu les déstabilise. Or, Serge Hochar a démarré en surprenant tout le monde : « De quoi voulez-vous que je vous parle ? » a-t-il dit à un parterre décontenancé. « Je peux vous parler de philosophie, d’amour, de femmes, de ma perception de la culture japonaise… Mais je ne vous parlerai pas de vin. Le vin n’a pas besoin de moi. Il parle de lui-même », se souvient David Cobbold. « Serge Hochar ne se présentait pas comme un producteur. Il ne vendait pas ses produits. Ce qu’on percevait de lui, c’était une personnalité faite de persévérance et d’écoute. Un homme exemplaire, rare, qui a autant fait pour Château Musar que, d’une manière générale, pour les vins du Liban. »

Fondé en 1930, par le père de Serge Hochar, Château Musar va vite devenir l’une des plus belles success stories du Liban au tournant des années 1980. Ce succès, Musar le doit à son PDG, Serge Hochar, qui a repris les rênes de cette cave, située à Ghazir, à la fin des années 1950. L’une de ses grandes intuitions est d’avoir compris l’importance des exportations pour les vins du Liban. Quand la guerre de 1975 éclate, Musar vend 75 % de sa production localement. Vingt ans plus tard, c’est l’exact opposé : la part des exportations est passée de 5 à 75 % entre 1975 et 1995.
Cette reconnaissance internationale démarre au Royaume-Uni, où Serge Hochar devient même en 1984 « The Man of the Year » pour le magazine spécialisé Decanter. Serge Hochar s’enorgueillissait encore récemment d’avoir été invité à faire découvrir ses vins devant un parterre de 250 professionnels en Afrique du Sud. « Vous rendez-vous compte ? Qu’ils m’invitent, moi ? » nous avait-il dit par téléphone, encore étonné de cette invitation.
Cette réputation, Serge Hochar la devait à la qualité de ses vins, qui ne laissaient jamais indifférents. Il avait d’ailleurs coutume de l’affirmer haut et fort : « Je ne fais pas du vin ; je fais de l’art. » Une manière, pour lui, de revendiquer cette part de magie, presque d’alchimie, qui intervient lorsque l’homme transforme les raisins vendangés en vin.

Serge Hochar se moquait de la mode ou de la doxa. Il faisait d’abord confiance à son instinct. On reconnaissait ses vins à leur nez souvent particulier, entre l’aigre et le doux, le chaud et le froid, la force et la faiblesse. Des vins dont la grandeur était précisément de jouer sur cet équilibre ténu au nez comme en bouche. Certains des grands amateurs de ses vins n’hésitaient pas à dire qu’ils évoquaient les saveurs des grands finos de Xeres.

Sur le Web, le monde du vin est en deuil. Les hommages viennent de ses confrères libanais, parmi lesquels la jeune génération est en pointe. Château Qanafar (Békaa-Ouest) salue une « légende » qui s’en va. Les critiques internationaux, ceux-là mêmes que Serge Hochar avait convaincus de venir « faire un tour » dans ce drôle de vignoble libanais au fur et à mesure de leurs rencontres, lui accordent aussi un émouvant hommage. Comme Jancis Robinson ou Randall Grahm, pour qui « Serge Hochar était l’un de ces hommes » plus grands que la vie. « J’étais certain qu’il vivrait pour toujours. Son sourire le suggérait. »

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Décrets Armagnac – AOC Pommeau de Bretagne – AOC Pommeau du Maine

 MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

46 Décret n° 2014-1642 du 26 décembre 2014 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Armagnac »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029966075&dateTexte=&categorieLien=id

47 Décret n° 2014-1643 du 26 décembre 2014 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Pommeau de Bretagne »
  http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029966079&dateTexte=&categorieLien=id

48 Décret n° 2014-1644 du 26 décembre 2014 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Pommeau du Maine »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029966083&dateTexte=&categorieLien=id

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Beaujolais L’unité du vignoble en péril

Beaujolais, ce sont 12 appellations, représentées par deux organismes de défense et de gestion. Photo DR

L’Organisme de Défense et de Gestion (ODG) des crus a pris la décision de se démarquer des appellations beaujolais et beaujolais villages.

L’Organisme de Défense et de Gestion (ODG) des crus a pris la décision de se démarquer des appellations beaujolais et beaujolais villages.

Beaujolais, ce sont 12 appellations, représentées par deux organismes de défense et de gestion : d’une part l’ODG beaujolais, beaujolais-villages, d’autre part l’ODG des crus (soit 10 crus : brouilly, chénas, chiroubles, côte de brouilly, fleurie, juliénas, morgon, moulin à vent, régnié, saint-amour), jusqu’alors administrés par la même Union viticole du Beaujolais (UVB).

En annonçant que l’ODG des crus reprenait « l’entière gestion administrative de son organisme », le communiqué de sa présidente, Audrey Charton, a été perçu comme une volonté de se désolidariser des appellations beaujolais et beaujolais villages.

« Vu l’ampleur de cette décision et la manière dont elle a été amenée, il apparaît très difficile de maintenir l’unité du vignoble », a réagi Denis Chilliet, secrétaire général de l’UVB, qui affirme que la stratégie des crus est clairement de « prendre leur indépendance avant de rejoindre la Bourgogne ».

Selon Audrey Charton : « Au vu d’objectifs de plus en plus différents, il nous a semblé nécessaire de mieux séparer nos actions, pour une plus grande efficacité de chacune de ces deux familles ».

Oenotourisme dans le vignoble normand

 

Au cœur de la Normandie, à proximité de Saint Pierre sur Dives, existe un microclimat sec et chaud, sur un coteau orienté au Sud – nommé depuis très longtemps « Le Soleil ».

Les vignes y prospérèrent de l’époque médiévale à la fin du XVIIIe siècle. Le vignoble figure sur la carte de Cassini (photo ci-jointe).

Et, en 1995, un vigneron passionné fait renaître ces « Arpents du Soleil ». Gérard Samson a misé sur ce sol bien drainé et favorisant l’enracinement profond de la vigne d’Auxerrois ; sol argilo-calcaire, superficiel et très pierreux, sur une roche calcaire du Jurassique, dure, mais fissurée.

Un travail minutieux, évoluant au fil des ans, respectueux de la nature et de la bio-diversité, soucieux de vinifications authentiques, donne des vins fins et typés, avec une palette aromatique caractéristique : naphte, épices douces et miel.

Les cuvées – conditionnées uniquement en bouteilles de 50 cl – sont en IGP « Vin de Pays du Calvados-Grisy ».

Evidemment et heureusement, une telle rareté se visite. La promenade et la dégustation durent deux heures. Renseignements : www.arpents-du-soleil.com

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Demande modification Pays d’Oc et Pays d’Hérault

 MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

159 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’indication géographique protégée « Pays d’Oc »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029965381&dateTexte=&categorieLien=id

160 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’indication géographique protégée « Pays d’Hérault »
  http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029965383&dateTexte=&categorieLien=id

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Dans le champagne, c’est la poussière qui est à l’origine du phénomène de nucléation

Source : la Montagne
Reims 21/12/14 – 11h20

Le champagne, un océan de bulles

Pour le physicien, « le pétillement du champagne dans la flûte n’est pas sans rapport avec le bouillonnement à la surface de l’océan ». – Francis CAMPAGNONI

Apprécier le champagne, c’est pas la mer à boire, sauf pour Gérard Liger-Belair qui en traque les bulles aristocratiques. De la coupe… à l’océan, ce physicien voit un seul et même phénomène.

Gérard Liger-Belair a tous les culots. Payé par le contribuable pour coincer la bulle, il ne s’en cache pas. Tout au contraire, son laboratoire « Effervescence, champagne et applications » fait la fierté et le renom de l’université de Reims Champagne-Ardenne.

Pour dénicher son unité de recherche parmi les bâtiments anonymes du campus du Moulin de la Housse noyé dans la bruine hivernale, on s’attendrait à plus de luxe, plus d’ostentation de la part d’un professeur en physique des fluides qui a, pour tubes à essai, des flûtes de champagne. Dans le fameux laboratoire, les étiquettes de bouteilles prestigieuses impressionnent plus que les appareils de mesure.

Une pluie fine tambourine sur les vitres qui donnent sur une pelouse boueuse : « Le pétillement du champagne dans la flûte n’est pas sans rapport avec le bouillonnement à la surface de l’océan. Les vagues et la pluie piègent l’air dans l’eau de mer sous forme de bulles. Lorsque celles-ci éclatent à la surface, elles diffusent un brouillard de gouttelettes, exactement comme le font les bulles de champagne. Elles écrèment alors les particules présentes dans l’eau de mer, de même que les bulles de champagne écrèment les molécules tensioactives et aromatiques à la surface du vin. »

Il interrompt son débit pour mieux reprendre le large : « Le pétillement des océans constitue la plus grande source d’embruns et de composés organiques dissous impliqués dans l´équilibre climatique global. À plusieurs kilomètres d’altitude, ne reste des embruns plus ou presque que le sel qui sert de noyaux de nucléation pour la formation de gouttes d’eau ou de cristaux de glace. »

Plein le nez

Après le mauvais temps, le bon temps : « Dans le champagne, c’est la poussière qui est à l’origine du phénomène de nucléation, c’est-à-dire de la naissance des bulles. Le liquide obstrue la poussière creuse. La poche d’air aspire ensuite le dioxyde de carbone ou gaz carbonique dissous et le relargue sous forme de bulles qui s’élèvent et grossissent en capturant encore du gaz carbonique ainsi que les arômes. À la surface, les bulles survivent quelques dixièmes de seconde avant d’exploser, creusant un petit cratère. En se refermant, celui-ci éjecte un filet liquide qui va se casser en gouttelettes. C’est la phase la plus importante lors de la dégustation. En éclatant, les bulles libèrent le gaz carbonique et les arômes. »

On boit ses paroles, littéralement, à grands traits : « Beaucoup de ces milliers de gouttelettes projetées à la seconde, à grande vitesse, jusqu’à 10 m/s, s’évaporent au contact de l’air, dans un frottement qui les fait passer de l’état liquide à l’état gazeux. Or, le nez ne sent que ce qui est en phase gazeuse. Si, avec le vin rouge, il faut remuer le verre pour exhaler les arômes, là, ce sont les bulles qui font le travail. Autant un champagne sans bulles serait bien triste, autant les bulles dans un vin rouge donneraient des arômes trop puissants, voire insupportables. »

À force de papoter, on en arrive au cœur du secret des bulles : « Pas de lave-vaisselle, pas de rangement des flûtes tête en bas. À défaut de poussière, sont commercialisés des verres gravés au laser dont les imperfections microscopiques bien alignées provoquent une nucléation aussi harmonieuse qu’artificielle. Mais trop de poussières ou trop de microgravures signifient trop d’effervescence. Et, avec une perte de gaz trop rapide, le champagne s’épuise vite. »

Fines bulles

Le physicien tranche en faveur de la flûte dans le choc œnologique qui l’oppose à la coupe dont une légende, tenace et salace, voudrait qu’elle fût moulée sur la forme du sein de Marie-Antoinette : « Évasée, la coupe entraîne une dilution rapide. Reste qu’avec une flûte trop étroite, le gaz ainsi concentré génère un effet piquant comme avec un cola. »

Dans ce pays de betteraves, le sucre s’invite forcément à la fête. « De moins en moins, nuance le chercheur. La mode est aux fines bulles qui évoquent les champagnes millésimés. Or, l’apport de sucre détermine la concentration en gaz carbonique. Et plus cette concentration est faible, plus les bulles sont petites… »

La température a aussi son mot à dire : « Le froid augmente la viscosité du champagne. Ainsi, plus celui-ci est servi frais, plus la bulle est fine et moins elle monte vite. D’où l’intérêt de tenir le verre par le pied pour ne pas le réchauffer. »

Le cépage?? « Les instruments n’ont pas la finesse de mesure pour permettre de répondre, concède le chercheur. Et la bulle est avant tout un phénomène physique. Avec des molécules tensioactives différentes selon le cépage, celui-ci joue plus sûrement sur la réunion des bulles à la surface. Cette mousse est importante car elle constitue un bouclier protecteur. »

Passionnant, accessible, intarissable, Gérard Liger-Belair s’excuse presque de ne pas tirer la tradition du sabre au clair : « Je ne suis pas historien… »

Une marque qui dénote

La route qui sillonne la Montagne de Reims traverse des villages opulents. Les vignes occupent tout le paysage. Le champagne, Alexandre Cattier est tombé dedans quand il était petit. « Mon grand-père Jean, sourit le jeune président de la société éponyme, a trouvé des ancêtres en ligne directe propriétaires de vignobles dès 1763. Mais ce n’est qu’en 1918 qu’a été créée la marque Cattier. »

Lui a failli tracer son sillon dans des domaines plus abstraits : « J’ai d’abord passé un Deug de maths avant de préparer le DUDEC, un diplôme universitaire d’Élaboration et économie des vins de champagne. J’ai enchaîné avec un diplôme d’œnologie. J’ai alors sympathisé avec Gérard Liger-Belair. J’étais son deuxième stagiaire avec pour thème de recherche : le gerbage. Gérard s’est depuis ressaisi avec une équipe pluridisciplinaire de ce problème complexe. »

À Chigny-les-Roses, les caves des champagnes Cattier s’étendent sur trois niveaux distribués par 186 marches. Les couloirs courent sur un kilomètre et plongent à 27 mètres sous terre. Pourtant, sous les voûtes séculaires, souffle comme un air de Suisse. Les bouteilles d’Armand de Brignac y sont sobrement alignées comme des lingots dans une discrète banque fédérale.

Jay Z énervé

« Sur le plan du packaging, explique Alexandre, on a bousculé les codes du champagne avec une couverture métal frappée d’un as de pique, or pour le brut, argent pour le blanc de blanc et rosé pour le rosé. Ce sont mes grands-parents qui, dans les années 50, ont créé la marque pour conquérir Paris. Mon père, Jean-Jacques, a repris le nom en ajoutant un prénom pour éviter toute confusion avec des villages. La marque a été lancée en 2000 pour une première commercialisation en 2006. »

Le succès fut immédiat : « On a bénéficié d’une publicité exceptionnelle. Froissé par des propos de Frédéric Rouzeau, le patron des champagnes Roederer, Jay Z a invité les rappeurs à boycotter le “cristal”. À la sortie de son clip Show me what you got, dans lequel nos bouteilles si caractéristiques apparaissent, on a découvert qu’il avait aussitôt adopté notre marque. Les médias nationaux et internationaux ont alors déferlé à Chigny-les-Roses en quête d’une maison familiale. »

Le compagnon de Beyoncé a depuis peu racheté la marque à son propriétaire, américain, le groupe Sovereign Brands. Dopé par cette notoriété tapageuse, le divin Armand de Brignac a vu son image confortée par la prestigieuse revue Fine Champagne qui a consacré son Brut Gold Meilleur Champagne de l’année 2009 parmi 1.000 autres dégustés à l’aveugle. »

Les coûts et les couleurs. Le brut Gold avoisine les 250 €, le blanc de blanc et le rosé dépassent allégrement les 450 € contre 20 à 50 € pour les champagnes Cattier.

Jérôme Pilleyre

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Source : journal l’Hôtellerie

Meilleur sommelier d’Argentine, Maria Paz Levinso a rejoint le Bristol 

Maria Paz Levinston.

75 – Paris Le restaurant triplement étoilé de l’Hôtel Bristol, l’Epicure, salue le talent de Maria Paz Levinso, qui a intégré il y a tout juste un mois l’équipe des sommeliers du restaurant et vient de remporter pour la deuxième fois le prix de Meilleur sommelier d’Argentine. La sommelière, âgée de 36 ans, diplômée en lettres avant de s’être spécialisée dans le vin, sera donc en lice pour le prochain titre mondial. « Je suis ravi de la venue de Paz Levinson et je suis très fier de la compter parmi les équipes d’Epicure. Je félicite Paz pour sa récompense dans son pays natal ainsi qu’a sa participation au concours Meilleur Sommelier du Monde. Paz est une jeune femme de talent, sensible et dont le savoir-faire lui permettra d’exceller au sein de l’équipe » a déclaré le président directeur général du Bristol, Didier Calvez.

 
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Le plus grand vignoble, producteur, importateur, exportateur de vin

20 décembre 2014 — Marc André Gagnon

La France importe beaucoup de vin!
La Chine est le plus grand producteur de raisins au monde!
Le Canada est le quatrième acheteur de vin au monde!
Et d’autres chiffres publiés cette semaine par FranceAgriMer.

Le plus grand vignoble du monde en surface : l’Espagne
Suivi de la France et de l’Italie. Tous trois en régression.
Le quatrième vignoble du monde est la Chine, en forte progression depuis 10 ans.
Le cinquième est la Turquie, suivi des États-Unis, du Portugal, de l’Iran et de l’Argentine, du Chili, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, de l’Inde et de la Nouvelle-Zélande.

Le principal pays producteur de raisins : La Chine
Elle a dépassé l’Italie, les États-Unis, la France et l’Espagne.
La Turquie est le quatrième producteur de raisins (de cuve et de table) au monde, l’Inde est la huitième et l’Iran est le dixième.

Le principal consommateur : les États-Unis
Qui a dépassé dernièrement la France et l’Italie.

Le principal exportateur de vin en valeur : la France.
Avec 7,8 milliards d’euros.
Devant l’Italie (5), l’Espagne (2,5), le Chili (1,4) et l’Australie (1,3 milliard d’euros)

Le principal exportateur de vin en volume : l’Italie
Avec 20,3 millions d’hectolitres.
Puis, l’Espagne (17,7); la France (14,6); le Chili (8,8 Mhl).

Le premier importateur de vin en valeur: les États-Unis
3,9 milliards d’euros.
Le Royaume-Uni avec 3,7, l’Allemagne (2,6).
Le Canada est le quatrième importateur de vin avec 1,5 milliard d’euros, devant le Japon et la Chine.

Le premier importateur de vin en volume : l’Allemagne
15 millions d’hectolitres
Le Royaume-Uni (13,1), les États-Unis (11,7); la France (5,9); la Russie (4,9) et la Chine 93,9 Mhl).
Étrangement, la France est une grande importatrice de vin en volume!

 

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IG MARC DES CÔTES DU RHÔNE IG EDV DE POIRÉ DE NORMANDIE

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

22 Arrêté du 12 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Marc des Côtes du Rhône » ou « Eau-de-vie de marc des Côtes du Rhône »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029927310&dateTexte=&categorieLien=id

23 Arrêté du 12 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Eau-de-vie de poiré de Normandie »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029927319&dateTexte=&categorieLien=id

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AOP « Rhum agricole Martinique » IG « Génépi des Alpes »

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

51 Décret n° 2014-1542 du 18 décembre 2014 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Rhum agricole Martinique »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029925628&dateTexte=&categorieLien=id

53 Arrêté du 15 décembre 2014 relatif à l’indication géographique « Génépi des Alpes »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029925646&dateTexte=&categorieLien=id

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Jura: le vigneron Jacques Puffenney prend sa retraite

Jura: le vigneron Jacques Puffenney prend sa retraite
 

Selon une information du Wine Spectators, Jacques Puffenney, producteur reconnu de vins du Jura en appellation Arbois, à Montigny-les-Arsures, prendra sa retraite à la fin de l’année 2014. Il était installé depuis 52 ans sur son domaine.

Ses vins produits à base des cépages locaux Savagnin, Poulsard et Trousseau, mais aussi Chardonnay, ont réussi à séduire les palais anglo-saxons et notamment américains : le vigneron y était réputé et y écoulait 50% de sa production.

Une partie de son domaine devrait être reprise par la maison de Bourgogne marquis d’Angerville

Crédit photo: Jurawine.co.uk

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Modification décret Sainte-Foy Bordeaux

 JORF n°0279 du 3 décembre 2014 page 20134
texte n° 37DECRET
Décret n° 2014-1430 du 1er décembre 2014 modifiant le décret n° 2011-1361 du 24 octobre 2011 relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Sainte-Foy-Bordeaux »NOR: AGRT1421125D

Publics concernés : opérateurs intervenant dans la production de « Sainte-Foy-Bordeaux ».
Objet : appellation d’origine contrôlée « Sainte-Foy-Bordeaux » ; création d’une procédure d’identification parcellaire.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : le décret introduit une procédure d’identification parcellaire pour l’appellation d’origine contrôlée « Sainte-Foy-Bordeaux » : cette procédure permet de procéder à l’examen des parcelles pour lesquelles des opérateurs souhaitent revendiquer l’AOC « Sainte-Foy-Bordeaux » en fonction de critères de délimitation préalablement approuvés par le comité national compétent de l’Institut national de l’origine et de la qualité.
Références : le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « Sainte-Foy-Bordeaux » modifié par le présent décret peut être consulté, dans sa rédaction issue de cette modification, sur le site du ministère chargé de l’agriculture, à la rubrique Publication – Bulletin officiel (https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement,
Vu le règlement (UE) n° 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des marchés des produits ;
Vu le code général des impôts ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment le titre IV du livre VI ;
Vu le décret n° 2011-1361 du 24 octobre 2011 modifié relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Sainte-Foy-Bordeaux » ;
Vu la proposition du comité national des appellations d’origine relative aux vins et aux boissons alcoolisées et des eaux-de-vie de l’Institut national de l’origine et de la qualité en date du 26 juin 2014,
Décrète :

Article 1

Le chapitre Ier du cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée « Sainte-Foy-Bordeaux », homologué par le décret du 24 octobre 2011 susvisé, est modifié comme suit :
1° Le 2° du IV est remplacé par les dispositions suivantes :
« 2° Aire parcellaire délimitée.
« Les vins sont issus de raisins récoltés sur des parcelles ayant fait l’objet d’une procédure d’identification.
« L’identification des parcelles est effectuée sur la base des critères relatifs à leur lieu d’implantation fixés par le comité national compétent de l’Institut national de l’origine et de la qualité en sa séance du 13 février 2014, après avis de la commission d’experts désignée à cet effet.
« Tout producteur désirant faire identifier une parcelle de vigne en effectue la demande auprès de l’organisme de défense et de gestion, qui en transmet une copie aux services de l’Institut national de l’origine et de la qualité avant le 31 mars de l’année de récolte.
« La liste des nouvelles parcelles identifiées est approuvée chaque année par le comité national compétent de l’Institut national de l’origine et de la qualité après avis de la commission d’experts mentionnée ci-dessus.
« Les listes des critères et des parcelles identifiées peuvent être consultées auprès des services de l’Institut national de l’origine et de la qualité et de l’organisme de défense et de gestion intéressé. » ;
2° La deuxième phrase du troisième alinéa du 3° du X est remplacée par une phrase ainsi rédigée :
« Ainsi, au sein de l’aire de production de l’appellation d’origine contrôlée “Sainte-Foy-Bordeaux”, les parcelles sont identifiées en fonction de la nature de leurs sols, de leur situation et de leur vocation viticole. » ;
3° Le XI est ainsi modifié :
a) Au début, il est inséré un 1° ainsi rédigé :
« 1° Aire de production.
« Les parcelles de vigne en place à la date d’homologation du présent cahier des charges mais non identifiées dans le cadre de la procédure mentionnée au 2° du IV continuent à bénéficier du droit à l’appellation d’origine contrôlée jusqu’à leur arrachage et au plus tard jusqu’au 31 décembre 2030, sous réserve de satisfaire aux autres prescriptions du présent cahier des charges.
« La liste des parcelles est consultable auprès des services de l’Institut national de l’origine et de la qualité. » ;
b) Le 1° devient le 2°.

Article 2

Le cahier des charges sera publié dans sa rédaction issue de cette modification au Bulletin officiel du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. Il peut être consulté à l’adresse suivante (https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri).

Article 3

Le ministre des finances et des comptes publics, le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique et le secrétaire d’Etat chargé du budget sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait le 1er décembre 2014.

Manuel Valls
Par le Premier ministre :

Le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement,
Stéphane Le Foll

Le ministre des finances et des comptes publics,
Michel Sapin

Le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique,
Emmanuel Macron

Le secrétaire d’Etat chargé du budget,
Christian Eckert

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Source : http://www.ouest-france.fr/vins-le-bonnezeaux-un-vin-liquoreux-qui-garde-la-peche-3004792 

Vins. Le bonnezeaux, un vin liquoreux qui garde la pêche

Angers – 26 Novembre
  • En Anjou, la cinquantaine de producteurs du bonnezeaux parle de lui comme d'un diamant. Ils viennent de planterdes arbres fruitiers en son honneur.
     

    En Anjou, la cinquantaine de producteurs du bonnezeaux parle de lui comme d’un diamant. Ils viennent de planterdes arbres fruitiers en son honneur. | Ludivine Domeo

Ludivine DOMEON.

En Anjou, la cinquantaine de producteurs du bonnezeaux parle de lui comme d’un diamant. Ils viennent de planterdes arbres fruitiers en son honneur.

