Commentaires des vins des Baux de Provence par Julia Scavo

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Dégustation 20 ans de l’appellation « Les Baux de Provence »

Jeudi 4 juin, Julia été choisi comme marraine du 20ème anniversaire de l’appellation Baux de Provence (1995-2015).

Après un délicieux picnic au Mas de la Dame, ils ont procédé à la dégustation de 20 ans de Baux au Château Romanin. Une dégustation en compagnie d’une dizaine de journalistes, ainsi que de quelques vignerons.

Ci- joints ses commentaires pour les vins dégustés lors de cet occasion unique.

Le soir ils se sont retrouvés aux Carrières des lumières, ou après une projection du film présentant les Baux et discours des représentants de  l’appellation.

Julia a été invitée à exposer ses conclusions de la dégustation, millésime par millésime.

 Une superbe manifestation, orchestrée dans les moindres détails, un cadre exceptionnel qui respire beauté et histoire, une appellation de haut niveau, tout comme ses vignerons.

La fête à continué le lendemain L’anniversaire s’est prolongée avec un weekend portes- ouvertes.

 

Julia Scavo-2

sur scène aux Carrières des lumières

 

Jeudi 4 juin, Château Romanin

  1. Mas de Gourgonnier 2012

Un vin qui respire la fraîcheur à travers des notes de cerise griotte, dans un ensemble éthéré, ponctué de quelques épices. Ample, gardant cette ligne fraîche, le fruit de bouche est plus doux, telle une enveloppe pour ses tanins présents, raffermis par le dynamisme du vin.

2012: contrairement à bien d’autres régions, les Baux ont réussi ce millésime, pourvu de fraîcheur et de fruit, avec des vins de plaisir immédiat, qui pourrons néanmoins attendre quelques 4-5 ans pour affiner un tanin des fois un peu ferme.

  1. Domaine Guilbert 2011

Le nez crémeux s’accompagne d’une touche d’élevage, le fruit est mur rappelant la cerise juteuse, tirant vers la cerise noire. Ample et soyeux, sa générosité est portée par quelques épices, les tanins restent fermes, appuyés encore par l’apport du bois.

  1. Domaine de La Vallongue « Pierres cassées » 2011

Au nez, quelques arômes de torréfaction se mêlent à un fruit noir éclatant- cassis, mure, aux résonances sauvages et nuances de réglisse. La bouche suave, au toucher satiné, propose ce même fruit mûr et plein, ainsi qu’un tanin ferme et intégré.

2011 un beau millésime, particulièrement réussi, caractérisé par son fruit éclatant, ses tanins mûrs, ainsi que par une chair séduisante. Des vins flatteurs dès à présent, ce millésime propose une garde intéressante.

  1. Domaine Guilbert 2010

Un nez juteux de cerise fraîche nous invite à découvrir un palais frais et lisse par sa texture suave, ou le cassis acidulé apporté la tonicité. Les tanins sont d’une grande qualité, mûrs, fermes.

  1. Château d’Estoublon 2010

Crémeux, mais aérien en même temps, ce vin transmet un fruit frais et mûr à la fois, faisant penser au cassis, à la cerise, avec des nuances florales en toile de fond.
Plein, généreux, avec un tanin mûr et enveloppé, la finale apporte des notes de réglisse par la douceur et le caractère épicé, ainsi que quelques jolis amers savoureux menés par des notes de cerise sauvage.

  1. Château Romanin 2010

Le nez présente encore la marque de l’élevage qui lui apporte un voile cacaoté. Se suivent après le fruit noir, entêtant, la réglisse douce. Généreux et concentré, ses tanins se révèlent mûrs, bien ancrés dans sa chair.

  1. Mas de Gourgonnier 2010

Son nez oscille entre fraîcheur et la concentration du fruit noir doux, la bouche montre un joli toucher, mais sa colonne vertébrale est soutenue par des tanins serrés, qui la rendent quelque part un peu stricte, la finale apporte des amers de type quinquina.