 

Il naît sur une petite partie de la commune de Thouarcé, sur la rive droite de la rivière Layon, non loin d’Angers. Il, c’est le Bonnezeaux. Ce vin liquoreux des vendanges tardives sur des terres de schiste. Un trésor régional. Une cinquantaine de producteurs se partagent la centaine d’hectares de parcelles.

Seulement 2500 bouteilles produites par hectare

Une dizaine d’entre eux vient de planter cinquante-huit arbres fruitiers sur tous les abords de leurs parcelles. Que des fruits qui rappellent le goût de leur vin : des abricotiers, des pêchers de vigne, des cognassiers et des figuiers, dont chaque promeneur pourra profiter, comme un jardin partagé.Aussi une occasion de montrer que même si on déguste parfois, la vie est belle, l’optimisme mûrit comme du bon vin, et le Bonnezeaux se porte plutôt bien !

Le vin a reçu son Appellation d’origine contrôlée (AOC) en 1951. « Avant, personne ne voulait des terres, explique Christian, 53 ans, producteur et propriétaire d’une parcelle depuis quatre générations. L’appellation est collective. C’est-à-dire que personne n’est obligé de l’appeler Bonnezeaux. Mais celui qui le fait doit suivre les règles. »Depuis une quinzaine d’années, l’or liquide à la robe profonde a fait du chemin. « Toute la communication s’est développée grâce à chacun des producteurs, à force de marchés, de rencontres, de salons où d’ailleurs, certains d’entre eux ont été reconnus mondialement… », confie François Geffard, 42 ans, producteur et propriétaire d’une parcelle depuis 17 ans.

« Du bonnezeaux jusqu’à Cuba ! »

Aujourd’hui, le chenin blanc est considéré comme un vin élégant réputé pour son équilibre parfait entre alcool, sucre et acidité. « Nous avons tous d’autres exploitations. Celle-ci est notre diamant. 2 500 bouteilles annuelles en moyenne pour une parcelle, c’est rien ! Pourtant, un jour, à Cuba, j’ai croisé une bouteille de nos terres… Magique !,s’esclaffe François. C’est un vin de plaisir qui se retrouve sur des tables étoilées du monde entier. »

Pendant qu’ils trinquent à la santé de leur vin et de leurs vignes, un producteur lance en plaisantant, mais pas tant… « Toujours imités, jamais égalés ! ». Rires, blagues, le ton est donné : le Bonnezeaux, c’est du plaisir pour ceux qui le boivent et pour ceux qui le font.

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Vinoga: le jeu qui permet de produire ses propres bouteilles de vin

Sélèna Jeusset, publié le 26/11/2014 à  17:20, mis à jour le 27/11/2014 à  10:22

Rendre l’e-commerce du vin plus amusant, c’est le défi de Métidia. Comment? En permettant l’achat en ligne de bouteilles de vin à travers le jeu vidéo gratuit Vinoga, un monde où l’internaute devient viticulteur.

Vinoga: le jeu qui permet de produire ses propres bouteilles de vin

A chaque découverte virtuelle d’un nouveau vin, celui-ci s’inscrit dans une carte qui permet à l’internaute de commander dans la réalité les bouteilles de son choix.

Produire sur un jeu en ligne ses propres bouteilles de vin, les commander et les recevoir directement chez soi… C’est désormais possible. « Le départ est très simple. On s’inscrit sur l’interface du jeu vidéo Vinoga. On commence sa partie en plantant son premier cépage et on installe une cuve. Il n’y a plus qu’à produire et vendre ses bouteilles. Les méthodes de fabrication du vin deviennent plus approfondies au fur et à mesure que l’on progresse en niveaux. Le vigneron virtuel devient de plus en plus expérimenté » sourie Fanny Garret, co-fondatrice. Actuellement sur le net, une appli sera disponible en janvier 2015.

Le jeu, lancé depuis fin septembre 2014, est le tout premier produit de la jeune start-up Métidia créée en mars 2012. C’est accompagné par l’incubateur de Télécom SudParis que les deux fondateurs, Fanny Garret et Oswald Bernard, ont pu concrétiser leur idée. « Quand on était étudiants, une semaine a été consacrée à un exercice de création d’entreprise. J’ai trouvé ça passionnant, c’est ce qui a déclenché la création de Métidia », détaille Fanny Garret, qui a aussi pu obtenir l’aide de Paris Pionnières, par son statut de femme entrepreneure.

150 000 euros de fonds, prêts et subventions confondus, ont été apportés par des organismes dans le monde du numérique et du vin. « C’était une somme nécessaire pour mener à bien notre projet. Nous avons dû recruter, nous sommes aujourd’hui une jeune équipe de 8 personnes. C’était un travail de plus d’un an et demi sans aucune rentrée d’argent » précise la fondatrice. Mais quand on sort d’études, « on n’a pas peur de manger des pâtes et on n’a rien à perdre » s’amuse-t-elle.

De l’argent virtuel et une commission sur les ventes

« On sélectionne des bouteilles chez nos partenaires. Après analyse de leur cahier des charges, on les intègre dans le jeu. Le joueur débloque de nouvelles bouteilles au fur et à mesure qu’il progresse » explique l’entrepreneure. Métidia fonctionne actuellement avec deux partenaires. « Mabouteille.fr permet d’obtenir des étiquettes personnalisées etLesgrappes.fr fonctionnent avec des petits vignerons plus ou moins connus » souligne la jeune femme.

Une fois qu’un joueur a commandé sa bouteille sur le jeu en ligne, la start-up transmet la commande à ses fournisseurs qui livrent directement le client. Elle prélève une commission sur la vente qui n’impacte pas le prix payé par l’internaute. La gamme de prix des bouteilles s’étend de 5 à 150 euros. Dans le jeu, chaque achat de bouteille permet de gagner des « vinocash », de l’argent virtuel qui permet d’agrémenter le contenu de son vignoble ou d' »accélérer le temps ». « On a constaté que les joueurs commencent d’abord par acheter uniquement des Vinocash puis se mettent aussi à commander des bouteilles, ils mêlent ainsi le virtuel et le réel » précise Métidia.

Gagner en visibilité

D’un concept inspiré de Farmville, qui a connu un gros succès, les fondateurs ont voulu ajouter leur propre touche : « On trouvait dommage de n’acheter que des pixels dans des jeux en ligne. On n’a pas forcément envie d’investir dans un monde entièrement virtuel ». Bien que le monde du jeu vidéo soit un secteur très concurrentiel, Métidia entend se distinguer par les biens réels que ses joueurs peuvent se procurer, mêlant jeux et

e-commerce.

D’ici là, pour gagner en visibilité, une piste reste à ouvrir pour Métidia : trouver d’autres partenaires dans le domaine du vin, pas des fournisseurs cette fois, mais des start-up qui mettent en visibilité Vinoga sur leur site en ligne. « On obtient ainsi un peu de leurs contacts, de leur trafic. En échange, on intègre soit leurs produits, soit des publicités, dans notre jeu » développe Fanny Garret. En exemple , le premier partenariat vient d’être validé avec Vinotrip, un site d’oenotourisme. Métidia proposera donc prochainement des packs de séjours sur Vinoga pour aller à la découverte des viticulteurs.

La start-up parisienne travaille actuellement en continu sur le développement du jeu. Pour l’avenir, elle vise une internationalisation et une diversification du concept. « Vinoga est un jeu à objectif pédagogique. Le vin français attire l’attention du monde entier, il est bien probable que les étrangers trouvent intéressants d’apprendre à connaître les étapes de production d’une bouteille de vin ». La communication à l’international débutera début 2015.

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 La campagne a débuté début novembre et bat son plein. Environ 8,5 millions d’hectolitres de vin blanc produits cette année vont brûler dans les alambics charentais

Tout le vignoble du cognac distille

Deux alambics charentais. Ici, la distillation s’effectue en deux chauffes successives. Elle est lente et encore artisanale © Photo

BNIC
La campagne de distillation a commencé début novembre dans le vignoble du cognac. Elle bat son plein et se terminera le 31 mars 2015. Elle consiste à transformer un vin blanc acide et peu alcoolisé (qui ne contient pas de souffre et aucun conservateur) en une eau-de-vie de cognac, limpide et cristaline, titrant 71 à 72°.
Cette année, la récolte fut belle, malgré la grêle de Pentecôte. On estime qu’environ 8,5 millions d’hectolitres de vin ont été produits lors des vendanges et seront brûlés dans les alambics charentais. Environ 800.000 hl d’alcool pur pourraient être produits. Le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) s’était fixé un objectif de 875 .000 hl AP.
Selon Jean-Bernard de Larquier, le nouveau président du BNIC, les eaux-de-vie sont de bonne qualité, « légères, fruitées et florales, avec des notes d’agrume et un beau potentiel de vieillissement ».

J.-B. de Larquier, dans la distillerie de son exploitation d’Arthenac (17), près d’Archiac© Photo Olivier Sarazin 

On compte environ 4 .600 viticulteurs dans le vignoble du cognac. Parmi eux, 1 .200 sont équipés d’un alambic et distillent à la propriété (on les appelle bouilleurs de cru à domicile). Les autres vendent leur vin de l’année aux maisons de négoce ou font appel à une centaine de distillateurs professionnels.

La distillation dite charentaise répond à des normes drastiques. Ici, la distillation continue en colonne (procédé industriel utilisé pour le whisky ou la vodka) est interdite. Elle s’effectue en deux chauffes successives au moyen d’un alambic qui est resté très artisanal. Cette double distillation (aussi appelé distillation « à repasse ») permet une meilleure concentration aromatique. Elle est lente. Dans une exploitation moyenne, dotée d’une seule chaudière, il faut compter environ 48 heures pour distiller 7.500 litre de vin et obtenir environ 800 litres d’eau-de-vie.

Notons que l’eau-de-vie (incolore) ne deviendra cognac qu’après un vieillissement minimal de vingt-quatre mois en fût de chêne. C’est là, au contact du bois, qu’elle prend ses belles teintes ambrées et ses reflets d’or.

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Magister en sommellerie de Worldsom

Regarder la vidéo sur :

http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/cote-chateaux/2014/11/26/sommelier-plus-quune-vocation-un-sacerdoce.html

Profession sommelier : plus qu’une vocation un sacerdoce

Il faut avoir la foi… Le métier de sommelier, c’est une passion tout d’abord mais aussi un dévouement au service de la connaissance des vins, des terroirs, des typicités, des pays de productions et au delà un savoir-être, un savoir-paraître, en un mot comme en mille un savoir-faire très…made in France et made in Bordeaux !

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Sommelier, c’est le métier qu’à choisi Alexandre Morin; à tout juste 26 ans, il officie déjà depuis 3 ans et demi comme chef sommelier du restaurant le Chapon Fin, le plus vieil établissement de Bordeaux créé en 1825 et dont le décor de rocaille (1901, signé Alfred Duprat) rappelle la « Belle Epoque », au temps de l’actrice Sarah Bernhardt dont le nom figure gravé à l’intérieur du restaurant, non loin du roi d’Angleterre Edouard VII qui fréquenta aussi le Chapon Fin, tout comme le président Jacques Chirac plus récemment.

"Bienvenue dans le plus vieil établissement de Bordeaux, le Chapon Fin, construit en 1825" © JPS

« Bienvenue dans le plus vieil établissement de Bordeaux, le Chapon Fin, construit en 1825″ © JPS

« Welcome to the Chapon Fin », c’est en ces termes qu’Alexandre, le grand…chef sommelier, accueille ses hôtes de marques et notamment les 6 élèves du Magister en sommellerie de Worldsom accompagnés de leur directrice Josiane Himmelberger. Le talent n’attend pas le nombre des années pourrait-on dire d’ Alexandre, car c’est l’un des plus doués de sa génération, diplômé à Londres avec WSET niveau 1-2-3 (Wine and Spirit Education Trust), il a officié au « Bluebird« , puis est parti deux ans en Australie dans un restaurant gastronomique le « Wild Fire » à Sydney, il a aussi en poche une diplôme universitaire avec la faculté d’oenologie de Bordeaux.

Vignerons sinistrés et bubble party 078

Mais il y a aussi ces 6 élèves inscrits au Magister de Worlsom, 10 semaines de formation en sommellerie d’un très haut niveau: certains ont un sacré bagage aussi, ils se relancent dans les études à plus de 60 ans, comme Allan O’Donovan, un ancien policier américain durant 20 ans, aujourd’hui propriétaire d’un restaurant italien « Ciao Cristina » à Los Angeles: « j’ai beaucoup de stars qui viennent dans mon restaurant. J’ai souhaité suivre Worldsom pour améliorer ma connaissance. Vous avez à Los Angeles, les serveurs sont beaucoup plus acteurs que de vrais serveurs, aussi je veux améliorer tout celà »

Dans les cuisines du Chapon Fin avec le chef Nicolas N'Guyen, une étoile au guide Michelin. Les sommeliers ont un rôle primordial de conseil pour des accords mets et vins judicieux" © Jean-Pierre Stahl

Dans les cuisines du Chapon Fin avec le chef Nicolas N’Guyen, une étoile au guide Michelin. Les sommeliers ont un rôle primordial de conseil pour des accords mets et vins judicieux » © Jean-Pierre Stahl

Parmi les grands sages, il y également Donald Nichols, un autre américain passionné de vin qui vient pour son plaisir, Bong Kung lui tient un bar à vins à Séoul en Corée, il vient aussi chercher une expertise en sommellerie.

Les trentenaires sont Huijie Xu qui a suivi un cursus à Kedge Bordeaux, elle travaille dans l’import export en France, Léonid qui vient de Russie il manage une propriété de concert avec un oenologue bordelais, et enfin Daniel un ingénieur colombien reconverti qui veut être consultant en « food and beverage ».

Une visite chez un affineur de Bordeaux Jean d'Alos © JPS

Une visite chez un affineur de fromages à Bordeaux, Jean d’Alos © JPS

Après avoir entendu les rudiments et règles de bienséance « toujours parfait, chaussures cirées et rasé de près », les élèves de Worldsom ont appris grâce à Alexandre Morin qu’il existait différents types de verres Riedel pour servir les vins de champagne à sa carte, ce dernier leur a aussi présenté le chariot de digestifs et liqueurs proposés en fin de repas, avant de descendre dans la fameuse cave du restaurant.

Mille références et 10 000 vins en cave © JPS

Mille références et 10 000 vins en cave © JPS

La cave du Chapon Fin (propriété de Sylvie Cazes – propriétaire du Château Chauvin à Saint-Emilion et président de la Cité des Civilisations du Vin à Bordeaux), ce sont 1 000 références à la carte. C’est un peu du patrimoine de la France mais elle renferme aussi pas mal de vins étrangers. Elle est organisée en deux parties avec en prime une salle de dégustation. Ici sont conservées 10 000 bouteilles à 15° avec 70% d’humidité. Chaque vin proposé est conservé en 10 ou 20 exemplaires en moyenne. Mais il arrive que certains grands flacons soient uniques « on ne peut pas immobiliser trop de vins » car pour le restaurant ce serait un trop gros risque: une cave de ce type, c’est une sacrée gestion !

Cette journée était pour eux une journée intense, avec en prime une visite des cuisines menées de main de maître par Nicolas N’Guyen, une étoile au guide Michelin, un petit détour chez le fromager affineur installé juste en face de ce restaurant Jean d’Alos, où ils ont pu découvrir qu’on pouvait associer les fromages avec des vins liquoreux ou de grand blancs, plutôt que de rester figé sur de vieux rouges…

Daniel en pleine dégustation à l'aveugle avec le groupe dans la salle de dégustation en sous sol du Chapon Fin © JPS

Daniel en pleine dégustation à l’aveugle avec le groupe dans la salle de dégustation en sous sol du Chapon Fin © JPS

C’est un métier complet, qui requiert énormément de connaissances sur les terroirs, les vins, les régions et pays de production. Exercice parmi les plus difficiles, une dégustation à l’aveugle leur est proposée par Alexandre Morin, à l’issu du repas où ils ont pu déguster un blanc autrichien puis un Château-Neuf-du-Pape sur le navarrin d’agneau préparé par Nicolas N’Guyen le chef cuisier du Chapon Fin. Savoir reconnaître, un vin de cépage ou un vin d’assemblage, quels arômes et quelle intensité il dégage au nez, puis découvrir son acidité, sa minéralité et ses notes d’agrumes pour ce blanc par exemple…pour lequel il faut deviner la provenance…un blanc du sud…et même du sud-ouest: un Jurançon !

Vignerons sinistrés et bubble party 121

Cette journée aura marqué les esprits tout comme leurs rencontres avec les grands noms de la sommellerie qui interviennent à Worldsom: 4 meilleurs sommeliers au monde, les français Philippe Faure-Brac, Gérard Basset, Serge Dubst et l’italo-suisse Paolo Basso.

Leur formation va se poursuivre avec d’autres visites de propriétés et de châteaux de Bordeaux, la remise des diplômes de la 2e promotion de Worldsom est prévue le 18 décembre dans les grands salons de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux.

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Procédure nationale d’opposition « Côtes du Rhône » et « Côtes de Bergerac »

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET

124 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Côtes de Bergerac »
  http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029799840&dateTexte=&categorieLien=id

125 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Côtes du Rhône »
       http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029799844&dateTexte=&categorieLien=id

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VIDEO. Vignoble de Bellet à Nice: le millésime s’annonce exceptionnel

Publié le mardi 25 novembre 2014 à 11h55

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Une année d’exception. Dont les jus se transforment en élixir dans les fûts des vignerons de Bellet, ici ceux de Gio Sergi. Millésime remarquable, servi par des vignes bénies des dieux et entretenues par de vrais professionnels.

 
 

Tournée des vignes au cœur des collines niçoises : les 60 hectares ont produit un millésime exceptionnel. En quantité et qualité. Toutes les productions sont du même tonneau

Ce vin-là ne restera pas en carafe. A Bellet, l’année 2014 sera celle de l’ivresse de l’excellence. « Putain, c’est bon ! Wouaou… » Un peu cru le ressenti de Gio Sergi, mais comment peut-il en être autrement avec un mois de vendanges augurant d’un jus qui aura de la cuisse et toutes les voluptés sensuelles qui vont avec.

Le président de l’Organisme de défense et de gestion de l’appellation contrôlée Bellet et les neuf autres viticulteurs du vignoble urbain niçois ne cueillent pas les raisins de la colère. Aucune aigreur dans les propos qu’ils partageront avec le public, ce week-end, lors de leurs traditionnelles journées portes ouvertes.

Pourquoi un millésime 2014 exceptionnel en quantité et en qualité, semblable à celui de 2007 ? Les raisons sont d’abord météorologiques : « De l’eau au printemps, un été pas très chaud, ponctué de quelques orages bien ciblés. La vigne a poussé, nous donnant un bon rendement », résume le porte-parole des vignerons gérant à eux tous une soixantaine d’hectares (de 1 à 15 selon les domaines).

Don du ciel et talent humain

Beaucoup de raisin donc. Superbe, sans maladie, juteux, sucré. « Or, le vin se fait à 90 % dans le vignoble. » Pas de bon vin sans grappes irréprochables. Matière première capitale.

Qui doit sa perfection au ciel, à la rencontre du vent chaud remontant de la mer et à la tramontane descendant des montagnes séchant l’humidité néfaste aux grains, mais également à la main de l’homme : « Il faut savoir s’occuper des vignes, labourer, traiter, passer des produits phytosanitaires de contact uniquement puisque toute l’appellation est en agriculture bio : bouillie bordelaise et soufre en poudre. »

Ensuite, il y a la vinification. Le savoir-faire. Le talent : « Avoir un bon équipement en cave, doser les levures, garantir le froid qui conserve les arômes… »

Des vertus propres à la particularité de Bellet, au sol roulé par le sable dur et fin du poudingue. Cette particularité à la saveur fraîche, exportée à 30 % aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, Russie… et qui donne de la bouteille aux tables azuréennes ou françaises des plus simples aux plus étoilées.

Canon, le bouquet !

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bouchon en liège à vis Helix

Mardi 18 novembre 2014 – Entreprise
Par Michèle Trévoux La Vigne – Vitisphere

Val d’Orbieu-Uccoar adopte le nouveau bouchon en liège à vis Helix

Val d

 

Le groupe Val d’Orbieu-Uccoar est le premier opérateur français à faire le choix du bouchage liège à vis Hélix, pour sa cuvée emblématique Mythique qui fêtera l’an prochain son 25eme anniversaire. Depuis deux ans, le groupement de producteurs audois s’est attaché à donner un profil plus moderne à cette marque historique. L’assemblage a été revu et ne contient plus que des cépages méridionaux, l’étiquette a été retravaillée, la capsule relookée. Le choix du bouchon Hélix s’inscrit dans cette stratégie. « Cette décision illustre notre volonté d’associer tradition et modernité », explique Isabelle Vermorel, chargée des relations presse.

Le système Hélix, fruit d’une collaboration entre Amorim et OI, deux géants du packaging du vin, est la combinaison d’une bouteille en verre au goulot fileté et d’un bouchon de liège en micro-granulés qui se visse sur le goulot. Val d’Orbieu est le premier opérateur français à l’adopter.

« Nous avons été séduit par ce concept novateur. Les innovations dans le domaine du packaging ne sont pas légion », souligne Isabelle Vermorel. 35 000 cols de Cuvée mythique ont ainsi été conditionnés et seront mis en vente à partir du 17 novembre dans les magasins Albert Heijn, principale enseigne de grande distribution au Pays Bas.

La cuvée mythique existe en blanc et en rouge. Le blanc est conditionné en bouteille bourguignonne, le rouge est en bordelaise.

La mise en bouteille a été réalisée cet été dans un camion mobile d’embouteillage, équipé pour conditionner en Hélix.

« Nous allons tester ce concept sur le marché néerlandais où les consommateurs sont ouverts à ce type d’innovation. Si les résultats sont concluants, l’expérience sera étendue à d’autres pays comme la Suisse, la Belgique ou l’Allemagne », poursuit Isabelle Vermorel. Hélix est en effet un bouchon à tête qui sort du goulot de la bouteille, ce qui change l’allure du col.

Une campagne de promotion et de communication a été prévue pour accompagner ce lancement avec notamment une vidéo, accessible à partir du flash code sur la bouteille, qui montre la simplicité d’ouverture et de rebouchage d’une bouteille.

Crédit photo : Uccoar

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Mardi 18 novembre 2014 – Entreprise
Par Juliette Cassagnes

Vallée du Rhône: un chai flambant neuf pour la Cave coopérative de Tain l’Hermitage

 
Vallée du Rhône: un chai flambant neuf pour la Cave coopérative de Tain l

La Cave coopérative de Tain d’l’Hermitage vient d’inaugurer son nouveau chai de 2.800 m2. Celui-ci se compose plus précisément de trois parties : un chai inox d’une capacité de 28.200 hl, un chai de 4.000 hl de cuves béton, et un chai à barriques d’une capacité de 280 fûts. Le chantier, commencé en décembre 2013, a permis « un agrandissement titanesque » des bâtiments, selon le communiqué de presse de la cave coopérative. Le montant total des travaux : 10 millions d’euros.

Grâce à cette nouvelle capacité, c’est « plus de possibilités de tri, plus de cuves et ainsi plus de possibilités de cuvées » précise Xavier Gomart, directeur général de la cave. Il est en effet prévu que la cuverie béton soit dédiée aux sélections parcellaires : « Une réception dédiée et 35 cuves béton, de contenances variées de 68 à 190 hl, permettent une vinification « à la parcelle » avec un système de transport de la vendange vers les cuves par wagonnet », détaille la cave. Le chai à barriques étant quant à lui destiné à la vinification des « sélections parcellaires » réalisées en blanc, et trois petites cuves béton de 6 hl pour accueillir les « plus pointues ». En terme d’équipements, la cave a investi dans deux matériels de réception et cinq pressoirs : deux de petite contenance et trois de contenance « moyenne ».

Le nouveau bâtiment permettra également, à terme, un circuit de visite, pour accueillir les touristes: « Une offre oenotouristique étoffée, unique dans le Nord de la Vallée du Rhône, comprendra un circuit de visite à l’intérieur de la cave, à travers le Chai des Sélections, les chais d’élevage, la vinothèque où se bonifient 16.000 bouteilles d’Hermitage, datant de 1933 à nos jours », annonce la cave. Ce pôle ouvrira pour le printemps 2015.

La vieille cuverie – 9.600 hl de cuves suspendues datant de 40 ans – a, quant à elle, été rasée…

Crédit photo: Cave de coopérative de Tain l’Hermitage

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«A la première coupe, l’homme boit le vin; à la deuxième coupe, le vin boit le vin; à la troisième coupe, le vin boit l’homme.» Proverbe japonais

Un cépage rare sauvé de l’extinction

Source: decanter.com

Un cépage rare surnommé «Casanova» en raison de son rôle dans la « paternité » de nombreuses variétés a été sauvé de l’extinction grâce au travail de bénévoles suisses et d’un scientifique de premier plan.
Le Gouais Blanc avait de nouveau fait parler de lui il y a une quinzaine d’années lorsqu’il avait été démontré que ce cépage était la souche mère de nombreuses variétés notamment le Chardonnay et le Gamay.

Mais, seule une poignée de vignobles dans le monde entier cultivent ce cépage. Perché à, à 1100 m d’altitude dans le Haut-Valais en Suisse, un vignoble a été récemment sauvé de l’arrachage par un projet communautaire mené par le Dr José Vouillamoz, biologiste spécialisé dans l’étude de l’ADN de la vigne
Avec un ami vigneron qui lui a fait part de la possible disparition du Gouais Blanc, le Dr Vouillamoz crée une association pour sauver et acheter ce vignoble historique. Il aura fallu près de trois ans pour réunir les fonds publics pour la rénovation.

Le vignoble de 0.2ha, reposant sur une pente de 60% à de 70%, compte une douzaine de variétés rares. Depuis 2011, des groupes de bénévoles venus de toute la Suisse ont passé des week-end entiers à reconstruire les murs de pierres sèches qui soutiennent les 27 terrasses du vignoble.

José Vouillamoz explique que le Haut-Valais est le seul endroit sur Terre où le Gouais Blanc a continuellement été cultivé depuis le Moyen Age.

En France le cépage a été banni dans de nombreuses régions et ne subsiste aujourd’hui qu’un seul vignoble en Haute-Savoie.

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Source : http://www.lavigne-mag.fr/actualites/projet-gouvernemental-l-examen-pour-devenir-courtier-sur-la-sellette-96604.html#zBy0sfEUsxDr7bjK.99

Projet gouvernemental L’examen pour  devenir  courtier sur la  sellette

Publié le mardi 18 novembre 2014 – 19h10

Courtier

Dans son projet de simplifier les professions réglementées, le gouvernement veut supprimer l’examen d’aptitude à la profession de courtier en vins et spiritueux, qui avait été mis en place à la demande de la profession.

Bien plus silencieux que les avocats, notaires et pharmaciens, les courtiers en vins et spiritueux n’ont pas suivi avec moins d’attention le projet gouvernemental de modernisation des professions réglementées. Depuis plusieurs mois, l’examen d’aptitude à la profession de courtier de campagne est en effet dans le viseur de Bercy, qui juge que cet examen d’aptitude est la cause du petit effectif affiché par la profession (400 courtiers selon la Fédération nationale des syndicats de courtiers en vins et spiritueux).

Plutôt que de protester et critiquer publiquement ce projet, les courtiers ont préféré mobiliser la filière (notamment les interprofessions) afin d’interpeller les ministères de l’Agriculture et de l’Économie, et leur rappeler que l’examen avait été mis en place en 1997 à la demande de la filière. « L’idée était de sécuriser les opérateurs, en assurant que les courtiers se présentant à la propriété et au négoce ont un minimum de connaissances techniques, juridiques et commerciales », nous confiait récemment un courtier.

SUPPRESSION DE L’EXAMEN

Tout juste remis au Conseil d’État, le « projet de loi pour la croissance et l’activité » ne semble pas en avoir pris acte, annonçant au chapitre III « alléger et simplifier les conditions d’accès et d’exercice de la profession de courtier en vins et spiritueux ». La carte professionnelle de courtiers pourrait être délivrée après le simple dépôt d’un dossier à la Chambre de commerce et d’industrie régionale.

Défini par le décret n° 2007-222 du 19 février 2007*, l’examen actuel est organisé par les CCI qui accueillent un jury évaluant, lors d’un entretien, les connaissances et compétences de l’aspirant courtier (ayant au préalable réalisé un stage de six mois).

Portée par le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, depuis sa prise de fonction à la rentrée, la réforme des professions réglementées vise à « desserrer les contraintes, aérer les professions [réglementées] et intégrer les nouvelles générations », selon le rapport publié par Bercy au début du mois.

Les courtiers désapprouvent. Pour eux, l’ouverture de la profession n’aurait aucun impact sur l’emploi et se ferait immanquablement au détriment du service délivré à la filière.

*décret qui complète la loi n° 49-1652 du 31 décembre 1949, et qui a remplacé le décret n° 97-591 du 30 mai 1997 (mettant en place un jury appréciant l’expérience professionnelle des courtiers titulaires d’une carte professionnelle avant la mise en place des examens).

Alexandre Abellan, Vitisphère-La Vigne

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e-Office NFC, des solutions e-traduction pour restaurants et hôtels

mercredi 19 novembre 2014 10:55  

 

 

Le concept e-Restaurant NFC est né pour faciliter la compréhension des menus pour les touristes étrangers. Un service novateur qui permettra d’accueillir des clients de tous lieux et de toutes origines. Une puce NFC et/ou un QR Code seront ajoutés à la carte. Il suffira au client d’utiliser le lecteur de son Smartphone (ou tablette) afin d’être dirigé vers le site internet de la société e-Office NFC. Il pourra alors découvrir le menu dans sa langue de prédilection. La solution e-Restaurant NFC, 18 langues disponibles, répond aux attentes des clients et professionnels. Basé sur le même modèle que e-Restaurant NFC, le concept e-Hotel NFC propose aux hôtels une solution simple de traduction permettant aux clients de connaître les bonnes adresses pour se restaurer, visiter, des conseils sur les transports, etc.

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Source :  http://avis-vin.lefigaro.fr/economie-du-vin/o114667-vente-des-hospices-de-beaune-2014-un-nouveau-record#ixzz3JW8QB539

Vente des Hospices de Beaune 2014 : un nouveau record

Publié le 17/11/2014 par Le Figaro Vin

154e vente des Hospices de Beaune

 
Photo : DR

Avec 8 millions d’euros d’enchères la 154e vente des Hospices de Beaune marque un nouveau record. La piècede charité a été adjugée à des amateurs québécois pour 220.000 euros

Avec 8.082.525 euros (frais inclus), le montant total des enchères a bondi de 28% par rapport à 2013, a annoncé la maison de ventes Christie’s. Les enchères se sont notamment envolées pour un lot de Clos-de-La-Roche Grand cru, qui a atteint 74.900 euros. Un prix jusque-là jamais atteint pour une pièce vendue aux Hospices de Beaune. Au total, 534 pièces de 47 cuvées (33 de rouge et 14 de blanc) avaient été mises aux enchères dimanche après-midi.

« Nous sommes très heureux du résultat record obtenu pour la troisième année consécutive », s’est félicité le directeur des Hospices de Beaune, Antoine Jacquet, ajoutant que les ventes s’étaient réparties entre les négociants (62% en valeur) et les collectionneurs privés (38% en valeur). En 2013, la vente des 443 pièces de 43 cuvées avait déjà établi un record à 6,3 millions d’euros.

Le résultat de la vente des Hospices de Beaune revient à l’institution hospitalière des Hospices, fondée au XVe siècle par Nicolas Rolin, chancelier du duc de Bourgogne, afin de financer la modernisation de l’hôpital de la ville et l’entretien du bâtiment historique de l’Hôtel-Dieu. Seule la « Cuvée des présidents », un Corton-Bressandes Grand cru vendu sous le marteau d’Adriana Karembeu, Michel Drucker et le judoka Teddy Riner, est reversée cette année aux associations « Toutes à l’Ecole » qui finance la scolarisation de jeunes filles au Cambodge, et la Fondation Imagine, en faveur de la recherche sur les maladies génétiques. Un groupe d’amateurs québécois, via la maison de négoce Albert-Bichot, se sont portés acquéreur de cette pièce de charité, adjugée pour 220.000 euros.

Le Canada, 5e marché à l’export

Pour faire monter les enchères bien au-delà des 131.000 euros de la pièce de charité 2013 (un tonneau de 456 litres contenant un Premier Cru Meursault-Genevrières), Adriana Karembeu a offert au seuil de 200.000 euros ses lunettes « parées de vrais diamants » au directeur général de la maison Bichot, Albéric Bichot. Sur l’estrade, un des acheteurs s’est dit, avec un accent typique de la Belle Province, être « très heureux » de participer à cette vente. « La pièce du président, c’est toujours un mystère mais nous avons un client qui est sur les rangs« , avait confié M. Bichot, avant la vente. Ce groupe d’amateurs canadiens achetaient pour la première fois à la vente des Hospices avec une « motivation pure »: « la charité au travers des grands vins », selon un membre de la maison Bichot. Le Canada représente le 5e marché à l’exportation pour les vins de Bourgogne.

Au cours de la vente, dont les premières tendances laissaient augurer des prix en hausse, le président de l’Union des maisons de vins de Bourgogne, Frédéric Drouhin, avait observé « une vente dynamique qui reflète le jugement très qualitatif des acheteurs« .
Face à l’inquiétude de certains professionnels quant à une flambée des prix, le responsable du département vin chez Christie’s, Anthony Hanson, avait pour sa part assuré qu’« avant, la vente était un thermomètre » pour les marchés des vins de Bourgogne. « Aujourd’hui, le thermomètre est cassé : c’est une vente de charité, les gens n’achètent pas pour faire du commerce mais pour une autre motivation« , avait-il estimé dans la matinée lors d’une conférence de presse.

Toutefois, selon les vignerons, ce millésime 2014 « leur redonne le sourire ». « Le bilan est encore délicat mais les premières estimations prévoient une production de 1,5 million d’hectolitres. Cela va apporter un grand ballon d’oxygène à la Bourgogne car nos stocks étaient au plus bas », avait souligné le président de la Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne (CAVB), Jean-Michel Aubinel. « Qualité et quantité, cela va rééquilibrer notre Bourgogne sur les marchés », s’était-il félicité.

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Wine Spectator

Le meilleur vin au monde cette année 2014 est…

Le meilleur vin au monde de cette année 2014, d’après le magazine américain Wine Spectator, est connu ! Après avoir dégusté près de 20000 vins, l’équipe du Wine Spectator a sélectionné Dow’s 2001 vintage Porto en numéro 1 de sa selection des 100 meilleurs vins.

Le Portugal est d’ailleurs vraiment bien représenté dans le top 5, avec 3 vins en provenance de ce pays. Quant à la France, elle a 2 vins dans le top 10…. A découvrir en ligne sur le site du winespectator.com : http://2014.top100.winespectator.com/

L’annonce a eu lieu en exclusivité sur la chaine de télévision américaine CNBC. A découvrir ci-dessous. Thomas Matthews (@TrMatthews sur Twitter), rédacteur en chef du magazine américain, en profite aussi pour annoncer les 2 grandes tendances actuelles de la consommation de vin aux USA:

  • Les vins effervescents : champagne, cava, lambrusco…
  • Les vins qui proviennent de régions inhabituelles, provoquant l’envie d’explorer.

– See more at: http://www.mon-viti.com/content/le-meilleur-vin-au-monde-cette-annee-2014-est#sthash.cpU3dnw6.dpuf

 
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Propositions Modifications décret « Alsace »
 

Source :

 MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET84 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Alsace » ou « Vin d’Alsace »
 http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029778125&dateTexte=&categorieLien=id85 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif aux cinquante et une appellations d’origine contrôlées « Alsace grand cru »
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029778129&dateTexte=&categorieLien=id86 Avis relatif à l’ouverture d’une procédure nationale d’opposition pour la demande de modification du cahier des charges relatif à l’appellation d’origine contrôlée « Crémant d’Alsace »
  http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029778133&dateTexte=&categorieLien=id
 
 
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Source : http://www.vitisphere.com/breve-71532-Chateau-dEsclans-couronne-pour-avoir-change-la-perception-du-rose.html

Vendredi 14 novembre 2014 – Entreprise
Par Marion Ivald

Château d’Esclans couronné pour avoir changé la perception du rosé

Château d

 

C’est parce qu’il « a changé à la fois le goût et la perception des rosés» , indique le Wine Enthusiast, que leChâteau d’Esclans (Côtes de Provence) a été désigné « The european winery of the year 2014 » (winery européenne de l’année 2014). Avec la cuvée Garrus (rosé fermenté en barrique), il a « réinterprété l’idée de ce qu’est un vin rosé, en donnant à Esclans le même prestige que d’autres bordeaux » poursuit le Wine Enthusiast. Cette évocation du bordelais, n’est pas un hasard. A la tête du Château d’Esclans, Sacha Lichine y a passé quelques années, notamment en tant que propriétaire du Château Prieuré Lichine à Margaux. Tous les vins sont vinifiés par un seul homme : Patrick Léon qui fut un temps directeur général de Mouton-Rothshild. C’est la première fois qu’une winerie spécialisée dans la production de rosé reçoit un tel prix, un signe de plus qui confirme l’engouement mondial pour le rosé et notamment ceux de la Provence. Rencontre avec Sacha Lichine.

Vous avez su séduire les Etats-Unis : le Wine Enthusiast parle de réinterprétation de l’idée de vin rosé. Comment avez-vous réussi à placer un rosé à 100 $ dans les restaurants américains ?

« En 2006, nous sommes venus en Provence pour faire un grand vin. Le rosé, c’est simple à faire moyen ; compliqué, à faire très bon. Nous avons beaucoup investi, notamment dans la chaîne de froid, pour obtenir un produit de très bonne qualité. Notre Garrus (18000 bouteilles/an, en rupture pour la première fois cette année) est vinifié à partir de vieilles parcelles de grenache. Il est mis sur le marché un an et demi après vinification. Notre exigence est qu’il ait les mêmes qualités qu’un grand blanc de Bourgogne. Au début, les acheteurs pensaient qu’ils ne pourraient pas le vendre à 100 $. Mais nous avons usé nos semelles et travaillé avec nos agents ville après ville. Il n’y a pas de miracle, le succès n’est pas venu tout seul. »

Votre gamme se compose de quatre rosés de l’entrée de gamme, avec Whispering Angel, au haut de gamme, avec Garrus. Vous dîtes vouloir être spécialiste des rosés pour toutes les occasions. Quel est votre modèle ?

Nous avons une approche marketing champenoise avec ces quatre vins. Whispering Angel (2,4 millions de bouteilles/an) est notre entrée de gamme : cette cuvée est pensée pour être vendue au verre en CHR. Whispering Angel aide à vendre nos autres vins. Nous avons complètement créé une consommation de rosé à part entière. C’est la raison pour laquelle nous avons obtenu cet oscar du vin. On a créé une vague et changé la perception du rosé, notamment en instaurant une marque forte.

Cette distinction est-elle le point de départ pour de nouveaux développements ?

Nous avons un immense potentiel pour développer nos grands vins. Nous sommes encore sur le haut de l’iceberg et pourtant, nos résultats parlent d’eux-même. Nous exportons 90% de notre production dont 50% aux Etats-Unis. 15% des volumes de rosés provençaux aux Etats-Unis proviennent de nos chais. Nous réalisons 43% de la valeur du marché des rosés commercialisés à Hong Kong. Nous sommes présents dans 83 pays et travaillons avec 135 distributeurs. Et notre potentiel de croissance est encore fantastique !

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Jeudi 13 novembre 2014 – Organisation professionnelle
Par Marion IvaldiPaso Robles :

L’appellation viticole américaine crée onze sous-régions

Paso Robles : L’appellation viticole américaine crée onze sous-régions

Située en Californie, l’appellation Paso Robles a annoncé en octobre la création de onze sous-régions, délimitées dont le contours suit des critères relatifs au terroir. « Chaque sous-région a été identifiée à partir de critères scientifiques (géologie et mésoclimat) et en utilisant des références historiques pour choisir leur nom » explique Chris Taranto, en charge des relations presse à l’Alliance des vins de Paso Robles (Paso Robles wine country alliance). L’objectif est de définir des régions viticoles uniques pour découper les 247 667 hectares que couvre l’appellation Paso Robles (par comparaison, Bordeaux représente 120 000 hectares pour 54 appellations). « Le souhait des vignerons est de mettre en exergue les caractéristiques de différentes régions. Il est, en effet, difficile de généraliser des conditions de culture de l’appellation Paso Robles quand il existe 30 types de sol et de nombreux mesoclimats » ajoute Chris Taranto.

Pour autant, la communication autour des onze sous-régions restera plutôt confidentielle. « Notre challenge est toujours d’améliorer la notoriété de la région dans son ensemble sur le territoire américain. Ces nouvelles sous- régions sont perçues  comme un pas pour améliorer la définition de l’aire de l’appellation. Cela prendra au moins 10 ans avant que les onze sous-régions évoquent quelque chose à nos consommateurs » commente Chris Taranto. L’appellation Paso Robles apparaîtra sur toutes les étiquettes suivie de la référence à l’une des sous-régions : Adelaida District, Creston District, El Pomar District, Estrella District, Geneso District, Highlands District, Willow Creek District, San Juan Creek, San Miguel District, Santa Margarita Ranch et Templeton Gap District.

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Source : http://www.lesechos.fr/pme-innovation/actualite-pme/0203935156935-coteaux-bourguignons-democratise-le-vin-de-bourgogne-1063957.php?f30KCDhEozfUWQBP.99

Coteaux Bourguignons démocratise le vin de Bourgogne

Didier Hugue / Correspondant à Dijon | Le 13/11 à 16:14, mis à jour à 16:29

Créée en 2011 pour remplacer l’AOC Bourgogne Grand Ordinaire, l’appellation Coteaux Bourguignons occupe 300 hectares.

Enfin, un bourgogne pas cher ! Coteaux Bourguignons, l’une des 100 appellations d’origine régionale, ne devrait pas être vendu plus de 8 euros. « C’est un produit d’avenir, et pas seulement en raison de son prix, mais aussi par l’image que nous voulons lui donner pour séduire une clientèle plus jeune ou moins initiée », déclare Frédéric Drouhin, président de l’Union des maisons de vins de Bourgogne. L’association fédère la plupart des négociants et dirigeants à Beaune (Côte-d’Or). L’homme est également président de la société Joseph Drouhin (34,5 millions d’euros de chiffre d’affaires).Créée en 2011 pour remplacer l’AOC Bourgogne Grand Ordinaire au nom peu porteur, Coteaux Bourguignons romp avec l’orthodoxie séculaire du monocépage : pinot noir uniquement pour les rouges, aligoté ou chardonnay pour les blancs, doublée d’une interdiction de tout assemblage. Son cahier des charges assez souple prévoit que les rouges peuvent être élaborés, suivant un dosage libre, à partir du pinot noir et du gamay, le cépage traditionnel des beaujolais. Pour le blanc, le mariage aligoté, chardonnay, voire melon est autorisé. « Nous reconstituons ainsi la grande Bourgogne viticole avec l’autorisation d’en faire dans le département du Rhône, terroir des beaujolais », ajoute le Beaunois Pierre-Henry Gagey, Pdg de Louis Jadot, vigneron qui réalise un chiffre d’affaires de 63 millions d’euros.

Une récolte 2014 quasi normale

Jusqu’à présent l’appellation est restée confidentielle faute de vendanges suffisantes en raison des conditions météorologiques dévastatrices ces dernières années. Elle a bénéficié en 2014 d’une récolte quasi normale. «  Ce millésime sera un test grandeur nature car nous pourrons le proposer comme vin d’entrée de gamme avec un accompagnement marketing fort », indique Louis-Fabrice Latour, président délégué du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) et patron du négociant de Beaune Louis Latour (60 millions d’euros de chiffre d’affaires).Au total, pour cette année, 300 hectares mis en exploitation. La superficie devrait augmenter d’autant que cette nouvelle appellation peut s’avérer une aide précieuse pour le Beaujolais en grandes difficultés. « C’est une des solutions pour sortir ce vignoble d’une très mauvaise passe », confirme Pierre-Henry-Gagey.

Un vin d’export

Nombre de professionnels pensent également que Coteaux Bourguignons correspond aux attentes de certains marchés étrangers. C’est le cas de Nicolas Potel, président de la maison beaunoise Roche de Bellene (près de 8 millions d’euros de chiffre d’affaires). « Ce vin obéit au cœur du marché américain avec un prix autour des 10 dollars. On me le demande aussi dans des pays à monopole d’Etat, comme au Québec et en Scandinavie », indique ce dernier. Il commence même à être commercialisé au Japon par Pierre Henry Gagey. Tout récemment, des œnologues britanniques le plébiscitaient comme l’innovation attendue dans une région ancrée dans des traditions tenaces. « Attention toutefois à la qualité pour ne pas retomber dans nos erreurs passées de bourgognes génériques », tempère le patron de Louis Jadot. «  Les négociants demandent à être impliqués dans les organismes de pilotage et de contrôle de l’AOC, car ils ont une vision aval des marchés », ajoute Frédéric Drouhin, par ailleurs vice-président de l’Inao pour les vins.

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Source :http://www.corsematin.com/article/porto-vecchio/le-vin-une-benediction-pour-la-region-extreme-sud.1591300.html

Porto-Vecchio › Le vin, une bénédiction pour la région Extrême-Sud

Publié le jeudi 13 novembre 2014 à 17h00Des vignerons des AOP Porto-Vecchio, Figari et Sartène seront rassemblés dimanche dans la ville pour la bénédiction du vin nouveau, tradition relancée en 2011 par le secteur paroissial et son curé Frédéric Constant.Alain Pistoresi

Dix caves particulières, près de 220 hectares, des cuvées saluées… N’en jetez plus, la coupe est pleine. Et ce n’est sans doute pas la première de toute la série qui sera échangée dimanche à l’issue de la bénédiction du vin nouveau.

Proposé par la paroisse, en présence de producteurs, le rendez-vous débutera à 10 h 30 en l’église Saint-Jean-Baptiste, avec la messe solennelle chantée en polyphonie par le groupe Sole et Done avant, à partir de11 h 30, la procession vers le parvis du centre culturel.

C’est là que les vignerons mêleront leurs primeurs dans un fut de chêne sous l’œil, forcément bienveillant, de l’abbé Constant. Là sans doute que l’homme d’église rappellera que «le vin, préfiguration des noces éternelles, a une place très importante dans la bible. Il réjouit le cœur des hommes ». La suite du programme ? Agapes et dégustations. L’occasion de tester, in vivo, les productions locales. La pratique. Après la théorie.

Intercommunalité viticole

La région viticole de l’Extrême-Sud compte deux appellations d’origine protégée (déclinaison au niveau européen de l’AOC), appellations garantissant l’authenticité de ces vins issus d’un terroir donné. Et bien particulier. Porto-Vecchio ? La définition fournie par le conseil interprofessionnel des vins de Corse est claire.

La région « fait face au soleil levant entre une côte rocheuse et des environs boisés par les plus vastes suberaies de l’île. Cette terre aride plongeant vers la mer est battue par le vent, ce qui permet aux ceps d’être plus robustes. Côté vin : les cépages Niellucciu et Sciaccarellu s’allient au traditionnel grenache pour donner naissance à des rouges ronds et élégants, et à des rosés fins et aromatiques. Les blancs, issus du Vermentinu, sont secs et fruités à souhait ».

Et Figari ? Espace le plus méridional de l’île, le terroir se caractérise par, précise là encore le CIV, « l’intensité des vents, la douceur des températures et l’irrégularité pluviale avec des sols siliceux et acides. Le style des vins diffère selon les cépages utilisés et en fonction de leur assemblage. On trouve néanmoins des vins blancs très floraux sur une note exotique, des vins rosés vifs et colorés ainsi que des vins rouges bien structurés à la robe profonde ».

Et pour ne pas faire de jaloux, et peut-être parce que, côté vignerons, on pense aussi à l’intercommunalité, des pros seront également présents dimanche dans la ville pour y défendre les couleurs de l’AOP Sartène, ses 163 hectares de vignes et ses 10 caves.

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Source :http://www.vitisphere.com/breve-64193-Australie-les-vins-de-Peter-Lehman-rachetes-par-la-famille-Casella-Yellow-Tail.html

Vendredi 14 novembre 2014 – Entreprise
Par Alexandre Abellan

Australie : les vins de Peter Lehman rachetés par la famille Casella (Yellow Tail)

Fondant en 1979 sa winery à Tanunda (Australie Méridionale), Peter Lehman donnait à la Barossa Valley une marque emblématique pour la gamme des vins premiums. Cette réussite familiale a éveillé l’attention d’une autre dynastie australienne, la famille Casella*, qui domine le vignoble des Nouvelles Galles du Sud avec sa marque Yellow Tail, et souhaite croître sur le reste du vignoble. Casella Family Brands vient de faire parvenir une proposition de rachat de l’intégralité de la société Peter Lehman Wines à ses 400 actionnaires. Ouverte du 12 novembre au 12 décembre 2014, cette offre valorise à hauteur de 1,50 dollars australiens l’action, et a déjà été acceptée par les principaux actionnaires de la société : la famille suisse Hess (majoritaire au capital depuis 2002, ayant également investi en Afrique du Sud, Argentine et Californie) etMargaret Lehmann (femme du défunt fondateur). Les deux actionnaires concentrent plus de 95 % des parts sociales de Peter Lehman Wines. Les administrateurs de Peter Lehmann Wines recommandent aux autres « actionnaires d’accepter la proposition en l’absence d’offre supérieure ».

Pour John Casella (directeur général de Casella Family Brands, photo), cette acquisition répond « à une stratégie clairement définie d’étendre notre porte-feuille de marques pour y inclure une gamme de vins premiums soulignant la diversité de la Barossa et de ses sous-régions ».Casella Family Brand est déjà le premier vignoble australien familial, avec 10 % de la production nationale (pour 20 % des bouteilles exportées).« Je crois que les vins de Peter Lehman continueront de prospérer car le capital d’un propriétaire privé convient à la nature cyclique de la filière du vin » estime Margaret Lehmann. Ce rachat met également un terme à une époque, déjà marquée par le décès de Peter Lehman en juin 2013, et celui de son fils Doug en juin dernier. Le départ en janvier 2015 d’Andrew Wigan, winemaker historique de la winery, achèvera de rebattre les cartes.

* : la famille Casella fait cependant moins jaser dans les médias australiens pour ce rachat que pour des accusations de trafic de drogues (qui pésent sur Marcello Casella).

[Photo de John Casella : Casella Family Brands]

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Source :http://www.varmatin.com/var/le-vin-mousseux-du-var-au-conseil-detat.1925452.html

Le vin mousseux du Var au conseil d’État

Publié le jeudi 13 novembre 2014 à 07h08

La fédération nationale des producteurs de crémant conteste l’indication géographique protégée accordée aux vins mousseux du Var

Sous la coupole du très sérieux mais austère Conseil d’État, on a parlé vin hier après-midi à Paris. La Fédération nationale des producteurs et élaborateurs de crémant y attaquait l’arrêté pris par le ministère de l’Agriculture le 28 octobre 2011 (1) en vue de créer une (IGP) indication géographique protégée « Var ».

Emmanuelle Cortot-Boucher, le rapporteur public, a expliqué dans une longue et précise argumentation ce qu’il fallait penser de ce recours. La magistrate a d’abord rappelé que « depuis 1992 l’Union européenne s’était engagée dans une politique de valorisation et de protection des productions d’indications géographiques et notamment pour le vin. C’est dans ce contexte que le ministère de l’Agriculture a créé des IGP qui devaient répondre à trois conditions : la qualité du vin et le fait qu’il soit reconnu, qu’il soit produit avec au moins 85 % de raisins qui ont poussé dans la zone concernée et qu’enfin cette production soit limitée à la région concernée ».

« Une belle rondeur en bouche »

La Fédération des producteurs de crémant a fait valoir trois contre arguments devant la haute juridiction. D’abord il n’existait pas, selon elle, de production de vins mousseux dans le Var avant la signature du décret. D’où « le manque d’antériorité ».

D’autre part, toujours selon la fédération, il n’existe pas de lien de causalité entre le terroir et la qualité du vin produit. Enfin, si l’IGP est validée, cela « déstabilisera le marché ». Le rapporteur public a contredit ces trois arguments.

D’abord, bien avant l’inscription de l’IGP « Var » au Journal officiel, il existait bel et bien une production de vin mousseux dans le département. « Cela représente un million de bouteilles produites chaque année par une cinquantaine de récoltants », a précisé le rapporteur public. D’autre part il existe bien « un savoir-faire reconnu », et le vin produit présente« des notes fruitées et florales et une belle rondeur en bouche ». C’est bien le signe, selon la magistrate, qu’il y a un lien de causalité entre la zone géographique et la qualité de la production. Quant à la déstabilisation présumée du marché, elle ne lui semble pas fondée. « Il est peu probable que cela constitue des risques économiques », a-t-elle conclu. Emmanuelle Cortot-Boucher a donc demandé le rejet de la requête de la Fédération concernant le Var en souhaitant que l’IGP subsiste. Le Conseil d’État rendra sa décision dans quelques semaines. 

  1. L’arrêté du 28 octobre 2011 du ministère de l’Agriculture a validé au total trente-six IGP. Toutes ont été attaquées par la fédération. Le Conseil d’État en a déjà examiné deux et a donné raison aux fabricants de crémant.

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modification IGP « Coteaux du Pont du Gard »

40 Arrêté du 27 octobre 2014 portant modification de l’arrêté du 28 octobre 2011 relatif à l’indication géographique protégée « Coteaux du Pont du Gard »
   http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029750405&dateTexte=&categorieLien=id
 
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Agriculture | Vin : L’IVBD, une interprofession commune pour les vins de Duras et de Bergerac

12/11/2014 | Une interprofession des vins de Bergerac et de Duras vient de naître. Ce service agit sur les champs économique, technique et promotionnel des deux vignobles.

C’est une petite révolution dans le monde viticole aquitain. Les vignobles de Duras et de Bergerac viennent de se rapprocher pour créer une IVBD, une interprofession des vins de Bergerac et de Duras. Pour les présidents Paul-André Barriat (Bergerac) et Alain Tingaud (Duras) « l’IVBD doit avant tout être au service des vignerons de Bergerac et de Duras ainsi que des négociants en vins du sud-ouest ». Chaque vignoble gardera son identité : pour Bergerac « les vins de Bergerac des moments nature » et pour Duras « Les rebelles d’Aquitaine ». Une signature vins du Sud-ouest réunira les deux vignobles. 

Un service plus performant en matière économique, en proposant une analyse des marchés renforcée ; un service plus performant en matière technique, en assurant un suivi des vignobles et en travaillant collectivement à l’amélioration qualitative et économique des productions ; et un service plus performant en matière de promotion, en mutualisant les moyens des deux vignobles. Tel est le triple objectif de l’IVBD qui vient de naître entre les vins de Duras et de Bergerac. Le fonctionnement de l’IVBD Cette IVBD fonctionne comme une association. Un conseil d’administration la dirige. Il est composé de 22 membres, un collège producteur de 11 membres (8 issus de la fédération des vins de Bergerac et 3 du syndicat des vignerons de Duras) et un collège négoce de 11 membres (issus de la fédération des négociants en vins de Bergerac et du sud-ouest). Le bureau, quant à lui, est composé de 6 membres (3 producteurs et 3 négociants dont un vigneron de Duras). Pour Alain Tingaud, le président du CID, le Conseil Interprofessionnel des vins de Duras « le nombre de sièges (3/11) qu’occupent les vignerons de Duras au sein du conseil d’administration, eu égard à la taille respective de chacun des deux vignobles, symbolise un geste fort de la filière bergeracoise ». Des commissions et des ateliers, ouverts à tous les vignerons et négociants de la filière des vins de Bergerac et de Duras, travailleront à l’élaboration des projets sous l’impulsion du bureau. Ces projets seront ensuite validés par ce même CA. La communication… un axe fort de l’IVBD… L’IVDB agit sur cinq axes : technique et qualité, communication, économie et études, administratif financier, boutiques et maisons des vins. La communication sera un service fort de l’interprofession. 70% des cotisations interprofessionnelles y seront affectées. Aussi, chose importante, chaque vignoble gardera son identité : pour Bergerac « les vins de Bergerac des moments nature » et pour Duras « Les rebelles d’Aquitaine ». Une signature vins du sud-ouest réunira les deux vignobles. Une IVBD opérationnelle Illustration notoire sur le terrain de cette IVBD : Corinne Lacombe, permanente actuelle du CID garde un bureau à la Maison des Vins de Duras et, dorénavant, est responsable pour les vignobles de Bergerac et de Duras du développement touristique et des relations et de la communication internes. Egalement, depuis octobre, les permanents de Bergerac et de Duras se concertent pour reprendre tous les programmes en cours et, notamment, répartir tous les dossiers gérés actuellement par le CID entre les différents services de l’IVBD, rechercher les synergies entre les dossiers et proposer de nouvelles pistes d’actions pour la communication.

 
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USA : de McDo à Coca, le lent déclin des icônes de la malbouffe

Par Franck Pinay-Rabaroust| on 10/11/2014|
Malbouffe McDo

Un certain modèle alimentaire américain est peut-être en train d’être remis en cause. Baisse du chiffre d’affaires de McDo, baisse de la consommation de sodas en tout genre, obésité en recul chez les enfants : les USA seraient-ils en train de tourner une page ? Alors que la France se pose bien des questions sur le récent décret « fait maison », PepsiCo et Coca Cola, eux, se lancent dans le soda estampillé « fait maison » pour contrer des courbes en berne. Les grands acteurs de la mal bouffe ont compris la nouvelle donne : la santé alimentaire se pose désormais comme l’un des grands sujets de la société américaine.

Les ventes de McDonald’s, fondé en 1955, ont baissé de 3,3% aux Etats-Unis au dernier trimestre

.« On commence à voir poindre un désamour pour l’alimentation de masse au profit d’une cuisine faite maison »

.Baisse de 43% de l’obésité chez les enfants de 2 à 5 ans depuis 10 ans

Le centre hospitalier Truman Medical Centers (TMC) à Kansas City (Missouri, centre) n’offre plus de nourriture de type « fast food » dans sa cafetaria après la rupture anticipée il y a deux ans de son contrat avec McDonald’s. « Je ne suis pas certain que la place d’un fast-food soit au sein d’un hôpital », raconte à l’AFP son ex-directeur, John Bluford, aujourd’hui retraité après avoir dirigé TMC pendant 15 ans. « C’était une décision fondée sur des raisons de santé. On s’est dit qu’on avait besoin de changer les règles du jeu et commencer à créer une culture de la santé », se remémore-t-il. Impensables dans les grands pays européens et notamment en France, ces partenariats se sont développés dans les années 90. Un peu moins d’une dizaine d’hôpitaux les ont rompus depuis cinq ans, date de début d’une campagne menée par l’ONG Corporate Accountability International. Le centre pédiatrique Kosair dans le Kentucky (centre-est), qui avait fait entrer les « Big Mac » et autres Nuggets au chevet des patients dès son ouverture en 1986, a suivi l’exemple de TMC, confie à l’AFP Maggie Roetker, porte-parole de l’hôpital.

Il n’y a pas que l’hôpital où la situation évolue. Les ventes de McDonald’s, fondé en 1955, ont baissé de 3,3% aux Etats-Unis au dernier trimestre. La consommation de sodas est retombée l’an dernier aux niveaux de 1995, selon le centre de données spécialisé Beverage Digest. Les Américains qui buvaient en moyenne 51 gallons (1 gallon = 3,8 litres) de sodas en 1998 n’en buvaient plus que 44 gallons l’an dernier. Cette baisse est encore plus marquée pour les boissons dites « light »: leurs ventes cumulées ont baissé de 6% aux Etats-Unis dans la foulée d’études controversées sur les effets supposés cancérigènes des édulcorants de synthèse comme l’aspartame. Sollicités par l’AFP, ni McDonald’s, ni Coca-Cola ni PepsiCo n’ont donné suite.

« On commence à voir poindre un désamour pour l’alimentation de masse au profit d’une cuisine faite maison », analyse auprès de l’AFP le professeur et nutritionniste Keith-Thomas Ayoob de l’Albert Einstein College of Medicine à New York. « En tant que nutritionniste, je n’avais jamais pensé que la salade deviendrait à la mode dans ce pays ». De plus en plus d’Américains font le lien entre la malbouffe, les sodas et les maladies comme l’obésité ou encore le diabète, assure à l’AFP Sriram Madhusoodanan de Corporate Accountability International. En décembre 2011, la ville californienne de San Francisco a obligé les chaînes de fast-food à augmenter la part de fruits et de boissons moins sucrées dans les menus pour enfants.

Ces efforts commencent à aboutir. Les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont annoncé fin février une baisse de 43% de l’obésité chez les enfants de 2 à 5 ans depuis 10 ans dans un pays où un fast-food est à tous les coins de rue. Beaucoup reste à faire, selon l’organisation Trust for America’s Health: deux-tiers (68,5%) des adultes sont en surpoids ou obèses, selon son dernier rapport publié en septembre.

L’industrie a « drastiquement réduit de 40% la part de sucre dans les sodas sur les dix dernières années », défend auprès de l’AFP Christopher Gindlesperger, porte-parole de l’American Beverage Association, le lobby des producteurs de boissons. « Quand on regarde les données gouvernementales on voit que la part des calories issues des sodas n’est que de 4% ». Mais le succès de la chaîne de restaurants Chipotle Mexican Grill symbolise les nouvelles envies du consommateur américain. Créée en 1993, Chipotle affirme que ses « viandes ne sont pas élevées avec des hormones; nos légumes sont bio, cultivés par des producteurs locaux », vante auprès de l’AFP Chris Arnold, un porte-parole. Ses ventes ont augmenté de 31% à 1,08 milliard au troisième trimestre et il se développe aussi en Europe. McDonald’s laisse désormais les mains libres à ses franchisés mieux placés, selon lui, pour s’adapter aux goûts de leurs clients. Aussi étonnant que cela puisse paraître au pays d’Auguste Escoffier, la branche « France » fait partie des grands modèles de développement pour la marque américaine. Grâce à une grande latitude, elle a pu expérimenter et développer une certaine vision du McDo et en faire un restaurant : un lieu où l’on s’assoit et on l’on consomme dans un cadre agréable.

Coca-Cola et PepsiCo multiplient les engagements à réduire davantage le sucre dans leurs boissons et se lancent dans les sodas fait-maison en s’associant aux spécialistes comme Keurig Green Mountain (Coca-Cola) ou SodaStream (PepsiCo) pour parer à la baisse des ventes. Un autre relais de croissance – les boissons énergisantes très prisées par les jeunes- s’offre également à eux. « Ils sont en train de changer. Ils doivent changer », commente John Bluford. Jusqu’où, là est désormais la question.

Faviconfondblanc20g Franck Pinay-Rabaroust, avec AFP Relaxnews / © AFP photo Manan Vatsyayana

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Bourgogne : disparition d’Hubert de Montille, le célèbre vigneron de Volnay

Bourgogne : disparition d’Hubert de Montille, le célèbre vigneron de Volnay

 

Selon une information du magazine « le Point », Hubert de Montille, personnage emblématique du vignoble de Volnay, en Bourgogne, n’est plus. L’homme est en effet décédé ce week-end, samedi 1er novembre. Ancien avocat et fervent défenseur du terroir, il s’était rendu célèbre par son apparition dans le film « Mondovino ».

« Si sa carrière d’homme du barreau est à son apogée dans les années 80, lorsqu’il défend la famille Laroche, dans l’affaire du petit Grégory, elle n’écarte pas son idée folle, celle de remonter un domaine familial parti en fumée après les crises successives et les successions, indique la famille sur son site internet dans sa biographie. Entre deux procès, il n’aura de cesse de redonner de la dimension à ce trésor familial, autrefois propriétaire de très grands vins, notamment le célèbre Musigny. Passionné et pugnace, l’homme de loi devient un incroyable pionnier et surtout un ardent défenseur de la notion de terroir et des vins de garde, garants selon lui de l’authenticité bourguignonne. Il se moque pas mal d’avoir « un raisonnement d’avant-guerre » avec ses vins extraits  […]».

Hubert de Montille a tiré sa révérence peu après avoir dégusté son Pommard Les Rugiens 1999 en compagnie d’Hubert de Villaine (Romanée Conti), alors qu’ils étaient tous deux invités en Alsace, au domaine Weinbach. De quoi donner de la grâce à sa disparition.

photo: www.demontille.com

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VIDÉO. Vin gazeux, une experience à ne pas faire à la maison

Publication: 07/11/2014 10h25 CET Mis à jour: 07/11/2014 10h25 CET
 
INSOLITE – A tous ceux qui voudraient s’y risquer, cette vidéo démontre pourquoi il ne faut absolument pas tenter de faire du vin gazeux chez soi. Le jeune garçon, dans la vidéo ci-dessus, a essayé. Il n’aurait pas dû.

Filmée par sa mère, la vidéo démarre lorsqu’il explique, tout fier, l’expérience qu’il est sur le point de réaliser. Muni d’une bouteille de Beaujolais nouveau et d’une machine SodaStream, il suppose naïvement qu’en transvasant le liquide de la première dans le récipient de la seconde il obtiendra un vin rouge mousseux.

Contre toute attente, au moment de sortir la bouteille de la machine à gazéifier, celle-ci lui explose entre les mains. Le vin rouge s’est expulsé de la bouteille SodaStream à la manière d’un puissant geyser, tapissant le plafond de la cuisine de sympathiques taches rouges. La machine à gazéifier n’a quant à elle pas survécu.

 
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Le Crédit Municipal de Paris a lancé mi-octobre un service de cave pour les particuliers au cœur de Paris.

« Ma Tante » met désormais sa cave à disposition des particuliers. Le Crédit Municipal de Paris, connu pour ses activités de prêt sur gage, a ouvert mi-octobre un nouveau service de location d’espace de stockage pour les bouteilles de vin, champagne et spiritueux. Qu’ils soient amateurs ou investisseurs, cette nouvelle offre s’adresse à tous les particuliers qui cherchent un endroit où laisser leurs bouteilles se bonifier en toute sécurité.

Les bouteilles sont conservées dans une cave à vin au cœur de Paris dans le Marais (rue des Francs-Bourgeois) datant du XVIIIème siècle, « totalement sécurisée, avec une température et une hygrométrie régulées et optimales », souligne Sophie Mahieux, la directrice générale du Crédit Municipal de Paris . Une cave déjà mise à disposition depuis 2009 pour les bouteilles déposées dans le cadre de l’activité de prêt sur gage de l’institution financière.

« Chaque client peut profiter dans cette même cave d’un espace de stockage jusqu’à 300 bouteilles par personne, d’un personnel expérimenté et qualifié à la manipulation d’objets fragiles, d’un parking gratuit sur place le temps du dépôt, d’une tarification avantageuse et d’un service optionnel d’enlèvement et de livraison à domicile » détaille Sophie Mahieux.

Coté prix, ce service sera facturé 5,76 € TTC par mois pour 24 bouteilles de 75 cl puis 1€ pour 6 bouteilles supplémentaires. Si quelques mouvements de stocks sont autorisés gratuitement par mois, ils deviennent payants au-delà.

Pourquoi le Crédit Municipal de Paris est surnommé « ma Tante » ?

François-Ferdinand-Philippe d’Orléans, Prince de Joinville (1818-1900) fils du roi Louis-Philippe et joueur invétéré, ne souhaitait pas révéler à sa mère qu’il avait mis sa montre en gage pour payer ses dettes. Il prétexta – lorsque celle-ci s’étonna, un jour, de ne pas la lui voir porter- l’avoir oubliée chez sa tante, Adélaïde d’Orléans. Le surnom est resté.

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 Michel Chapoutier nouveau président des côtes-du-rhône

Par Guillaume Lamy
Publié le 07/11/2014  à 15:15
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 Le négociant et propriétaire de vignobles Michel Chapoutier, à la tête d’un des plus grands négoces de la vallée du Rhône, a été élu président d’Inter-Rhône, l’interprofession des vins côtes-du-rhône et de la vallée du Rhône, 2e vignoble français d’AOC.
Michel Chapoutier © Tim Douet
Michel Chapoutier © Tim Douet

Vendredi, Michel Chapoutier a pris la tête d’Inter-Rhône, l’interprofession des vins de la vallée du Rhône. Il succède à Christian Paly, pour trois ans. Comme le veut la tradition, un représentant du négoce succède à un élu de la famille de la production.

Repères

 La Vallée du Rhône, c’est :

 – le 2e vignoble français d’AOC en superficie (70 014 hectares) et en production (conventionnel et bio)

 – 5 000 exploitations viticoles

 – 2,5 millions d’hectolitres récoltés en 2013

 – 1,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires

 – 400 millions de bouteilles commercialisées

 – 46 000 emplois directs

 Lyon Capitale avait rencontré Michel Chapoutier à l’automne 2012. Nous republions ci-dessous l’article paru dans le mensuel n°716.

 Chapoutier, Monsieur 100 000 volts

Michel Chapoutier © Tim Douet 001 () 

© tim douet

Michel Chapoutier est à la tête d’un des plus grands négoces de la vallée du Rhône. 360 hectares de vignes exploitées en France, en Australie et au Portugal, 5 millions de bouteilles commercialisées par an et 130 salariés.
Lorsqu’il marche, malgré sa petite taille, on a l’impression qu’il court. Lorsqu’il conduit son Q5 entre les vignes, on se dit qu’il va finir sur le toit. Lorsqu’il parle, on ne sait pas s’il pourra s’arrêter. L’homme ne parle jamais pour ne rien dire. Il a un avis sur tout. Des idées qu’il s’est forgées au fil des années, en autodidacte et en ne suivant que son instinct. Beaucoup avaient prédit sa chute : il n’était pas dans le moule. Trop excentrique pour le milieu. Trop bavard certainement. Trop visionnaire indéniablement.
Biodynamique
En 1990, quand il reprend en main la maison familiale, le chiffre d’affaires est de 2 millions d’euros. Il le multiplie par 20 en vingt ans. Quand il décide de faire toutes ses étiquettes en braille, on le prend pour un fou. Aujourd’hui, tout le monde en parle. Quand il décide de convertir l’ensemble de ses vignes en biodynamie, il n’attend pas une tendance écolo.
Michel Chapoutier est convaincu que la plante a tout le potentiel pour s’adapter à son environnement. Plutôt que de l’assister par des traitements abusifs de produits chimiques, il décide de lui faire confiance et de l’accompagner. Ça marche. “Sur l’hermitage [le vignoble le plus prestigieux, dont le prix des vins atteint des centaines d’euros, ndlr], la vigne est plus forte. On a été parmi les moins touchés par la maladie.” Et de poursuivre le raisonnement : “Le travail à la vigne crée le potentiel de qualité. Et à la cave, on ne peut que transformer le potentiel en qualité, on ne peut pas créer la qualité.”
L’homme n’a qu’un mot à la bouche : terroir, terroir, terroir. “Je ne cherche pas à faire le meilleur vin mais la meilleure photo du terrain. Je suis inventeur des sols.” C’est ainsi qu’il est parti en Australie et au Portugal. Le terroir, encore une fois, qui a dicté sa démarche. Sa femme a beau lui dire qu’à force de trop “s’éparpiller”, il risque de tomber de son statut de leader de la vallée du Rhône, il fonce tête baissée.
En Australie, il est tombé raide dingue de l’art aborigène : ses bureaux de Tain-l’Hermitage en sont cafis. Il est pour le pluralisme : sans être communiste, il défendra financièrement le journal L’Humanité. Le vin étant un art de vivre, il deviendra président du syndicat des vignerons de l’hermitage, patron du syndicat des négociants de la vallée du Rhône, vice-président d’Interhône, chargé de la promotion des vins de la vallée et membre actif de l’Inao. Michel Chapoutier ne fait rien à moitié. Tout à 300 à l’heure. C’est Monsieur 100 000 volts.
“J’ai fait don de mon foie à la Comtesse du Barry”
“Si tu n’utilises ton cerveau qu’à la recherche de la rentabilité, tu deviens con. Mon job, c’est d’être créatif, de me poser les bonnes questions. Mais le challenge m’intéresse davantage que le profit que je peux en tirer.” Quelques heures passées en sa compagnie et l’homme devient amical. D’autant qu’il n’est pas avare de bons mots. En buvant l’un de ses vins, il dit : “Oui, j’ai fait don de mon foie à la Comtesse du Barry” ou “Si tu n’es pas socialiste à 20 ans, c’est que tu n’as pas de cœur. Si tu es socialiste à 40 ans, c’est que tu n’as pas de tête”.
Pour lui, il faut combattre la vénalité sans combattre la rémunération. “On ne peut pas demander des efforts à des gens qui sont payés au lance-pierres.” Ses vendangeurs sont tous des habitués. Un lien de travail basé sur la confiance. Et ça semble payer. Aujourd’hui, Chapoutier est, avec son voisin Guigal, la maison qui a obtenu le plus de 100/100 au Parker. Et il n’en est pas peu fier. Ce n’est pas l’histoire qui fait l’homme mais l’homme qui fait l’hsitoire. Michel Chapoutier le sait et fait tout pour. Fac & Spera (Fais et espère), la devise de la maison.

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5 novembre 2014
Publié par Alain Dehez

On n’envisage pas de parler français sans dictionnaire, comment peut-on espérer parler vin sans Féret ? Ce qui fait une la singularité de l’éditeur Féret, c’est la très exclusive vocation de la maison. En effet, Féret est le seul éditeur à consacrer la totalité de son catalogue à la vigne et au vin. Plus d’un siècle et demi au service de la connaissance des vins de Bordeaux. Elles ont publié leur premier ouvrage il y a 200 ans. Ce qui fait de lui le plus ancien média français. Les éditions Féret ont 202 ans. Le “ Féret ” a 164 ans… Une belle et longue histoire explique la genèse de cette édition du Bicentenaire du premier ouvrage édité par Féret.

L’outil de référence pour les professionnels, le guide indispensable pour l’amateur. L’encyclopédie la plus complète des vins de Bordeaux . Bordeaux et ses Vins répond aux attentes et aux questions les plus variées. Quel que soit le profil de ses lecteurs, il donne une indication précise : recherche d’un vin, d’une adresse, de l’existence, de l’histoire, de la notoriété d’un cru, d’un classement officiel, de l’évolution de la production…

Bordeaux et ses Vins, 19e édition

1849 est une année qui marque la Maison Féret et notamment son devenir dans le monde de l’édition. Michel-Édouard Féret reçoit fréquemment la visite de Charles Cocks, un Anglais, professeur agrégé installé à Bordeaux en 1840. Celui-ci, enthousiasmé par la région bordelaise, a rédigé un guide à l’usage de ses compatriotes. Publié à Londres en 1846 par les Éditions Longman, Bordeaux : its wines and the claret country présente à la fois les aspects historiques et touristiques de la région et comporte 84 pages d’observations et de jugements sur le vignoble et les vins bordelais. En 1849, Michel-Édouard Féret propose à Charles Cocks d’éditer en français son ouvrage. Ainsi paraît, en 1850, le Guide de l’étranger à Bordeaux et dans la Gironde. Bordeaux, ses environs et ses vins classés par ordre de mérite : le premier « Féret ». Il comporte 316 pages. La partie sur les vins est substantiellement étoffée par rapport à la version anglaise. De nouveaux vignobles sont étudiés comme Saint-Émilion, Pomerol ou encore les Premières Côtes de Bordeaux. Mais il ne s’agit pas encore d’une étude exhaustive.Bordeaux et ses Vins, 19e édition

L’ouvrage fort bien documenté présente les classifications girondines et communique ainsi cinq ans à l’avance le futur classement de 1855 à deux nuances près, il est vrai. Charles Cocks n’aura pas la joie de cette victoire, il décède en 1854. Dès lors, le catalogue Féret va évoluer et donner au vin toute son importance. Édouard Féret, le fils de Michel-Édouard, aura le talent de l’adaptation. Au lieu de reconduire l’ouvrage de Charles Cocks dans sa forme, il le divise en deux volumes distincts. Le premier sera Le guide de l’étranger à Bordeaux, le second Bordeaux et ses Vins. Non seulement l’ouvrage est uniquement consacré au vin, mais en plus il tend à présenter le vignoble bordelais de façon complète. Nul ne doute que la lecture du Producteur : journal des intérêts spéciaux de la propriété vignoble du département de la Gironde, ait inspiré son intuition. Le succès de ce deuxième volume est immédiat. Édouard Féret va réaliser six autres éditions, augmentées, complétées et rédigées avec le même soin et souci du détail. Chacune d’entre elles est un pas vers la perfection.

En 1874 pour la troisième édition, qui passe à 604 pages, Édouard Féret augmente le texte et enrichit l’ouvrage de vues représentant les principaux châteaux. La couverture porte les noms du créateur et du rédacteur, il devient ainsi le « Cocks & Féret ». Sept ans plus tard, en 1881, la quatrième édition comporte 636 pages. Deux ans après paraît une édition anglaise. En 1886 la cinquième édition reste à 625 pages. Puis la sixième passe en 1893 à 794 pages. La septième, en 1898, compte 859 pages que complète, en 1901, un cahier supplémentaire de 108 pages. Enfin la dernière édition avant la Grande Guerre, celle de 1908, porte le nombre de pages à 1116, ce qui représente la plus forte augmentation après celle de 1868. L’exhaustivité géographique de l’inventaire viticole girondin est obtenue. Il n’y a pas un territoire de production qui échappe au « Cocks & Féret ».

Témoin du travail et de l’économie de toute une région, au fil du temps et des éditions successives, cet ouvrage véhicule dans le monde entier le renom des vins de Bordeaux, au point d’être appelé la « Bible des Vins de Bordeaux », ou encore plus familièrement « Le Féret ». Publié régulièrement en anglais, puis en allemand, Bordeaux et ses Vins suit sans relâche au-delà des mers les vins dont il précise la production. Charles Féret, le fils d’Édouard, publiera trois éditions de Bordeaux et ses vins : 1922, 1929 et 1949. Après cinquante-huit années d’exercice de sa profession, Charles laisse en 1953 à son fils Claude, qui le seconde depuis 1928, la direction de la maison. Il aura édité plus de deux cents ouvrages.

Claude Féret participera ainsi à cinq éditions de Bordeaux et ses Vins dont une version anglaise, il dirigera les éditions de 1969, 1982 et 1991. Une quinzième édition du « Féret » voit le jour en 1995, dirigée par son beau-fils Marc Henri Lemay et en 1998, une version anglaise est réalisée en collaboration avec les Maisons Wiley & Sons et Hallwag. Féret n’a aucun mal à confirmer la vocation internationale de Bordeaux et ses vins plus de cent quarante ans après sa création. Le XXI siècle débute avec une nouvelle édition de Bordeaux et ses Vins. Réalisée avec des moyens accrus, e elle marquera les esprits par la qualité de son équipe éditoriale (une vingtaine d’experts et intervenants au niveau mondial), la pertinence de son analyse (près d’un million de données analysées), la rareté d’une telle parution (tous les 5 à 7 ans).

PREMIÈRE PARTIE : LA VIGNE ET LE VIN EN GIRONDE

La première partie de l’ouvrage, consacrée aux données fondamentales de la vigne et du vin en Gironde, écrite par les plus grands spécialistes, mérite plus que jamais votre attention. Elle débute cette fois-ci par un nouveau chapitre consacré aux terroirs, suivi par l’histoire du vignoble. Le terroir étant pris au sens large du terme, il ne faut pas y voir une prédominance de l’un sur l’autre, mais l’interprétation d’un même sujet sur deux partitions, l’une dévoilant l’autre. Vient ensuite un autre nouveau chapitre, concernant la protection des terroirs qui est devenue une nécessité de notre siècle. Puis suivent d’une façon plus traditionnelle, les chapitres qui permettent à tous les passionnés de savoir le pourquoi et le comment du vin de Bordeaux. Nos auteurs ont revu, actualisé leurs textes ou ceux de leurs aînés, rien n’a été laissé au hasard. Le droit des marques et la marque viticole, sujets primordiaux dans la promotion des terroirs, ont fait en particulier l’objet d’une refonte complète. L’œnotourisme s’insère dans cette première partie et nous rappelle que nous sommes à l’avant-veille de l’ouverture de la Cité des civilisations du vin à Bordeaux.

Bordeaux et ses Vins 19e édition

LE CŒUR DE L’OUVRAGE : TOUR D’HORIZON DU VIGNOBLE BORDELAIS

Le cœur de l’ouvrage, sa raison d’être, vient ensuite. Les crus girondins vous sont présentés, du Médoc à Blaye, en passant par les Graves, le Sauternais, les Côtes, l’Entre-deux-Mers, le Saint-Émilionnais, Pomerol… Les Côtes – le sujet pourrait être là – puisque nous célébrons l’arrivée, pour la première fois dans ce Féret, de cette jeune appellation créée en 2008 : les Côtes de Bordeaux. Pertinences de l’histoire, ce nouveau visage, cette nouvelle découpe du territoire ne sont pas sans rappeler la carte que nous avions publiée dès 1908 pour illustrer la 8e de cet ouvrage. Nous avons choisi de la joindre à cette édition en reprint, sans ajouts, car elle préfigure peut-être l’évolution du vignoble de demain. Toutes les appellations et leurs données, cahier des charges oblige, ont été actualisées. Pour la première fois en vingt ans, le nombre de pages diminue. Il est le reflet de la fabuleuse concentration qui est en cours et des circonstances économiques.

Bordeaux et ses Vins 19e édition

En 1995, pour la 15e dépassant les cent hectares, elles sont plus de quarante aujourd’hui. Donnée plus saisissante encore, si nous considérons les regroupements effectifs, un peu plus de cent personnes – morales ou physiques – se partagent près de vingt mille hectares, soit plus de 18 % du vignoble bordelais. Dans le même temps, plus de cent « micro-propriétés » apparaissent dévoilant toutes les passions que suscite Bordeaux et ses vins.

Cette concentration touche également, peut-être d’une façon moins impressionnante mais tout aussi réelle, le secteur coopératif dont les fusions ont été particulièrement importantes. La présentation des crus par elle-même évolue. Bien entendu, nous soulignons par de nouvelles rubriques le développement de l’œnotourisme, mais également l’évolution considérable des pratiques culturales du vignoble. Nous avons aujourd’hui à Bordeaux une démarche perceptible, résolument tournée vers l’avenir, d’une viticulture durable, respectueuse de son environnement que nous sommes particulièrement heureux de retranscrire dans ces Enfin, mille et un petits détails, pas toujours très visibles, font que ce Féret traduit, selon sa vocation, l’état des lieux d’un vignoble millénaire et la perfection de ses techniques.

La seconde partie de l’ouvrage constitue la présentation exhaustive (99,5 %) de l’ensemble des propriétés vinicoles du Bordelais, de la plus petite à la plus grande, de la plus prestigieuse à la moins connue. L’ensemble de ces propriétés sont répertoriées en toute impartialité, selon le système de classification Féret : – par appellation ; – par commune ; – par ordre de mérite dans chaque commune (une manière de souligner l’histoire et l’ancienneté de chaque cru et donc de prendre en compte la notoriété « construite » de la marque viticole, sa pérennité au fil du temps, et bien entendu la capacité de ce même cru à produire des vins de qualité de façon régulière).

Feret-Vins-Dictionnaire-2014b

Dans cette édition, 5 000 crus ainsi que plus de 11 000 marques sont référencés. Mille propriétés font l’objet d’une présentation détaillée, comportant un pavé technique, une étiquette ou un visuel de la propriété, un rédactionnel édition édition, nous n’avions que deux ou trois propriétés plus étoffé que dans les autres éditions. Un organigramme complet est également présent pour chacun de ces crus.

Chacune de ces notices est riche d’anecdotes historiques et familiales qui intéresseront tout type de lecteur, du simple amateur au plus grand connaisseur… Le « Féret » demeure le seul ouvrage à offrir à tous cette somme de connaissances sur le vignoble ! Les informations concernant les communes ont aussi été actualisées, traduisant la pression démographique aux abords de la métropole bordelaise et la disparition de nombreux vignobles. Ce nouveau Féret demeure donc plus que jamais la référence pour identifier la provenance des crus et des marques et partir à la découverte de tous les vins de Bordeaux.

TROISIÈME PARTIE : LA PLACE DE BORDEAUX

Pour conclure cette édition, la Place de Bordeaux, clef de voûte de la mise en marché, se transforme également fortement. Lors de notre première recension en 1998, plus de trois cents maisons y figuraient. Nous en sommes à un peu plus de la moitié. Statistique favorable pour Bordeaux car à un niveau national, 60 % des négociants ont disparu au cours de la même période. Ce sont des entreprises modernes, disposant d’outils de production performants, rompues aux exigences des marchés internationaux. Elles demeurent et forment l’un des noyaux d’excellence et de défense du vignoble bordelais.

À chaque édition (l’ouvrage paraît en principe tous les 7 ans), Bordeaux & ses Vins offre une image et un témoignage précis du vignoble bordelais. Une lecture verticale de plusieurs éditions est particulièrement intéressante pour comprendre les évolutions et les mutations de ce vignoble. Quelques pistes de réflexion Depuis l’édition de 1969 (XII concentration du vignoble en est la première raison. nombre de vinificateurs référencés en 2014 : 4 900 contre 6 200 en 2007, contre 7 400 en 2004. sur les 1 500 entités supprimées en sept ans, 800 d’entre elles comportaient moins de 10 hectares ; trois cents propriétés référencées dans la 19e édition font de plus de 50 hectares, elles représentent plus de24 000 hectares, soit près de 20% du vignoble. 200 crus sont nés entre temps…

Le Féret de 1898 à 1969 a longtemps présenté entre 4 000 et 5 000 crus. Il ne prenait pas en compte les propriétés produisant moins de 10 tonneaux de vin. Il semblerait que nous revenions vers ce chiffre, incompressible pour Bordeaux, un vignoble aux 4000 châteaux ? Amélioration qualitative des équipements tant dans la partie viticole que dans le domaine de la vinification des vins. Disparition progressive de la vigne au nord et au sud du département dans les régions de Bazas, Coutras, Guîtres. La plus jeune des appellations bordelaises a 6 ans, mais elle répond à une notion ancestrale, Pessac-Léognan, se stabilise en nombre de propriétés, mais augmente en superficie… L’appellation mystère, la plus petite, la moins connue, la moins produite, il s’agit de … Bordeaux demeure un vignoble bien vivant, en permanente évolution, des modes de culture à la distribution des vins, force est de constater qu’il s’agit globalement d’une évolution positive. Les défis à venir ne manquent pas, Bordeaux ne se repose donc pas sur ces lauriers. De tout temps cette dynamique lui a permis de garder son rang, qui est celui du premier.

Source : Maison Ferret
 
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Source : http://www.atabula.com/liquidites-meilleur-whisky-du-monde-est-japonais/

Shocking, le meilleur whisky du monde est japonais

The Yamazaki

 
Le guide Jim Murray’s Whisky Bible, qui évalue 4.500 whiskys, sera disponible le 11 novembre aux États-Unis, au prix de 19,95$

« Un choc »(The Independent), « Une humiliation » (Daily Mail) : les médias britanniques ne s’en remettent pas. Le titre de meilleur whisky échoue très loin du Royaume-Uni, du côté du Japon. Le titre revient au Yamazaki Single Malt Sherry 2013, un whisky japonais décrit comme « follement profond et satisfaisant, d’une exquise audace et d’une rare perfection » par Jim Murray, spécialiste qui fait figure d’autorité en la matière.

Pire, pour la première fois en 12 ans, aucune distillerie écossaise ne se distingue au top 5 de la « Bible du Whisky » de Jim Murray. Ce dernier s’alarme qu’aucun whisky écossais ne sorte du lot pour cette édition 2015 : la palme du meilleur breuvage européen revient à un Anglais (English Whisky Co. Chapter 14 Not Peated) et à un Belge (Owl Single Malt ‘64 Months).

Faviconfondblanc20g AFP Relaxnews / © Yamazaki

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Les insectes font une entrée en force aux Pays-Bas. En France, l’administration fait de la résistance

Insectes à manger

Le numéro deux de la grande distribution aux Pays-Bas va lancer une gamme de produits à base d’insectes dans les supermarchés, alors même que les Néerlandais commencent timidement à accepter l’idée d’ingurgiter larves, sauterelles et vers de farine. En France, un restaurant a fermé suite à une interdiction administrative d’en vendre, basée sur une règlementation… européenne. Deux poids, deux mesures !

Les insectes comestibles ne sont pas seulement bons pour la santé, mais ils sont aussi durables

Réglementation européenne datant de 1997 : les sociétés commercialisant des aliments qui ne sont pas reconnus comme tels avant 1997 doivent demander à l’Autorité européenne de sécurité des aliments une évaluation avant d’obtenir une autorisation de mise sur le marché

Deux magasins Jumbo du nord des Pays-Bas vendront dès vendredi des insectes sous la forme de burgers et boulettes, mais aussi frits et assaisonnés à la manière des chips. Le reste des 400 magasins de la chaîne suivront début 2015. De nombreux sites internet, grossistes et magasins spécialisés vendent déjà des insectes aux Pays-Bas sous différentes formes, simplement séchés ou préparés de manière plus élaborée, mais Jumbo est la première chaîne de supermarchés à se lancer dans leur vente. « Les insectes comestibles ne sont pas seulement bons pour la santé, mais ils sont aussi durables », a déclaré à l’AFP Laura Valks, porte-parole de Jumbo, selon laquelle les produits proposés seront préparés à l’aide de vers de farine et autres larves, de papillons notamment. Ils seront commercialisés sous les noms de « Buggy burgers » pour les burgers, « Buggy balls » pour les boulettes et « Buggy crisps » pour les insectes frits.

Alors que l’élevage industriel est confronté à des problèmes de pollution, les insectes, riches en protéines et pauvres en graisse, apparaissent de plus en plus comme une option alternative sérieuse. Mais les insectes doivent lutter contre les mentalités en Europe, bien que leur consommation soit monnaie courante dans de nombreux pays du monde, où environ deux milliards de personnes en mangent régulièrement. « De nombreuses personnes sont de plus en plus enthousiastes au sujet des insectes et les trouvent délicieux, mais il faut que le met à base d’insectes soit bien préparé », a soutenu Marcel Dicke, cité par l’agence de presse ANP. Cet entomologue de l’université de Wageningen est un des premiers à avoir promu la consommation d’insectes dans son pays.

En France, la situation juridique de la vente d’insectes n’est pas aussi simple. L’été dernier, un restaurant cambodgien d’Amiens (Picardie) s’est vu interdire d’en vendre alors même que le marché semblait florissant d’après les deux gérants de l’établissement. Les fonctionnaires de la préfecture ont justifié l’interdiction administrative en prenant appui sur une réglementation européenne datant de 1997 : les sociétés commercialisant des aliments qui ne sont pas reconnus comme tels avant 1997 doivent demander à l’Autorité européenne de sécurité des aliments une évaluation avant d’obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM) délivrée par la Commission européenne. La vente libre d’insectes pour la consommation est donc interdite en France et en Europe, même si elle est plus ou moins tolérée selon les pays. La preuve avec cette vente à grande échelle dans les magasins Jumbo.

Faviconfondblanc20g Franck Pinay-Rabaroust, avec AFP Relaxnews

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Fini le goût du vin bouchonné grâce à un brevet made in Italy

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77062.htm

La société trentinoise Brentapack, du groupe Labrenta, et le Département de Physique de l’Université de Trente ont breveté un système de décontamination du liège dans le cadre d’un projet de recherche contre le phénomène le plus redouté par les viticulteurs du monde entier : le vin bouchonné. Lancée en 2013, l’étude porte sur le processus qui permet d’éliminer le risque que les bouchons de liège ne soient attaqués par le Tca, le trichloroanisole, composé responsable du « goût bouchonné ».


Crédits : Subbotina Anna

« Cette solution permet aux entreprises d’être plus compétitives, en mettant fin à un problème qui entraîne un préjudice économique considérable » explique le propriétaire de l’entreprise Gianni Tagliapietra. En effet, les pertes que les vignerons souffrent à cause de la contamination du vin en bouteille par le Tca sont estimées entre 2 et 5%, des chiffres qui peuvent faire la différence en particulier sur les grandes productions. Par ailleurs, les entreprises qui ne se sont pas résignées à utiliser des bouchons synthétiques sont encore nombreuses, préférant l’usage d’un matériau naturel comme le liège.

La conclusion de la première phase de ce projet, qui a impliqué 7 techniciens, dont 3 chercheurs, a permis d’obtenir une diminution très importante du Tca. Après ces excellents résultats, Brentapack, startup née il y a un an et demi seulement, est également parvenue à étendre son brevet à l’étranger. La procédure de désinfection du bouchon conçue par cette jeune société prévoit maintenant un nouveau développement, dont l’objectif est l’élimination totale du Tca, et la première usine pilote pour sa production est en cours de réalisation. Pour la société, il s’agit donc d’une nouvelle étape dans le développement de produits et de technologies d’avant-garde.

La société a également breveté « Sughera », une ligne de bouchons sans colle qui est le produit d’un mélange de matières thermoplastiques. Ce type de bouchons, conçu avec du micro aggloméré de liège, contient un polymère thermoplastique et est donc entièrement recyclable. Les bouchons « Sughera », entièrement fabriquées en Italie, sont composés de grains de liège de qualité, parfaitement stérilisés afin d’éliminer d’éventuels contaminants.

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Rully Route du Rhum : du bouzeron traverse l’Atlantique

Passionné par la voile depuis une vingtaine d’années, Benoît Charbonnaud a décidé de participer à la Route du Rhum cette année. En envoyant une de ses bouteilles naviguer.

Le bouzeron 2013, conditionné dans un magnum ciré, est parti avec les autres bateaux pour cette nouvelle édition de la Route du Rhum. À la barre du bateau, c’est Marc Lepesqueux. Mais l’expérience a tourné court. Le marin a cassé sa quille : abandon au bout de quelques heures. « Le vin n’aura passé que deux jours en mer finalement », indique Benoît Charbonnaud, le partenaire du skipper qui avait placé son vin au fond de la cale. Tant pis pour ce magnum, il y en a un autre qui va réaliser la traversée ; Il part dans quelques semaines. « Le bateau ne fait pas la course mais il sera en mode croisière. C’est exactement le même que celui qui a dû abandonner », poursuit-il. Un peu de déception mais l’expérience pourra tout de même se faire.

Un cadeau pour ses 50 ans

Benoît Charbonnaud approche le demi-siècle. Et avant d’atteindre cet âge, il s’était promis une chose : faire une transat. C’est un passionné de voile depuis des années qui a déjà beaucoup voyagé sur l’eau pendant ses vacances. Il passe du temps en Bretagne et de fil en aiguille, il a rencontré Marc Lepesqueux. Il est devenu l’un des 17 partenaires du skipper engagé pour cette course mythique avec le souhait de mettre une bouteille dans le bateau. Mais surtout, Benoît Charbonnaud va réaliser son rêve. « Je vais monter sur le bateau pour le ramener en France », annonce-t-il. Il sera à côté de son bouzeron qui aura passé 55 jours à être secoué, balancé, dérangé en plein Océan Atlantique.

Voir l’évolution du vin

Bien sûr, au retour, il y aura une dégustation. Une bouteille témoin est restée dans le domaine à Rully et on pourra comparer les trois vins : celui resté à quai, celui avec deux jours de mer et celui qui a traversé. « L’eau sert à naviguer et le vin à voyager. C’est une phrase que j’aime beaucoup », précise-t-il. Mais le vin voyage-t-il bien ? Oui, selon certains. Mais la vérité se goûtera au mois de mars prochain quand les trois bouchons sauteront.

Les noces des vignobles de Bergerac et Duras célébrées

Publiéle 04/11/2014 à 06h00, modifiéle 04/11/2014 à 09h24par

La fusion des deux interprofessions est désormais officielle.

Les noces des vignobles de Bergerac et Duras célébrées

 

Paul-André Barriat et Alain Tingaud, ravis de la fusion des interprofessions de Bergerac et Duras. © Photo

Émilie gibaud
 

Les interprofessions viticoles de Bergerac et de Duras (47) ne font officiellement plus qu’une. Roxane, égérie du vignoble du Périgord pourpre, s’est mariée avec les Rebelles d’Aquitaine, ambassadeurs des vignes du Duraquois. Ce lundi matin, le Conseil interprofessionnel des vins de la région de Bergerac (CIVRB) et le Conseil interprofessionnel de Duras (CID) ont vécu leur dernière assemblée générale. Puis l’Interprofession des vins de Bergerac et Duras a tenu sa toute première réunion, validant définitivement le traité de fusion.L’objectif principal est de proposer à la filière un service plus performant en matière d’économie, de technique et de promotion.La nouvelle interprofession, plus forte administrativement, politiquement et financièrement, aura un budget de près de 3,5 millions d’euros. La nouvelle structure est présidée par le Bergeracois Paul-André Barriat. Celui-ci a souligné la « grande complémentarité » qui existe entre les deux vignobles, tandis que son homologue lot-et-garonnais, Alain Tingaud, parlait d’« une continuité ».Les deux vignobles n’ont toutefois pas le même poids : 11 000 hectares, 1 000 vignerons, 550 000 hectolitres par an pour Bergerac ; 1 600 hectares, 180 vignerons et 70 000 hectolitres pour Duras.

  • Vers l’export

L’union officialisée ce lundi est l’aboutissement d’un long travail, comme l’ont souligné les deux anciens présidents. « Ce mariage, je l’ai tout de suite mis au cœur de ma mandature », insiste Alain Tingaud. En Dordogne, la Fédération des vins de Bergerac était plus réservée. « Et puis nous avons appris à nous connaître, complète Paul-André Barriat. Alain Tingaud a su me transmettre son enthousiasme, et je suis devenu un fervent partisan de cette fusion. »

L’une des principales missions de l’IBD sera de travailler vers de nouveaux marchés à l’export. Celui-ci doit, selon Alain Tingaud, « représenter à terme 20 à 25 % de notre production ».

Réunis, les deux vignobles s’affirment désormais comme un poids lourd de la viticulture du Sud-Ouest. Un poids lourd qui pourrait prendre encore de l’ampleur avec les vignobles de Marmande et de Buzet. À ce jour, ils n’ont pas manifesté leur volonté de rejoindre l’interprofession. Mais ils ne seront pas pour autant oubliés. « Nous allons travailler avec eux sur des partenariats ciblés », promet Paul-André Barriat.

Le label «Vignobles et Découvertes» pour mieux choisir votre séjour en France

Marc Vanel
Mis en ligne mardi 4 novembre 2014, 10h45

Vous projetez de passer un week-end en France dans une région viti-vinicole ? Lancé en 2009, le label « Vignobles et Découvertes » vous assure de découvrir ce qui se fait de mieux en matière d’oenotourisme.

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Attribué pour une durée de 3 ans par Atout France, après recommandation du Conseil supérieur de l’Oenotourisme présidé par Florence Cathiard (propriétaire de Smith Haut Lafitte) à une destination à vocation touristique et viticole proposant une offre de produits touristiques multiples et complémentaires (hébergement, restauration, visite de cave et dégustation, musée, événement…), le label « Vignobles & Découvertes » vous permet de mieux préparer votre séjour.

Dernier vignoble en date à avoir décroché ce label de garantie, le « Pays de Bergerac » est aussi le premier terroir d’Aquitaine à l’obtenir. De par son environnement préservé et son riche patrimoine, le « Pays de Bergerac » se prête par définition à l’œnotourisme et propose un vaste programme d’animations varié : randonnées pédestres dans les vignes, expositions d’art, concerts de jazz dans le chai… Pour découvrir toute l’actualité du vignoble bergeracois : www.vins-bergerac.fr

Et pour les curieux, voici les 39 autres destinations labellisées Vignobles & Découvertes  :

Alsace : Coeur d’Alsace  ; Terre & Vins au Pays de Colmar

Beaujolais : Le Beaujolais des Pierres Dorées

Bourgogne : Beaune, de Corton en Montrachet  ; Côte Chalonnaise  ; Dijon Côte de Nuits  ; Le vignoble de Chablis  ; Le vignoble de l’Auxerrois  ; Vignoble du Mâconnais

Champagne : Côte des Bar  ; Coteaux du Sézannais  ; Coteaux Sud d’Epernay et Côte des Blancs  ; Massif de Saint Thierry, vallée de l’Ardre  ; Montagne de Reims  ; Vallée de la Marne

Cognac : Vignoble de Cognac

Jura : Vignoble du Jura

Languedoc : La Narbonnaise en Méditerranée  ; Pays de Thau

Provence : Le Pays d’Aix – Sud Lubéron  ; La Provence Verte

Roussillon : Perpignan Méditerranée Rivesaltes

Savoie : Coeur de Savoie  ; Savoie, Lac du Bourget

Sud-Ouest : Pays des Bastides et Vignoble du Gaillac  ; Destination Cahors – Malbec

Val de Loire : Val de Loire, Amboise  ; Val de Loire, Chenonceau  ; Vallée du Loir  ; Chinon, Bourgueil, Azay  ; Saumur, Val de Loire  ; Angers Loire Valley  ; Vallée du Layon  ;Muscadet Loire Océan

Vallée du Rhône : D’Hermitage en Saint-Joseph  ; De Cornas en Saint-Péray  ; Autour des Dentelles de Montmirail  ; Côtes du Rhône Gardoises  ; Condrieu, Côte-Rôtie

 

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Source : http://www.bienpublic.com/edition-cote-de-nuits/2014/10/31/retour-en-grace-du-bourgogne

Côte-d’Or – Viticulture Saint-Vincent : retour en grâce du bourgogne

 

le 01/11/2014 à 05:00 | Franck BASSOLEIL Vu 1444 fois

Le comité de dégustation a choisi sept cuvées magnifiques de bourgognes. Photo Franck Bassoleil Le comité de dégustation a choisi sept cuvées magnifiques de bourgognes. Photo Franck Bassoleil

La prochaine Saint-Vincent tournante de Gilly-lès-Cîteaux & Vougeot mettra en valeur l’appellation générique bourgogne.

Le comité de sélection des vins de la future Saint-Vincent tournante des 24 et 25 janvier 2015 a choisi de mettre en valeur l’appellation générique bourgogne rouge et bourgogne blanc. C’est une Saint-Vincent tournante qui sera donc placée sous le signe de l’humilité et « Sur le chemin des moines ». Christian Delin explique volontiers ce parti pris : « Trop souvent, l’appellation bourgogne est galvaudée, alors que c’est la moitié des volumes produits dans la région. Tout le monde ne peut pas boire un chambolle-musigny. Chaque Saint-Vincent tournante a laissé une empreinte dans l’Histoire. Nous avons voulu nous mettre dans les pas des moines de l’abbaye de Cîteaux pour retrouver la grandeur du vin dans sa simplicité. »

Les sept cuvées

Pour la première fois, le comité de sélection avait convié au château de Gilly-lès-Cîteaux deux dégustateurs de renommée, Michel Smolareck et Jacky Rigaud, philosophe du vin pour une avant-première dégustation.

La première de ces cuvées sera un aligoté 2013 « très plaisant avec une belle vivacité. C’est le vin du matin pour accompagner les cochonnailles ». Le bourgogne blanc chardonnay 2012 présente un nez de beurre frais, très complexe, avec une finale beurrée et vanillée. Le coteau de Bourgogne rouge 2013 a un « nez de petits fruits, acidulé, de groseille et cassis avec une entrée en bouche souple et tendre ». Le bourgogne rouge 2013 a « une attaque en bouche plus tendre et un milieu de bouche racé ». Le bourgogne rouge 2012 fait apparaître « un nez plus discret et plus complexe », tandis que le bourgogne rouge 2011du lieu-dit Clos-des prieurs est « long en bouche, une touche cuir frais et une robe plus orangée ».

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A la vôtre
Publié le 1 Novembre 2014
Calculer le nombre de calories dans un plat de pâtes,  dans une pizza ou dans un gâteau, voici une habitude que beaucoup d’entre nous avons pris. 
Mais qu’en est-il du petit verre de vin que l’on s’octroie ou de la bière, surtout pour des aficionados comme les Britanniques ? Une  étude de la Royal society of public health, institut britannique qui œuvre pour la promotion et la prévention de la santé publique, prouve, encore une fois, que la plupart de la population n’a aucune idée de ce que contiennent leurs boissons préférées, notamment en matière de calories et les effets qu’elles produisent sur leur corps.

L’enquête menée auprès de 2 000 personnes a démontré que 75% des sondés ne savait pas estimer le nombre de calories contenu dans un verre de vin. Pis, ils sont 90% pour une pinte de bière blonde. En moyenne, les personnes interrogées donnaient une réponse inférieure de 400 calories à la quantité. Et cela malgré le fait que les adultes se procurent en moyenne 10% de leur apport calorique quotidien par une boisson alcoolisée.

Les experts souhaitent alerter sur les risques de surpoids ou d’obésité liés à la consommation d’alcool. Les calories ne sont pas seulement ingérées au moment de la consommation, il y a en effet encore des effets le jour d’après, du fait notamment d’une activité plus faible. « L’alcool est vraiment calorique, presque autant que la graisse, un fait que ne réalisent pas les gens », assure Alison Tedstone, nutritionniste en chef à la Santé publique en Angleterre. « Parfois vous consommez de l’alcool en pensant que ça n’entre pas dans votre apport calorique mais en réalité si, il n’y a aucun effet hypocalorique avec ces boissons », surenchérit-elle.

Pour remettre les choses au clair: voici un récapitulatif boisson par boisson, du nombre de calorie contenu  et de l’exercice nécessaire pour l’éliminer.

Un verre de vin

Un grand verre de vin blanc de 250 ml contient 185 calories, ce qui équivaut à quatre croquettes de poisson. Pour un petit verre, comptez environ 70 calories que ce soit du vin blanc ou du vin rouge. Et pour un kir comptez 95 calories. Pour l’éliminer, il faudrait courir 15 minutes… Bonne nouvelle, plus le vin est sec, moins il est calorique.

Une bière

L’étude révèle qu’une pinte de bière blonde contient en moyenne 180 calories, l’équivalant d’une part de gâteau au chocolat. Brûler deux pintes prendrait 30 minutes en courant. Et une bière brune est aussi consistante qu’un gratin dauphinois.

Un prémix

Ces boissons souvent fantaisies regroupent le plus souvent les mélanges entre une boisson alcoolisée et un soda comme le panaché, le whisky coca ou la vodka pomme. Boire un de ces cocktails, équivaut à manger… une part de pizza.

Le champagne

Pour une coupe de champagne brut, il faut compter 90 calories. Et non les bulles n’ont pas d’effet réducteur sur les calories. 

Un verre de cidre

Moins calorique que la bière, un verre de cidre (15 cl) représente 50 calories.

Un mojito

La star des cocktails ne contient « que » 159 calories, quand une pina colada, et ses 600 calories, équivaut à l’apport calorique d’un Big Mac et pour éliminer une margarita il faudrait compter sur sept heures de rapports sexuels!

La sangria

Pour un verre de la fameuse recette de mélange de vin et de fruits, il faut compter 85 calories. Mais attention, certains bars font exploser le compteur en ajoutant de l’édulcorant.

Le pastis

Star des apéritifs du sud, le pastis n’est pas forcément bon pour la ligne. 40 ml de la boisson anisée contient 130 calories, même si on y ajoute beaucoup d’eau.

Le whisky

Pour une petite dose de whisky, il faut compter un peu moins de 50 calories. Mais attention, la liqueur de whisky, le Baileys, est fatale : comptez 150 calories pour une dose.

Les digestifs

Les digestifs sont une menace pour la ligne. Une dose (4 cl) de cognac contient presque 200 calories, 100 calories pour le calvados, idem pour l’Armagnac.

Les sodas

Parce qu’il n’y a pas que l’alcool, les sodas sont aussi pointés du doigt pour leur apport calorique. Ainsi un verre de Coca-Cola contient 59 calories, 148 pour une canette complète, alors que 100 ml de Ice Tea en contient 26.

Un jus de fruit

Manger cinq fruits et légumes par jour d’accord mais boire un jus d’orange permet à l’organisme d’engranger 45 calories. Et pour vous évitez tous ces calculs, il vous reste le thé, le café ou l’eau !

Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/1-mojito-7-bieres-pression-combien-burgers-guide-pour-tout-savoir-equivalents-caloriques-vos-boissons-preferees-1836219.html#R8Sxeob43idMXTVK.99

 
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Le café se déguste comme un bon vin, dans un verre Riedel

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2014/10/31/1982722-cafe-deguste-comme-bon-vin-verre-riedel.html

Nespresso a collaboré avec la maison Riedel pour développer un verre dont les formes exaltent les arômes du café. Cette maison est reconnue pour son service et ses verres de dégustation, notamment par les grands sommeliers. 

Voilà une nouvelle façon de déguster un petit noir. Car l’expresso ne se réserve pas qu’aux tasses. Il peut aussi s’avaler à l’aide d’un verre. La maison Riedel a réfléchi à un contenant spécifique, qui se démarque d’un verre de dégustation pour le vin à son socle particulièrement épais. Le galbe du verre est aussi pensé pour que les arômes du café se libèrent de la meilleure façon possible. 

Les baristas amateurs ont le choix parmi deux verres, l’un « Mild » pour les grands crus d’intensité moyenne et un autre « Intense » pour les grands crus à la personnalité marquée. Ils sont vendus dans des coffrets avec deux exemplaires, à 28 euros chez Nespresso. 

Le verre « Mild » s’insère également dans un coffret de dégustation avec un étui Réserve Spéciale Maragogype (10 capsules), à 40 euros.

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Si je vous pose la question : «Quel est le pays qui consomme le plus de vin par habitant ?» vous répondez quoi? La France, l’Italie, L’Espagne?

Vous avez tout faux. Avec sa consommation de 73,18 litres par habitant, c’est le Vatican.

Rigolo, quand même, non? D’où je sors ces chiffres? D’une étude menée le California Wine Institute, en 2012, et qu’a remis au goût du jour, récemment, le site Bonial.fr, un service multiplateformes d’information commerciale français.

En toute honnêteté, je dois dire que dans cette étude, même si c’est effectivement le Vatican qui arrive dans les faits en tête de ce classement, l’État pontifical n’a pas été retenu.

Le Wine Institute l’a exclu d’emblée, expliquant que, «pour des raisons techniques et de pertinence des données, seuls les pays de plus de 300 000 habitants» ont été intégrés dans le classement.

Comment, malgré tout, expliquer ce score? On invoque le fait qu’avec ses 920 habitants, principalement des gens âgés, mais surtout en raison de son régime fiscal avantageux ( le Vatican vend du vin en ligne), la Cité-État «consomme» officiellement beaucoup de vin, si on ne s’en tient qu’aux chiffres de vente.

Me semblait bien aussi, car il a beau s’en dire de la messe au Vatican (et qui dit «messe» dit forcément «vin de messe»), on n’y retrouve quand même pas que des alcoolos.

La France

Alors, quel est le pays où on consomme réellement le plus de vin par habitant? C’est la France (44,2 L / par habitant), suivie, dans l’ordre, par la Slovénie (43,3 L), la Croatie (42,6 L), la Macédoine (41,5 L), le Portugal (40,9 L), la Suisse (40,4 L ), l’Italie (37,5 L), l’Autriche (31,9 L), l’Uruguay (28,2 L) et la Grèce (28,2 L ) pour ne nommer que les dix premiers.

Le Canada se classe 33e (12,2 L) et les États-Unis 38e (10,4 L).

Et au Canada, c’est au Québec où on boit le plus de vin (24,3 L), ce qui fait que si nous étions un pays, nous serions quelque part entre la Belgique et l’Allemagne (autour du 12e et 13e rang).

En France, c’est dans le Val de Loire où le pourcentage de la population buvant du vin de façon hebdomadaire est le plus important (43,5 %), suivi de la région du Midi-Pyrénées (42,4 % ) et du Languedoc-Roussillon (41,6 %).

Et puisqu’on parle de chiffres, je souligne que la France est redevenue en 2014 le plus gros producteur de vin au monde, selon les chiffres publiés récemment par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) avec 46,2 millions d’hectolitres.

La France a repris cette première place à l’Italie, qui est maintenant deuxième, tandis que l’Espagne reste bonne troisième et que (c’est quand même étonnant) les États-Unis se retrouvent quatrième.

Voilà. Mais tous ces chiffres m’ont donné «grand soif», comme dirait Jacouille.

Les petites histoires de Mélanie: le voyage de l’hypocras

 

© midinews (archives)

Équilibre, c’est sans doute le mot qui vient en tête quand on évoque un parfum, la saveur d’un plat ou la force d’un vin.

Cet équilibre semble dès lors sortir d’un chapeau de magicien alors qu’il est le fruit d’un travail d’accordage minutieux et de la fine connaissance des ingrédients.
L’Hypocras offre cet équilibre. L’arôme des épices orientales, cannelle, cardamone, clou de girofle, gingembre s’unit parfaitement aux pétales de rose comme à la douceur du sucre naturel. L’ensemble se noue avec élégance à une accroche plus acide. La couleur est celle d’une robe de fin d’automne. En Ariège, la famille Séguelas a retrouvé cette savante alchimie du vin d’Hypocras, qui plonge ses origines dans méandres du temps.
L’étiquette accolée à la bouteille reprend le portrait de Gaston Febus, comte de Foix au XIVe siècle, grand amoureux des Lettres et des Arts. Il trône, tout ensoleillé d’une longue tunique rouge. Cette image du Moyen-âge évoque les croisades, quand les chevaliers poussés par la Foi traversaient les terres orientales à la conquête de la ville Sainte.
Pour certains, épargnés par la grande faucheuse, le retour s’auréolait de la gloire d’un service rendu à l’Église. La croisade offrait un galon de plus pour l’ascension vers le Paradis. Leur voyage s’était chargé des couleurs et des saveurs de tout ce qu’avait pu embrasser leur regard et toucher leurs lèvres, les épices tout autant que les vins.
Ainsi, ils ont conservé le souvenir de cette boisson alcoolique mêlée d’épices, l’adaptant aux vins doux naturels de leur région et transformant, çà et là, la recette d’origine selon les ressources du terroir. 
Sur le pourtour méditerranéen français, majorquin ou catalan, ce vin portait le nom de Claret ou de Pimen. La présence de l’alcool et des épices faisaient de lui un fortifiant. Jean Froissard, chroniqueur à la cour de Febus racontait qu’il permettait de «raviver le cœur et l’esprit».
Ainsi, il ne servait pas d’apéritif, mais de tonique pour le corps, utile à la bonne digestion et considéré comme un élément de la pharmacopée médiévale. On parle aussi, comme pour toutes les recettes secrètes, d’un fort pouvoir aphrodisiaque…
Dès le XIIe siècle, ce vin épicé est cité par Chrétien de Troyes. Au XIIIe et XIVe siècle, à Montpellier, Arnaud de Vilanova, médecin personnel du roi d’Aragon puis du pape Clément V en Avignon, rédige en 1307 le Regiment de sanitat, Règles de santé, où il donne une recette de Pimen et cite l’Ipocras. Le nom d’Hypocras serait issu d’une déformation d’Hippocrate (460 av J.C.), philosophe, considéré traditionnellement comme le «père de la médecine».
Ses traités firent de lui un pionnier, s’interrogeant sur les origines des maladies, considérant que « toutes les maladies sont divines et toutes sont humaines ». Il fit de la médecine une discipline à part entière, s’appuyant sur les plantes et les épices, comme les meilleures alliées des Hommes. Ainsi, il n’est pas étonnant d’associer ce breuvage médicamenteux à l’une des plus grandes figures de la médecine.
L’Hypocras remplit son rôle de vin tonique, riche de ses vertus médicales. Par la suite, on le retrouve dans les recettes du Ménagier de Paris au XIVe siècle, mentionnant pour un bon «Ypocras» la présence de cannelle et de gingembre broyés, mélangés dans un vin de Beaune. À la cour du roi Charles V, le viandier Taillevent, mentionnait la cannelle, la girofle, le sucre, dans ce vin appelé «Ipocras».
À l’approche des festivités de fin d’année, si vous faites le choix d’un moment de partage autour d’un verre d’Hypocras, de Pimen ou de Claret, gardez en mémoire le chemin de cette recette séculaire, la magie de l’Orient ou le savoir-faire de nos artisans, le vin livrera peut-être d’autres secrets…

Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

Hypocras Séguelas,
1 bis, rue Croix de Quié
09400 Tarascon-sur-Ariège
Tél: +33 (0)5 61 05 60 38 — Fax: +33 (0)5 61 05 14 80
E-Mail: info@hypocras.com — Site: www.hypocras.com

 

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Bilan vendanges 2014 : la Provence confirme un millésime de qualité et annonce un volume lui permettant d’approvisionner les marchés.

Côtes de Provence – Coteaux d’Aix-en-Provence – Coteaux Varois en Provence 
 
La récolte 2014 en Provence est estimée (aux dires d’experts à date) à 1 329 000 hectolitres, soit une augmentation de 11,2% par rapport à l’année précédente et de 7,6% comparée à la moyenne des 5 dernières années.
La Provence, après avoir connu 5 ans de petites récoltes dues aux aléas climatiques, retrouve en 2014 un volume comparable à la récolte 2011 qui lui permettra d’approvisionner convenablement le marché domestique et de poursuivre son développement à l’export.
 
RETOUR SUR LE BILAN CLIMATIQUE DE L’ANNÉE
L’hiver 2013/2014 a été plutôt doux, et bien arrosé, ce qui a permis de recharger les nappes phréatiques.  La Provence a ensuite connu un printemps, plutôt chaud et sec, souvent ressenti comme un été précoce au début du mois de juin. 
A partir de mi-juin, une certaine fraîcheur s’est installée et la Provence a été fréquemment traversée par des régimes d’orages localisés et irréguliers, caractéristiques de la région. Ces orages ont  parfois été accompagnés de grêles, heureusement sans gravité, sauf rares exceptions vers la Sainte-Victoire ou au nord de la Provence verte. L’est de la Provence, qui n’avait bénéficié jusque là que peu de pluie, a elle aussi été bien arrosée mi-août. La fin du mois d’août et le mois de septembre ont connu un bon ensoleillement et des températures dignes d’un « été indien » permettant ainsi aux raisins provençaux de terminer leur maturité. A noter toutefois sur cette période, la présence d’épisodes pluvieux localisés, mais importants. Après ces épisodes de pluies, le Mistral a largement soufflé aidant ainsi les vignerons à contenir les attaques de mildiou, et botrytis qui ont parfois été menaçants. Les nuits fraîches ont favorisé la maturité phénolique, et l’avance végétative importante en début de saison s’est réduite, les vendanges en Provence ont ainsi commencé autour du 20 août dans les zones précoces, et se sont terminées avant fin octobre. 
Très belle qualité de raisins : le millésime 2014 en Provence s’annonce prometteur
La vinification qui a suivi a confirmé la qualité de cette récolte 2014, offrant ainsi aux différents terroirs de Provence, la possibilité d’exprimer pleinement leur spécificité et leur typicité dans l’élaboration de rosés clairs, complexes et aromatiques ; emblématiques de la Provence. Mais aussi, et cela n’est pas paradoxal au vue de la production majoritaire de Rosé, d’accorder aux vins rouges : une  sélection de parcelles, un choix de cépages, un rendement limite et un élevage soigné leur permettant de devenir gouleyants, charpentés et généreux, ainsi qu’à l’élaboration des vins blancs de Provence, identifiables avec leurs arômes d’agrumes, de fruits à chair blanche et leurs rondeurs caractéristiques du cépage Rolle très utilisé en Provence.
 
MILLESIME 2014 : 159 MILLIONS DE BOUTEILLES DE ROSÉS DE PROVENCE
La récolte 2014 s’élève donc à 1 329 000 hectolitres pour les appellations Côtes de Provence, Coteaux d’Aix-en-Provence, Coteaux Varois en Provence réunis au sein du CIVP. Les vignerons de Provence consacrent 88% de leur récolte 2014 à la production de vin Rosé ; 159 millions de bouteilles de Rosés de Provence AOP porteront ainsi le millésime 2014 sur leurs étiquettes.
Dans un contexte actuel favorable au vin rosé (la consommation de rosé en France a triplé en 20 ans pour atteindre en 2014, 30% de la consommation totale de vin) et après 5 années de faibles récoltes, la Provence assume sa position de leader pour alimenter les différents marchés, reconquérir certains et continuer sa progression à l’export notamment aux Etats-Unis (+40% d’exportation de vins Rosés de Provence entre 2012  et 2013).
 
CHIFFRES CLÉS VINS DE PROVENCE
Appellations Côtes de Provence – Coteaux d’Aix-en-Provence – Coteaux Varois en Provence
 
Production 2014 : 1 329 000 hectolitres  
177 millions équivalent bouteilles 
 
Jennifer PENNA
Responsable Marketing & Communication
Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence
Maison des vins – RN7 CS 50002
F – 83460 Les Arcs sur Argens
T: 33 (0) 494 99 50 23 – F: 33 (0) 494 99 50 19
Suivez l’actualit� des Vins de Provence sur Facebook 
 
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Information d’Arnaud Chambost (MSF sur FR3 Bourgogne)

A regarder à partir de 5mn30
http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1213_bourgogne_,111886664.html

ARNAUD CHAMBOST
MOF SOMMELIER 2000
CHENAS – FRANCE

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Roselyne Aguesse reçoit le titre de maître sommelier

jeudi 30 octobre 2014 16:19

 

 
© Silvio Roussette
Roselyne Aguesse, félicitée par le président national, Michel Hermet, et le président des sommeliers de Champagne-Ardenne, Éric Arnaud.

51 – MarneL’Union de la sommellerie française (UDSF) vient d’honorer Roselyne Aguesse du titre de maître sommelier. Une marque de reconnaissance de toute une profession pour cette femme membre de l’Association des sommeliers de Champagne-Ardenne (ASCA). Depuis trente quatre ans, Roselyne et son époux Paul, Maître restaurateur, proposent une cuisine gastronomique et un accueil soigné dans leur hôtel-restaurant À l’orée du bois, en pleine forêt d’Argonne à Futeau (55), tout près de Sainte-Ménehould (51).
Le titre de maître sommelier, décerné en présence du président national de l’UDSF, Michel Hermet, et du président champenois Éric Arnaud, met ainsi en exergue les compétences de Roselyne Aguesse dans le conseil à la clientèle, le service et les accords mets-vins.

 
Légende de la Muse « Meslande »

À la fin du premier millénaire, la sécheresse sévit aux alentours de Mesland en Touraine. La terre est craquelée. C’est la famine. Des charlatans annoncent la fin du monde.

La Loire est à sec. Les paysans abandonnent leurs terres mais pas les vignerons. Ils s’y refusent. Un jour, comme par magie, à Mesland, la Loire rejaillit encore plus forte qu’avant. Elle a créé un grand cercle, laissant apparaître le fond du fleuve. Curieux, les vignerons s’approchent de cet endroit. Un étrange phénomène se produit. Une forme nébuleuse s’échappe du cercle et elle se mue doucement en une silhouette fine. Lorsqu’elle arrive à la hauteur des vignerons, elle a définitivement terminé sa transformation. C’est en une superbe naïade aux formes sculpturales, à la chevelure abondante, comme une immense grappe de raisins.

Elle s’adresse aux vignerons: «Je suis la favorite de Dionysos et je renais pour vous. Je vous apporte cette eau aux vertus incomparables pour vous sauver de la faim. Si Dionysos m’a envoyée ici, c’est parce que votre terre est en harmonie avec la vigne, que votre terroir est digne d’un grand cru et qu’il faut le préserver et le chérir. Cette vigne, c’est un peu notre enfant, à moi et à Dionysos. Enfant que vous allez élever chaque année. » Depuis, chaque année, il paraît que la muse Meslande revient voir ce qu’il en est…

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Jeudi 30 octobre 2014 à 17h06

Seyssuel – Grandes Pressailles pour les 10 ans de Vitis Vienna

Un vignoble en pleine ascension (D.R.)

 

Créée en 2004, l’association vinicole a décidé de marquer le coup pour son dixième anniversaire. En partenariat avec l’office de tourisme de Vienne et du pays viennois, une grande journée de festivités aura lieu samedi 8 novembre à Seyssuel.

Dès 15 h 45, les visiteurs sont conviés pour une visite gratuite des coteaux. Puis à 18 h, la soirée Pressailles débutera à la salle polyvalente en compagnie des treize vignerons, dont les vignes s’étendent de Chasse-sur-Rhône à Vienne en passant par Seyssuel, pour une dégustation des différentes cuvées. « Ce sera une vraie fête de village », promet le maire de la commune, Frédéric Belmonte. Entre 350 et 500 personnes sont attendues pour cet événement que les organisateurs souhaitent renouveler chaque année. « Les dix ans ne sont qu’un prétexte, glisse Olivier Sanejouand, directeur de l’office de tourisme. Réinstaurer la fête des Pressailles est un bon moyen d’ancrer le vignoble sur son territoire. » Depuis que trois premiers viticulteurs ont décidé de replanter de la vigne dans la commune de Seyssuel en 1996, un long chemin a été parcouru. Treize domaines sont désormais répartis sur 35 hectares et une démarche d’obtention d’appellation d’origine protégée (AOP) est en cours. La première étape, formulée en juin 2014, est de faire entrer les communes de Vienne, Seyssuel et de Chasse-sur-Rhône dans les AOP de Côtes-du-Rhône. « Vous vous rendez compte ?, interroge François Villard, vice-président de Vitis Vienna, la porte de la Vallée du Rhône serait déplacée, ce n’est pas rien. » Un changement qui renforcerait une crédibilité déjà acquise au fil des années grâce à un savoir-faire, une exigence de qualité et une vision commune. « Aujourd’hui, nous exportons déjà 30 % de notre production, se félicite le vice-président. Depuis le début de l’aventure, on croit à ce qu’on fait. » Et, jusqu’à maintenant, rien n’est venu démentir leurs certitudes.

Alexandre Bassette

Vitis vienna fête ses 10 ans, samedi 8 novembre à Seyssuel. Visite gratuite des vignes des coteaux de Seyssuel à partir de 15 h 45 (réservations conseillées au 04 74 53 80 30) et soirée pressailles à 18 h à la salle polyvalente (rue Château-Picard), en compagnie des vignerons. Tarif : 5 €, avec un verre gravé Vitis vienna offert, dégustation et buffet compris. Plus d’informations sur www.vienne-tourisme.com.

Bourgogne : des vins à des prix abordables

jeudi 30 octobre 2014 09:42Outre ses stars, qui cette année encore devraient occuper le devant de la scène lors de la 154e vente des hospices de Beaune, la région dispose de nombreuses appellations de bonne facture à des tarifs accessibles.

Le 17 novembre prochain aura lieu la 154e vente des vins des hospices de Beaune, en présence d’acheteurs venus du monde entier. Cette année, la plus grande vente de charité au monde sera présidée par Adriana Karembeu et Michel Drucker. Une pièce exceptionnelle de Corton Bressandes grand cru sera mise en vente au profit de l’association Toutes à l’école, représentée par sa fondatrice Tina Kieffer, et de la fondation Imagine, en présence de son parrain, Teddy Riner.
La plupart des cuvées mises en vente proviennent d’AOP prestigieuses. Mais indépendamment de ces AOC ou cuvées prestigieuses, la Bourgogne offre un très grand choix de vins à des prix très abordables. C’est le cas des AOP régionales, qui représentent plus de la moitié des vins produits en Bourgogne. Parmi ces appellations, on trouve : bourgogne, bourgogne passetoutgrain, bourgogne aligoté, crémant de Bourgogne, bourgogne mousseux (réservé aux vins rouges)… mais aussi des dénominations géographiques (à privilégier), et depuis 2012 l’AOC/AOP coteaux bourguignons.

Privilégiez les dénominations géographiques
Sous certaines conditions, l’AOP régionale bourgogne peut être complétée par une dénomination géographique. Il s’agit alors d’excellents vins de restaurateur. En effet, ils portent le nom d’une région viticole parmi les plus prestigieuses et ils restent à des prix très abordables, donc faciles à vendre en restauration.

Dans l’Yonne :
• chitry, côte d’Auxerre, côte-saint-jacques, coulanges-la-vineuse, épineuil, tonnerre, vézelay. Ces dénominations offrent une gamme de vins de très bonne qualité, ainsi qu’une grande diversité.

En Côte d’Or :
• La chapelle-notre-dame (Ladoix-Serrigny), le chapitre (Chenôve) et montrecul – aussi orthographié montre-cul ou en-montre-cul – (Dijon). Ces trois dénominations ont une production confidentielle.
• Hautes-côtes-de-nuits et hautes-côtes-de-Beaune. En Saône-et-Loire :
• Côtes-du-couchois (5 communes) et côte-chalonnaise (44 communes).Une nouvelle AOC/AOP : coteaux-bourguignons
Sous l’appellation coteaux-bourguignons sont présentés, depuis 2012, des vins produits dans l’Yonne, la Côte d’Or, la Saône-et-Loire et le Rhône. Ils peuvent provenir des cépages : aligoté, chardonnay, melon, pinot blanc et pinot gris pour les blancs ; gamay, pinot noir et, pour le seul département de l’Yonne, césar pour les rouges. Sous certaines conditions, l’AOC coteaux-bourguignons peut être complétée par ‘clairet’ et ‘primeur’ ou ‘nouveau’. La première est réservée aux vins tranquilles rosés, les deux autres aux vins tranquilles blancs.Carte des vins et dénominations géographiques
Lors de la rédaction de la carte des vins, veillez à bien faire figurer l’appellation exacte. Si une indication de provenance complète l’AOC bourgogne, exemple bourgogne côtes-d’auxerre, il ne faut pas se contenter de bourgogne ou de côtes-d’auxerre. Il faut faire figurer l’intitulé exact. N’hésitez pas à faire figurer le nom du producteur ou du négociant, les clients apprécient.
Pauillac (33) : un lycée financé par le vin
Publié le 30/10/2014 à 08h47 , modifié le 30/10/2014 à 11h02

Le nouveau lycée privé Saint-Jean a été financé par une vingtaines de propriétés viticoles et deux négociants

Le cas est original. À Pauillac, au cœur du Médoc, la profession viticole a mis la main à la poche pour financer les travaux du nouveau lycée Saint-Jean (privé). « Ce n’était auparavant qu’un collège, les enfants des cadres de la viticulture devaient aller à Bordeaux s’ils souhaitaient rester dans le privé. Cela participait à un appauvrissement local », explique Jean-Michel Cazes (château Lynch Bages) qui s’est mobilisé sur ce dossier pour créer l’Association des amis de Saint-Jean. On y trouve vingt propriétés (Phélan Ségur, Lafite Rothschild, Beychevelle…) et deux négociants (Duclot, Millésima). Ils ont financé la moitié des 2,5 millions d’euros nécessaires à ce projet éducatif. La rentrée 2014 s’est effectuée dans le collège rénové et le lycée tout neuf.

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Les fiches de contrôle et d’auto-contrôle

jeudi 30 octobre 2014 16:43

Pour qu’un collaborateur soit un partenaire actif de l’entreprise, efficace pour le client, il doit être autonome, tout en étant suivi par son responsable.Un collaborateur efficace est autonome mais suivi par ses responsables. En effet, en cas d’autonomie mais d’absence de suivi, la porte au laisser-faire est grande ouverte.
 
La délégation sans suivi présente de nombreux inconvénients

Déléguer des tâches à ses employés, sans organiser de suivi, peut être source de difficultés. En effet, des situations d’incompréhension peuvent se créer. Le collaborateur a-t-il compris la finalité de la procédure ? Le meilleur moyen de le savoir est de se faire expliquer ce qu’il a compris. Un manque de performance sur le terrain peut se ressentir. Et le responsable risque de perdre en crédibilité. 

Les fiches d’autocontrôle 

Parmi les outils de suivi, l’entreprise peut mettre en place des supports d’autocontrôle. Ce sont des listes de tâches qui prévoient un pointage d’exécution par le collaborateur. Elles offrent l’avantage de rendre le collaborateur autonome mais deviennent inutiles si les contrôles d’exécution ne sont pas faits par le chef d’équipe.
 
Le contrôle transversal

Il s’agit, pendant une courte période, trois jours par exemple, de suivre un type d’action. Exemple pour le circuit des boissons sans alcool :

• gestion des stocks minimums ;
• déclanchement des commandes ;
• contrôle de réception des marchandises ;
• conditions de stockage ;
• modalités de sorties du stock principal vers le stock en salle ;
• organisation du stockage Fifo ;
• température de service ;
• rédaction de la commande client et enregistrement sur la facture ;
• enregistrement des commandes  renouvelées ;
• facturation.

Puis, comparer ces résultats avec les procédures initiales : observer les éventuels écarts, en rechercher l’origine, mettre en place des actions correctives, de concert avec tout ou partie de l’équipe.

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La réglementation des pauses pendant le travail
jeudi 30 octobre 2014 16:04
C’est un arrêt de travail de courte durée sur le lieu de travail ou à proximité. Vingt minutes consécutives doivent être accordées au salarié qui a travaillé six heures dans la même journée.

 

 Une pause est un « arrêt de travail de courte durée sur le lieu de travail ou à proximité » selon la Cour de cassation (Cass. soc. 12 octobre 2004 n° 03-44084). 
La pause de 20 minutes 
Dès que le temps de travail atteint 6 heures dans la même journée, le salarié doit bénéficier d’une pause d’au moins 20 minutes (art. L3121-33 du code du travail). Ces 20 minutes doit être consécutives. Ce qui signifie que deux pauses de 15 minutes ne sont pas suffisantes, même si au total le temps de pause dépasse les 20 minutes légales (Cass. soc. 20 février 2013, n° 11-28612).
Pendant cette pause, le salarié doit pouvoir vaquer librement à ses occupations personnelles (téléphoner, prendre un café…).
Pour les travailleurs de moins de 18 ans, la pause obligatoire est de 30 minutes consécutives au-delà de toute période de travail ininterrompue de 4 h 30 (art. L3162-3 du code du travail). Ainsi, si le jeune travaille pendant 5 heures, il doit prendre une pause de 30 minutes après 4 h 30 de travail puis reprendre son activité pendant 30 minutes. 
La pause repas
Une journée de travail comporte très souvent une pause repas. Celle-ci remplace la pause légale obligatoire de 20 minutes.  La pause peut être attribuée avant que les 6 heures de travail effectives ne soient entièrement écoulées et peut se confondre avec la pause repas à condition que le salarié soit, pendant ce laps de temps, vraiment libre de vaquer à ses occupations personnelles et que cette pause soit d’une durée minimum de 20 minutes. 
Y-a-t-il une durée minimum pour la pause repas ?
Non. Ni la loi, ni la convention collective nationale des CHR ne prévoit un temps minimum pour les repas. À noter que l’administration recommande une pause repas de 45 minutes pour la santé des travailleurs. 
La pause repas est-elle rémunérée ?
Non. Dans un arrêt récent, la cour de Cassation rappelle que le temps du déjeuner compris entre deux périodes de travail constitue un temps de pause (Cass. soc. 20 juin 2013 – n° 12-10127). Or, un temps de pause n’a pas à être rémunéré. Seule exception : quand il est assimilée à du temps de travail effectif, comme le prévoit l’article L. 3121-2 du code du travail, c’est-à-dire lorsque le salarié n’est pas libre de vaquer à ses occupations personnelles.
Quelles conséquences si le salarié ne peut pas vaquer à ses occupations personnelles pendant la pause repas ?
Une telle situation engendre deux conséquences :
• La pause repas ne peut pas être assimilée à un temps de pause, donc l’employeur doit attribuer 20 minutes de pause au plus tard dès que le salarié a travaillé 6 heures consécutives depuis le début de sa prise de poste. 
• La pause repas doit être comptée et payée comme du temps de travail effectif
Si le salarié peut vaquer à ses occupations personnelles pendant la pause repas :
• La pause repas peut remplacer la pause légale de 20 minutes et le salarié ne peut pas en exiger une autre si ses heures de travail effectives suivantes ne dépassent pas 6 heures. 
• La pause repas est exclue du temps de travail et n’est pas rémunérée. 
Les salariés peuvent-ils exiger une pause cigarette ?
Non. La loi ne prévoit pas de pause cigarette. Les salariés peuvent fumer à l’occasion de leur pause mais un temps spécifique n’est pas du. La pause cigarette en dehors du temps de pause légal est une tolérance de l’employeur. Elle peut être traitée dans le règlement intérieur. En cas d’abus ou de problème, il faut donc vérifier si le règlement intérieur prévoit quelque chose à cet égard.
Le temps d’habillage est-il du temps de pause ?
Distinguer pause et coupure
La coupure est une interruption d’activité qui sépare deux séquences autonomes de travail. Exemple : coupure entre le service du midi et celui du soir. Le recours aux coupures est règlementé uniquement pour les salariés à temps partiel.
La pause n’est qu’un arrêt momentané permettant au salarié de se reposer au cours d’une même séquence de travail. 
Dans tous les cas, l’employeur doit veiller au respect de l’amplitude journalière maximale. Le code ne fixe pas de durée mais celle-ci est de 13 heures et se déduit du minimum de 11 heures de repos entre deux journées de travail (cliquez ici pour lire le chapitre consacré au repos hebdomadaire).
Tiphaine Beausseron, Auteur du Blog des Experts
André Picca
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Source : 
Paul Brunet

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Extrait du JO « Le vin ……. patrimoine culturel, gastronomique et paysager protégé de la France »

JORF n°0238 du 14 octobre 2014 page 16601
texte n° 1 LOI n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt (1) NOR: AGRX1324417L

L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
Vu la décision du Conseil constitutionnel n° 2014-701 DC en date du 9 octobre 2014 ;
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Titre PRÉLIMINAIRE : OBJECTIFS DE LA POLITIQUE EN FAVEUR DE L’AGRICULTURE, DE L’ALIMENTATION, DE LA PÊCHE MARITIME ET DE LA FORÊT

Le chapitre V du titre VI du livre VI du code rural et de la pêche maritime est complété par un article L. 665-6 ainsi rédigé :

« Art. L. 665-6. – Le vin, produit de la vigne, les terroirs viticoles ainsi que les cidres et poirés, les boissons spiritueuses et les bières issus des traditions locales font partie du patrimoine culturel, gastronomique et paysager protégé de la France. »

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Source : http://www.lemonde.fr/m-styles/article/2014/10/27/le-vin-cultive-son-jardin_4511283_4497319.html

Le vin cultive son jardin

M le magazine du Monde | 27.10.2014 à 16h21 • Mis à jour le 27.10.2014 à 16h43

 

Convaincu par la biodynamie, Nicolas Joly applique une "agriculture saine" dans son vignoble de la Coulée de Serrant, en bord de Loire.

 

Savennières. Son église du XIIe siècle, ses trente-cinq appellations de vins de Loire, son AOC star : la coulée-de-serrant, neuf cents ans d’existence et « le monopole de l’appellation, comme la romanée-conti ! », précise fièrement son propriétaire, Nicolas Joly. Un grand cru parmi d’autres qui s’est rallié à la tendance du moment dans le vignoble : la polyculture. Faire cohabiter la vigne avec d’autres cultures, quelle drôle d’idée. « La nature déteste la monoculture. Et la vigne est une monoculture. Alors, quand elle pousse pendant cinquante ans au même endroit, sur le plan du respect de la vie, cela nécessite une grande créativité », précise Nicolas Joly. De la créativité, ce vigneron (bio) dynamique n’en manque pas. Comme il ne manque pas de formules-chocs pour diresa conviction, résumer sa méthode : « Une agriculture saine, zéro technologie au cellier, un homme dans la bouteille. » Tout un programme, aurait dit de Gaulle, que l’érudit cite volontiers, entre Goethe et Virgile…

“AIDER LA VIGNE À RECEVOIR CE QUI L’ENTOURE”

En son somptueux domaine des bords de Loire, en aval d’Angers, vaches, chèvres, ânes, chevaux cohabitent au milieu des vignobles ; ou de la forêt : trois hectares (sur sept que compte l’appellation savennières-coulée-de-serrant) y sont laissés en friche. L’hiver, des moutons d’Ouessant nettoient les vignes, après les vendanges. Une douzaine de bovins – « de la race nantaise que j’ai, paraît-il, sauvée… » -, dont un taureau et cinq génisses, fument les sols. « Quand vous mettez un animal dans un lieu, la vie du lieu change, résume le maître de Serrant. Le travail profond du viticulteur, c’est d’aider la vigne à recevoir ce qui l’entoure, pas d’en faire une obèse… Il faut rendre les sols le plus vivants possible et les feuilles le plus réceptives possible pour absorber toutes les nuances de la climatologie.

Nicolas Joly et ses deux chiens devant une vigne.Quinze ans outre-Atlantique, ex-financier titulaire d’un MBA de l’université Columbia (New York) avant de rentrer en France reprendre l’exploitation familiale en 1978, il détaille avec gourmandise cette bouillie de bouse insérée dans des cornes de vache puis enterrée pendant six mois. Le résultat, épandu dans les vignes, donnera, au bout de six mois, « une vie microbiologique 70 fois plus élevée ». Il vante le rendement biologique de ces herbes (pas si) folles au pied des vignes, de ces plantes à tisanes (prêle, ortie…) – « je pourrais enproduire 400 litres par jour ! » – utilisées dans des décoctions servant à traiter la vigne pour « recréer, artificiellement, en quelque sorte, une diversité végétale ».

Polyculture vous dis-je… C’est aussi le pari d’Alexandre de Lur Saluces, « fermier-poète » autoproclamé en son château de Fargues, à Sauternes. Seize hectares de vignes (dont deux en jachère), recouverts aux deux tiers de forêts de pins, de champs de maïs, d’étangs, de pâturages pour les fameuses vaches bazadaises, dont on dit qu’il a (lui aussi) sauvé l’espèce… « A Fargues, l’homme accompagne la nature et s’enrichit de sa diversité », proclame la page d’accueil du site Internet de l’héritier et ancien propriétaire d’un autre vin mythique, Château d’Yquem (repris par LVMH en 1999). En Médoc, Lafite-Rothschild a installé un potager du plus bel effet au pied de son château. En Corbières, le château de Luc a bordé ses vignobles de haies d’arbres fruitiers, semé du blé, du lin, planté des robiniers… Une antique tradition chez les Fabre, famille de vignerons depuis 1605 aujourd’hui propriétaire de trois autres châteaux dans le Languedoc.

“LA SOMME D’UN SOL ET D’UN CLIMAT

Mais la polyculture ne serait-elle pas une affaire de riches ou de grands anciens ? Nicolas Joly n’en disconvient pas. Il reconnaît qu’il a eu la chance d’hériter d’un domaine et de vins exceptionnels qui lui ont permis de s’affranchir de « la dictature du rendement à l’hectare ». Mais « ce n’est pas que de la philosophie ! », s’exclame-t-il. En Afrique du Sud, Angus McIntosh, viticulteur de sa connaissance, possède « un élevage de poules, de vaches… ». En Roumanie, « certains plantent même des pommes de terre sur leurs vignobles ! ». Nicolas Joly en est persuadé, « une nouvelle génération arrive, qui a compris qu’une appellation est la somme d’un sol et d’un climat. Des gens qui savent « faire parler la vigne » ». Et qu’il entend fédérer, au travers de l’association créée en 2001, Renaissance des appellations, forte aujourd’hui de 188 viticulteurs dans 16 pays. Sa raison d’être : « Défendre le terroir actif contre le terroir marketing, gorgé de cosmétiques ; ces levures aromatiques, ces OGM qui donnent des goûts arbitraires de banane, d’ananas ou de je-ne-sais-quoi ! »

Cornes de vache remplies avec du purain. Elles resteront six mois sous terre et seront déterrées ensuite. Le purain sera épendu dans les vignes.

 

Faire parler la vigne… C’est ce que tente Patrick Baudouin à quelques kilomètres de là, au sud de la Loire, sur ces coteaux de Princé où se trouve son modeste domaine de Chaudefonds-sur-Layon. Treize hectares de schiste, de grès, de roches volcaniques au coeur de l’Anjou noir, un ancien chai familial repris en 1989. Il en fit un temps un laboratoire d’avant-garde qui lui valut le surnom de « José Bové de la viticulture ». A Princé, plus de la moitié de ses terres sont en friche, révèle-t-il. « Moi aussi, je laisse pousser l’herbe entre mes rangs de vigne. A la cave, nous travaillons à accoucher les vins, non à les fabriquer : ni levurage, ni chaptalisation [ajout de sucre, Ndlr], utilisation très mesurée du soufre. »Bref, « Nicolas a raison, mais… ». Car il y a un « mais ». Et même plusieurs.

“LE CONSOMMATEUR A LE DROIT DE TOUT SAVOIR”

« Quand on arrête les pesticides, les herbicides, l’écosystème fait parfois surgir d’autres problèmes, inattendus, et qu’il faut assumer », prévient Patrick Baudouin, parlant d’expérience. Et de raconter ces escargots gloutons qui amusaient ses enfants mais bouffaient ses raisins… Ces perce-oreilles qu’il dut faire chasser par des oiseaux et des crapauds – qui s’en donnèrent ensuite à coeur joie dans les vignes… Il rappelle ces coccinelles qui polluèrent des cuvées entières en Ontario (Canada). « La coccinelle est adorable à regarder, exécrable à déguster… », ironise-t-il.

L’ancien gauchiste revenu à la terre a la polyculture militante. Il propose de « resegmenter les appellations pour remettre en valeur les terroirs. Qu’on reparle haies, arbres, environnement… Nous sommes responsables d’un service public, nous gérons un bien commun ». Une recrue de choix pour Nicolas Joly… La prochaine bataille de notre Bayard des vins du Val de Loire ? Une contre-étiquette. Pour dire « si le vin a un goût qui reflète son lieu d’origine, ou si c’est un goût, certes bon, mais lié à une technologie que le monde entier possède ». Dans le vin aussi, l’heure est à la traçabilité. « Si on a le droit de tout faire, le consommateur a le droit de tout savoir ! » Et justement, qu’en pense-t-il, le consommateur, de ce retour à la polyculture dans les vignes ? Telle est la question, aurait dit Shakespeare. Encore un grand ancien…

Vu du chateau depuis la route qui vient du monastère.

 
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Source : http://www.atabula.com/1-000-chefs-a-travers-le-monde-mettront-a-lhonneur-la-gastronomie-francaise-en-mars-2015/

1.000 chefs à travers le monde mettront à l’honneur la gastronomie française en mars 2015

Par Franck Pinay-Rabaroust| on 29/10/2014|

 

Le ministère des Affaires étrangères et du développement international lance le projet « Goût de France / Good France » avec un objectif : promouvoir le tourisme en France à travers sa gastronomie et son oenologie. Pour ce faire, plus de 1000 chefs dans le monde vont réaliser un repas à la française le 19 mars 2015.

Pas moins de 1.000 toques, sur tous les continents, seront réunies autour de cet événement fédérateur. Pour prendre part à la manifestation, les restaurants proposeront un apéritif de tradition française, une entrée froide et une entrée chaude, un poisson ou crustacé et une viande ou volaille, une sélection ou un fromage français, un dessert au chocolat, des vins français et un digestif français. Surtout, les chefs devront utiliser des produits frais, de saison et issus du terroir local, en utilisant moins de sucre, de sel, de gras, et tout étant respectueux du « bien manger » et de l’environnement. Un Comité de sélection international présidé par le chef étoilé français Alain Ducasse validera la liste des établissements participant à partir du 15 décembre prochain. Le repas gastronomique des Français a été inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco en 2010. Il faut rappeler la très belle initiative du Cercle, dont Atabula est partenaire, qui invite des chefs en résidence pour interpréter le « repas gastronomique à la française ».

 Faviconfondblanc20g Franck Pinay-Rabaroust, avec AFP Relaxnews / 

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Source : http://www.atabula.com/menu-enfant-restaurant-france/

Menu enfant : le grand oublié des plus grandes tables françaises

 

Comment les grandes tables françaises accueillent les bambins ? Simple question qui appelle plus d’un commentaire au regard des résultats de notre enquête. Avec près de huit millions de familles avec enfant(s) dans l’Hexagone, le marché est considérable et la qualité des propositions culinaires inversement proportionnelles. L’enfant n’est pas qu’un emmerdeur, il est surtout un futur client déjà en demande d’un bon repas.

On ne se questionne pas assez sur le sort gastronomique de nos progénitures. Est-ce parce que ces derniers coûtent moins cher à babysitter qu’à nourrir (8,72€ net de l’heure en 2013) ? Mystère. Quoiqu’il en soit, c’est une problématique réelle, injustement ignorée par des adultes dont l’ingratitude est proportionnelle à la quantité d’amuse-bouches avalés.Seul François Simon et son ex-bande du Figaro tenaient leur réputation gastrono-iconoclaste en se gavant en famille chez Guy Savoy, plombant davantage les comptes du second quotidien français (on imagine non sans amusement le plus rock des critiques et ses petits-enfants attablés chez le maestro de la soupe d’artichauts à la truffe). Un jour viendra où les chefs et restaurateurs de Navarre redouteront les écrits du mangeur en chef de Teen’ Gourmet Magazine.

En attendant, sur les 26 maisons 3 mac’ de notre cher pays, seules quatre mentionnent la présence d’un menu-enfant sur leur site web. Pour les autres, c’est « circulez, y’a rien à voir » ou presque. Une faute de goût. Car pour la génération 2000, le métier de cuisinier remplacera celui de chanteur ou d’ange de la téléréalité et chacun ne jurera à l’avenir que par la saisonnalité des produits ou le chocolat Valrhona. Le 24 décembre, tous ces baby-papilles ne manqueront pas de prier pour que les pèlerinages gourmands de leur Christmas-list deviennent réalité. Adieu Stromae, Justin Bieber et One Direction, vive les chefs !

Top 10 des restaurants 3 étoiles où les enfants sont rois

Note restaurant menu enfant enquête Atabula
Enquête téléphonique réalisée fin août 2014 auprès des 26 établissements français 3 étoiles au guide Michelin. Les critères : prix du menu enfant sur une base de 12 ans ou moins, tarif en comparaison du menu adulte le plus accessible lors du dîner, mention de l’offre enfant lors de notre appel et sur le site internet de l’établissement, services proposés (babysitting, salle de jeux, coloriage…).
 

Comme vous l’aurez remarqué, aucun établissement parisien ne figure dans notre sélection. Peu proposent un menu spécifique si ce n’est quelques rares exceptions comme le Pré Catelan (65 €). Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les palaces de la capitale, pourtant habitués à accueillir des enfants, ne présentent pas d’offre particulière si ce n’est des demi-portions de plats à la carte. A l’Ambroisie, il faut même compter 125-150 € par tête. Pire encore : l’un des restaurants contactés nous a formulé à demi-mot que les enfants de moins de 10 ans étaient… indésirables.

Faviconfondblanc20g Ézéchiel Zerah / © Arkady Chubykin

Enquête sur le chocolat chuao : vérités et mensonges sur la Romanée-Conti du cacao

Par Violaine Vermot-Gaud| on 28/10/2014|

Chuao chocolat

 

C’est la Romanée-Conti du cacao. Le chuao, cacao issu des fèves criollo, connaît depuis vingt ans un succès fulgurant. Ce minuscule terroir, situé au nord du Venezuela, donne chaque année vingt tonnes de ce nectar. Une goutte de chocolat noyée dans les quatre millions de tonnes produites dans le monde. Pourtant le chuao est partout sur les étales des chocolatiers. Une simple question de bon sens s’impose : comment ce petit terroir fait-il pour répondre à une demande qui explose et, in fine, le chuao que l’on nous vend est-il toujours du chuao 

Comme pour toute les histoires de stars, celle du chuao commence par une rencontre. Chuao est un petit village blotti dans la vallée de l’Aragua. Un musée y rend hommage aux pionniers du chocolat. Une photographie de Maurice Bernachon, célèbre chocolatier lyonnais, et quelques clichés appartenant à la maison Bonnat, rappellent que ce sont les Français qui ont eu le nez creux il y a trente ans. « Un importateur a présenté ces fèves à mon grand-père dans les années 80 et ça lui a tout de suite plu », explique Philippe Bernachon, troisième chocolatier de la lignée. Maurice Bernachon, le grand-père, a mélangé ce cacao avec d’autres origines pour en faire une tablette noire à 55% pour enrober ses ganaches. Quelques dizaines de kilomètres plus loin, à Voiron, on s’intéresse aussi beaucoup au chuao. Raymond Bonnat sort dès 1983 un « pur origine ». C’est une révolution à l’heure où la pratique était plutôt à l’assemblage de cacaos de diverses origines. Ce cacao si délicat se devait d’être dégusté pour ses seuls arômes et l’aventure ne faisait que commencer. C’est une troisième maison, Valrhona, grâce à sa force de frappe commerciale, qui va populariser le chuao. Le couverturier de Tain l’Hermitage sort en 2000 sa tablette pure origine. C’est pour le chuao le tremplin vers la conquête de l’Europe.

La forte demande pour un si petit terroir fait flamber les prix. En 2000, les paysans réunis en coopérative tentent de protéger leurs fèves et font reconnaitre l’appellation d’origine contrôlée. Les couverturiers commencent à se battre pour acquérir les lots produits par la coopérative. En 2004, Amedei, une entreprise italienne conclut un accord exclusif avec la coopérative en achetant au prix fort la production. Une catastrophe pour les autres et surtout pour Valrhona. L’entreprise française détrônée doit se retirer et ne peut plus fournir ses artisans chocolatiers. Valrhona reste aujourd’hui muette sur cet épisode au goût amer.

Stéphane Bonnat dénonce : « Cet accord d’exclusivité a toujours été illégal car le Venezuela interdit tout monopole. » Certains chocolatiers, comme Stéphane Bonnat justement, ont malgré tout tiré leur épingle du jeu. Ce dernier a toujours travaillé avec des villageois indépendants, le rendant moins sensible aux aléas de cette guerre économique autour de la production en coopérative. Ce bras de fer a eu au moins une vertu selon Miche Barrel, expert international en cacao : « Le chuao a été le premier chocolat sur lequel le planteur a fait jouer la concurrence et a imposé son prix. C’est un tournant dans l’histoire du cacao. »

Les nerfs des chocolatiers vont encore plus monter dans les tours en 2010 quand la guerre va prendre un tournant politique. En 2010, le gouvernement d’Hugo Chavez fait main basse sur cette matière première stratégique en cassant le monopole d’Amedei. L’Etat affirme clairement son désir de récupérer la manne pour son peuple et encourage la fabrication sur place du chocolat. L’entreprise nationale de cacao est créée mais elle semble tolérer la présence italienne qui résume la situation en une phrase : « Aujourd’hui, nous ne savons pas encore pendant combien de temps le gouvernement nous autorisera à exploiter leurs plantations. » Le chocolatier italien qui pensait avoir trouvé la poule aux œufs d’or marche désormais sur des œufs !

Comment, dans un contexte aussi tendu autour de la production, les chocolatiers arrivent-ils à inonder le marché en chuao ? Il y aurait deux fois plus de chuao dans les chocolateries que le terroir n’en produit chaque année. Tout laisse à penser qu’il y a du vrai et du faux chuao qui arrive dans les cuves des artisans. Philippe Bernachon reconnaît : « Pour être franc, j’achète à un gros manufacturier mais rien ne me garantit que mes fèves sont du chuao. Je suis sûr qu’il y a des magouilles. Comment garantir que sur le bateau qui va de Chuao à Puerto Cabello, son port d’exportation, on ne rajoute pas des sacs ? »

A priori, les fèves doivent pousser sur un terroir bien délimité, comme on l’exige en France pour une appellation vinicole. Or ce cacao est l’un des plus chers au monde et tous les planteurs des alentours ont intérêt à faire passer leur cacao pour du chuao. La législation européenne ne reconnait pas cette appellation d’origine. Le chocolatier n’a comme obligation de spécifier le nom du pays dont sont issus les ingrédients. Un industriel a d’ailleurs joué de cette réglementation laxiste. Son chocolat de couverture au nom alléchant de « Guayaquil », le nom d’un port d’Equateur, est en fait issu de fèves africaines (Tanzanie). Un chocolatier peu vigilant peut aisément se méprendre sur l’origine des fèves. A l’heure actuelle, il n’existe donc pas d’appellation réglementant des crus d’origine en France. « Il est très facile de tromper le consommateur et de toucher à la réputation d’un cacao. Les chocolatiers engagent leur responsabilité vis-à-vis de leur clientèle mais non vis-à-vis de la loi », explique Michel Barrel.

Pire, on peut trouver du chuao en dehors du territoire concerné ! Gianluca Franzoni, patron de l’entreprise italienne Domori, cultive depuis 2002 des cacaoyers rapportés du Chuao dans son hacienda expérimentale de San Jose au Venezuela. Cette année, la société va produire près de cinq tonnes de ce criollo. Pour ce chocolatier italien, le nom de chuao ne définit ni une marque commerciale ni une origine géographique, mais un type de clone extra-territorial. Ce n’est pas l’avis de certains chocolatiers. Bordé au Nord par de denses forêts tropicales, au Sud par la mer Caraïbes, cet isolement géographique devrait garantir une qualité unique pour les palais experts. Le savoir-faire local, comme les techniques de séchage, participent aussi aux notes aromatiques exceptionnelles de ce cacao. Cette variété génétique made in San Jose a bien la rondeur d’un criollo mais n’a pas ce supplément d’âme du chuao de terroir comme les bons vins. Sacré défi pour les chocophiles de déceler le chuao extra-territorial parmi les tablettes de nos chocolatiers !

Le Chuao, autrefois considéré comme le meilleur au monde, vit sur ses acquis mais cela ne va pas durer. Son trône est menacé par de nouveaux territoires tout aussi convoités. « Le Pérou, le Mexique et le Brésil font des cacaos qui sont au moins à la hauteur du chuao » affirme Stéphane Bonnat.

 Faviconfondblanc20g Violaine Vermot-Gaud

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La Cité des Civilisations du Vin inspire la Géorgie

C’est désormais un modèle du genre, une oeuvre monumentale, mais une oeuvre originale ! Elle pourrait faire des émules en Géorgie…

Le ministre au centre Otar, Sylvie Cazses la présidente de la Cité à droite et Philippe Massol derrière © Cité des Civilisations du VinLe ministre au centre Otar Daniela, Sylvie Cazses la présidente de la Cité à droite et Philippe Massol, le directeur au centre au deuxième plan © Cité des Civilisations du Vin

Alors qu’elle atteint le 8ème étage de sa construction, 35 m (sur 10 au total, 55 m une fois terminée), la Cité des Civilisations du Vin est un modèle qui parle à nos amis européens et bientôt au monde entier.

En visite à Bordeaux vendredi dernier, le 24 Octobre, le Ministre Géorgien de l’Agriculture, Otar Daniela est justement venu respirer l’ambiance qui se dégage de cette carafe géante…Il était ccompagné par Levan Davitashvili (National Wine Agency Géorgie) et par Jacques Fleury (Vice Chairman of the Board, The Georgian Wine Association C.E.O. Georgian Wines and Spirits Founder et Directeur du Chateau Mukhrani).

8ème étage et 35 mètres de haut © Cité des Civilisations du vin8ème étage et 35 mètres de haut © Cité des Civilisations du vin

Il a voulu que cette visite de la Cité du Vin marque l’étape la plus importante de son séjour bordelais tout en passant également par Saint-Emilion, l’une des appellations qui résonnent dans le monde. La Cité des Civilisations du Vin est un concept  « merveilleux, exceptionnel et une réalisation majeure » Otar Daniel, ministre de l’agriculture de Géorgie. La Géorgie est aussi un pays où le vin est omniprésent dans la culture, un pays mêlant anciennes traditions et modernité. La Géorgie est une grande civilisation du vin à tel point qu’elle sera évoquée dans différents modules du parcours permanent de la Cité des Civilisations du Vin.

La visite de Otar Daniela a été l’occasion de nouer de vrais contacts avec l’équipe de la Cité des civilisations du vin dans le but de s’en inspirer pour créer à Tbilissi une structure visant à mettre en valeur la tradition de production vinicole dans le Caucase.

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VIDEO. Des malvoyants initiés à la dégustation de vin en Alsace

Un vignoble alsacien a invité des non-voyants à découvrir son domaine et à déguster sa production. Une équipe de France 3 les a suivis.

(France 3)A Katzenthal en Alsace, des aveugles ont eu l’opportunité de visiter le domaine de Clément Klur. Accompagnés d’un guide, des malvoyants et non-voyants ont pu découvrir les coulisses du domaine. A l’extérieur, pas de balade au milieu des rangs, mais on s’arrête sur les moindres détails. « On sent les fruits et le vin. C’est vraiment très intéressant » se réjouit l’une des participantes. Un retour à la nature physique.

« Une sensibilité très fine »

Ecouter le vin qui fermente, sentir l’histoire des lieux, jusqu’à la dégustation de la dernière récolte. « Je pense qu’ils ont une sensibilité très fine au niveau de la dégustation. Avoir cet avis-là peut peut-être nous remettre sur des pistes différentes et nous faire évoluer » explique au micro de France 3 la vigneronne du domaine. Ces ateliers pour déficients visuels sont aussi ouverts aux voyants.

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Jeudi 30 octobre 2014 – Têtes d’affiche
Par Alexandre Abellan
Crimée : la Russie investit aussi le vignoble

Crimée : la Russie investit aussi le vignoble

 

Si l’Union Soviétique n’est plus, la volonté de contrôle et l’ambition excessive des plans quinquennaux persistent de l’autre côté de l’Oural. Avec une enveloppe de 250 millions d’euros destinée aux vignobles de Crimée, la volonté de tripler d’ici 2025 le vignoble en témoigne. En passant de 37 300 à 100 000 hectares, puisque tel est l’objectif, le vignoble de Crimée verrait également bondir sa production, passant de 83 à 600 000 caisses de vins selon les données rapportées par la revue Decanter. D’après le journalisteEugene Gerden, cette annonce du premier ministre Dmitri Medvedev s’inscrit dans un plan gouvernemental plus global de développement de la péninsule, annexée par la Russie fin mars (après avoir été ukrainienne depuis la fin de la seconde guerre mondiale). Alors que des opérateurs des vins et spiritueux français craignent un boycott russe (une peur infondée selon les experts de ce marché), le gouvernement russe envisagerait d’ouvrir les chaînes nationales à leurs publicités, voire d’établir des quotas en leur faveur dans les restaurants.

A noter qu’en mai le premier ministre russe avait déjà annoncé un plan de développement du vignoble, souhaitant voir sa superficie quasiment doubler d’ici 2025, de 90 000 à 140 000 hectares, « au niveau de sa gloire soviétique »titrait le Moscow Times.

[Photo : Massandra Winery]

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Mardi 21 octobre 2014 – Entreprise
Par Alexandre Abellan

Pauillac : Philippe Sereys de Rothschild prend la tête de la baronnie

Pauillac : Philippe Sereys de Rothschild prend la tête de la baronnie

Succédant à sa mère, la baronne Philippine de Rothschild (disparue ce 22 août), Philippe Sereys de Rothschild vient de prendre la présidence du conseil de surveillance de Baron Philippe de Rothschild SA, la « baronnie ». Âgé de 51 ans, il était depuis 2006 le vice-président du groupe BPR. Diplômé de l’Ecole Supérieur du Commerce de Bordeaux, il est également le co-propriétaire du château Mouton Rothschild (premier cru classé de Pauillac) et le gérant de la holding familiale. Historiquement ancrée dans les grands crus classés en 1855 de Pauillac (châteaux Mouton Rothschild, Clerc Milon et d’Armailhac), la baronnie regroupe également les productions du domaine Baron’arques (AOC Limoux), de l’Opus One Winery (Napa Valley, joint-venture californienne avec la famille Mondavi) et Almaviva Winery (Chili).

Centré sur la production, le groupe BPR possède également sa propre antenne de commercialisation : Baron Philippe de Rothschild France Distribution (RFD), qui a réalisé un chiffre dʼaffaires de 91,6 millions dʼeuros pour 13,3 millions de cols commercialisés en 2013). En plus de ces vins de châteaux, le Centre Baron Philippe de Rothschild produit des vins de marques, dont Mouton Cadet (cliquer ici pour relire l’interview de Géraud de la Noue, directeur général de RFD).  

[Photo de Philippe Sereys de Rothschild : Château Mouton Rothschild]

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Jeudi 23 octobre 2014 – Gens du vin
Par Marion Ivaldi

Ludivine Griveau, future régisseuse du domaine des Hospices de Beaune

Ludivine Griveau, future régisseuse du domaine des Hospices de Beaune

 

A 36 ans, Ludivine Griveau succèdera en janvier prochain à Roland Masse, l’actuel régisseur des domaines des Hospices de Beaune. C’est la première fois qu’une femme occupera cette prestigieuse fonction. Originaire de Tournus en Saône-et-Loire, Ludivine Griveau a fait des études d’ingénieur agronome à Dijon, puis d’œnologie à l’Institut Jules Guyot. Depuis 2004, elle vinifie les grands crus de la Maison Corton André. Celle qui n’est pas originaire du milieu viticole (sa mère est restauratrice et son père, directeur financier) a également vinifié pour le domaine Albert Saunit (crémant à Rully) et pour différentes maisons en bourgogne. « J’ai un parcours professionnel marqué par le négoce mais dans des entreprises qui ont une forte orientation production » souligne l’œnologue. Chez Corton André, elle devait ainsi travailler avec 95 vignerons sous contrat avec le domaine. Dans ses futures fonctions, c’est avec 20 vignerons qui travaillent les 60 ha du domaine qu’elle devra composer pour vinifier les vins du domaine des Hospices de Beaune.

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Vins de Bordeaux : cépages hors AOC, une solution au changement climatique mise à l’essai

Vins de Bordeaux : cépages hors AOC, une solution au changement climatique mise à l

 

Si les vins de Bordeaux reposent sur l’art de l’assemblage, la palette actuelle des treize cépages girondins* sera-t-elle suffisante pour s’adapter au changement climatique ? Pour aborder les futurs (et incontournables) débats sur la question, le Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux finance le projet de recherche Vitadapt, conduit par l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin (ISVV), afin de mettre à l’essai des cépages hors AOC Bordeaux dans le terroir girondin. Président du CIVB, Bernard Farges explique que « la volonté de travailler, dans un cadre expérimental, les cépages hors appellation au sein de l’ AOC » répond au besoin de garder ouvert le champ des possibles, et de se donner « la capacité d’expérimenter et de ne pas le déléguer aux autres segments de la production ». Plantés en 2009, ces 52 cépages seront au centre des orientations d’avenir du vignoble bordelais, dans des discussions qui ne manqueront pas d’apparaître en 2050, 2080… Futurs débats ne seront d’ailleurs pas limités à la seule Gironde, le programme ayant une valeur témoin pour d’autres régions de France et même d’Europe.  

* : par décret, les cépages des appellations Bordeaux sont en rouge (rosé et clairet), le cabernet-sauvignon, le cabernet franc, la carmenère, le malbec, le merlot, le petit verdot, et en blanc, le sauvignon blanc, le sauvignon gris, le sémillon, la muscadelle (ainsi que les cépages dits accessoires : colombard, merlot blanc et ugni blanc).  

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Jeudi 23 octobre 2014 – Hi-Tech
Par Juliette Cassagnes

Appel aux dons pour financer le kit de détection flavescence dorée « Anova-plus »

Appel aux dons pour financer le kit de détection flavescence dorée « Anova-plus »

 

La jeune entreprise de biotechnologies « Anova-Plus » annonçait il y a quelques mois la mise au point d’un kit de test ADN permettant la détection « à la parcelle » du phytoplasme de la flavescence dorée. Elle recherche désormais des financeurs pour pouvoir le diffuser, en faisant appel au « crowdfunding »…En d’autres termes, au financement participatif. Son choix s’est donc porté sur « Fundovino », le nouveau site de financement participatif dédié au vin créé l’été dernier.

Avec le lancement de cette nouvelle campagne d’appel aux dons, qu’elle a baptisé « Winelover project », Anova-Plus souhaite sensibiliser le grand public et tous les « Wine lovers » « à la difficulté et l’importance de la lutte contre la flavescence dorée » et ainsi, les inciter à participer financièrement. Pour les informer et les convaincre, des vidéos d’experts et des articles ont été insérés dans la page « Winelover project » sur Fundovino. D’autres suivront : « La campagne sera alimentée chaque semaine par des photos et des vidéos qui vous dévoileront l’envers du décor de ce projet issu des biotechnologies », indique Anova-Plus.

Les sommes offertes peuvent aller de 5 € à 8 000€ et plus. En échange et selon le montant, les « Wine lovers » pourront recevoir de simples « mercis », une carte postale, un tee-shirt « Wine lover », du vin, offrir un kit à un vigneron, ou encore passer une journée avec l’équipe d’Anova-plus.

Dans un premier temps, l’objectif est de collecter au minimum 50.000€, qui serviront à financer la création de l’unité de production des kits. Mais d’autres fonds – 400.000€ – devront encore être trouvés pour pouvoir aboutir à la livraison des kits, prévue par l’entreprise pour mai 2015. « Pour y parvenir, nous souhaitons solliciter l’ensemble de la profession de la viticulture comme les conseillers techniques, mais aussi les sociétés distributrice de fourniture de matériels pour la vigne, afin d’aider la communauté des vignerons, indique Carine La, co-fondatrice et directrice générale. Certains ont montré leur intérêt et devront bientôt participer à la campagne et devenir à leur tour des Wine Lovers pour sauver la vigne ». La société compte également sur l’aide de l’industrie française « utilisant les ressources de la vigne ».

Ouvert depuis le 20 octobre, l’appel aux dons sera clôturé dans 60 jours, soit le 20 décembre prochain. Après deux jours, 800€ ont déjà été collectés, soit 1% des 50.000€ nécessaires…

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Source : Vitisphère
 
Jeudi 23 octobre 2014 – Culture et vin
Par Marion Ivaldi Vitisphere – La Vigne

Remise à Laurent Fabius de 20 mesures en faveur de la gastronomie et de l’oenologie

Remise à Laurent Fabius de 20 mesures en faveur de la gastronomie et de l

 

Alain Ducasse et Guy Savoy, chefs cuisiniers de renommée internationale, ont remis au ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, un pré-rapport intitulé 20 mesures pour 2020 en faveur de la gastronomie et de l’oenologie françaises, rédigé dans le cadre du Conseil de promotion du tourisme. Ce texte doit se traduire par la définition d’une série d’actions lors de la présentation du rapport final au premier trimestre 2015. Parmi les différentes mesures du pré-rapport, certaines concernent directement le vin.

La proposition numéro 11 veut organiser des « journées françaises de l’artisanat vigneron et culinaire ». Il s’agit d’ouvrir les portes des entreprises viticoles ainsi que des établissements culinaires pour « donner à voir les lieux de production » explique le pré-rapport.

La proposition numéro 13 s’interroge sur le mot « oenotourisme » et suggère de le remplacer par « vinotourisme ou tourisme du vin ou de la vigne ». Selon l’un des coordinateurs du rapport, Pascal Confavreux, chargé de mission au Ministère des affaires étrangères, « cette proposition vise à évoquer clairement le vin pour valoriser ce type d’activité touristique ». La proposition veut aussi « utiliser systématiquement » le concept de « caves » pour donner un pendant français au terme « winery » utilisé par les anglo-saxons.

Autre proposition, la numéro 15, incite à ce que « l’interprétation de la loi Evin ne soit pas plus rigoureuse que le texte », notamment en ce qui concerne l’usage d’Internet.

D’autres propositions visent à faire rayonner les produits à l’international à travers les activités des ambassades.

Lors de la remise du pré-rapport, Laurent Fabius a estimé qu’il fallait faire « fructifier le patrimoine gastronomique et oenologique français ». Le ministre a tenu à affirmer son engagement en faveur du patrimoine gastronomique et oenologique français et s’est dit prêt à faire de la « gastrono-diplomatie ». Cette volonté se traduit par une décision concrète avec le lancement de l’opération « Good France » qui se déroulera le 19 mars prochain. 1000 restaurants à travers le monde seront sélectionnés pour organiser un menu à la française, comprenant un apéritif et accompagné de vins et champagne français

 
Vendredi 24 octobre 2014 – Conjoncture
Par Marion Ivaldi

La production mondiale estimée à 271 millions d’hl

La production mondiale de vin 2014 s’infléchit légèrement, de 6%, pour s’établir à 271 millions d’hectolitres, selon les prévisions de l’Organisation internationale de la Vigne et du Vin (OIV), présentées le 23 octobre. Ce volume global correspond à un niveau moyen au regard des dix dernières années. L’analyse par pays des chiffres de production fait ressortir une situation contrastée. La France retrouve sa place de premier producteur mondial avec 46,2 millions d’hl, en progression de 10% par rapport à 2013. L’Hexagone se place devant l’Italie qui devrait produire 44,4 millions d’hl. Le pays accuse un fort recul, de 15%, provoqué par une météo compliquée. L’Espagne retrouve un niveau moyen de production à 37 millions d’hl, soit une baisse de 19% après une vendange 2013 historiquement élevée. Le millésime 2014 sera marqué par la forte progression des volumes allemands qui s’établissent à 9,7 millions d’hl, en hausse de 16%.

De l’autre-côté de l’Atlantique, les Etats-Unis confirment un bon niveau de production à 22,5 millions d’hl, un volume similaire à ce qui avait été vendangé en 2012 et 2013. La récolte chilienne recule fortement, de 22%, pour s’établir à 10 millions d’hl. Cet infléchissement fait suite à deux années de production record. Enfin, la Nouvelle-Zélande confirme la progression constante des volumes produits avec 3.2 millions d’hl, en hausse de 29%.