  1. Domaine de La Vallongue  » Pierres cassées » (en magnum) 2010

Le vin offre un voile toasté, aux nuances fumées apportées par un élevage maîtrisé, qui accompagne le fruit délicat, rappelant le cassis, ainsi que quelques notes de fleurs sèches, de pot-pourri. La bouche soyeuse, offre un toucher suave, son tanin est mûr et ferme, la chair se révèle gourmande, tel un fruit frais et réglissé.
2010 et un grand millésime des Baux, ou l’équilibre entre fraîcheur et maturité est parfaitement atteint, les tanins sont mûrs, fermes et intégrés, les vins sont harmonieux dans l’ensemble et destinés à une longue garde.

  1. Mas de la Dame « Coin caché » 2009

Confit, dans un registre qui mêle les pruneaux aux épices, le vin offre une bouche chaleureuse, à la chair voluptueuse, avec un tanin un peu serré.

  1. Domaine Guilbert 2009

Un ensemble balsamique, éthéré, avec un fruit doux, rappelant la cerise poêlée aux épices. La bouche est soyeuse, à la texture légère, cependant généreuse, avec un tanin présent, bien mûr.

  1. Château  Romanin 2009

Sous un voile torréfie, le fruit confit prend ses aises, mur et charmeur. Pulpeux, tout en velours, le vin propose un tanin ferme et intégré.

2009, un millésime solaire, ou le fruit est toujours doux, confit, la bouche voluptueuse, et les tanins encore fermes, témoignant de la future longévité de ces vins.

12. Château d’Estoublon 2008

La première impression olfactive est assez typée, aux notes de torréfaction, de marc de café, derrière lesquelles apparaît la cerise noire, sauvage. La bouche souple, satinée, offre fraîcheur digeste et tanin fondu, mais présent, dans un ensemble au fruit mûr et plaisant.

2008, un millésime avec de la fraîcheur, de l’équilibre, les Baux ont su dompter le tanin des fois un peu serré qui pourrait caractériser les vins de cette année.

  1. Terres Blanches « Cuvée Domaine » 2007

Un nez qui n’est pas sans rappeler certains VDN, par les notes de prune, de cerise à l’eau de vie, cannelle et réglisse, tout en ayant un esprit éthéré, rafraîchi par les touches de garrigue, d’herbes aromates. Suave, plaisant, au tanin intégré, son fruit est franc et chaleureux, ponctué de poivre de Sichuan, avec une finale réglissé, ainsi qu’un soupçon de chocolat.

  1. Mas de Gourgonnier 2007

Un nez terrien, mêlant des touches racinaires à la fourrure, des nuances de graphite et un fruit noir concentré, ponctué d’herbes aromates. Plein, gardant de la fraîcheur, relevé par les épices, sa structure s’accorde sur des tanins fermes, une pointe d’amertume, telle la cerise sauvage et le minéral apportent du relief sur la fin.

  1. Château d’Estoublon 2007

Le fruit est un peu discret, laissant ressortir des notes d’aromates, dans un style sudiste. La bouche ample, chaleureuse, apporte d’avantage du fruit, le tanin est un peu ferme, la finale généreuse sur des notes de noyaux, de type kirsch, aux jolis amers de cerise sauvage.

  1. Château Romanin « Le Cœur » 2007

Nez crémeux, au fruit noir confit, très chocolaté, épicé, confirmé par une bouche ample, pulpeuse, au fruit chaleureux et tanin ferme.

2007 est un vrai millésime sudiste, aux nez toujours flatteur, imprégné d’aromates, qui respire ce caractère méridional. Les vins ont de la sève, des beaux tanins mûrs, quelque fois fermes, mais ancrés dans la texture. Beau potentiel de garde et une évolution vers des notes balsamiques.

17. Domaine Hauvette « Cornaline » 2006

Le nez profond amène des notes de graphite, un caractère de menthol, balsamique, la bouche suit la fraîcheur de cette aromatique, avec une texture élégante, un tanin racé, un fruit plein et épicé qui témoigne néanmoins de la générosité de ce millésime typique méridional.

  1. L’Affectif 2006

Intense, au fruit doux, enrobé, sa bouche est généreuse, suave, dotée d’un tanin fondu, avec une finale aux accents épicés, même dans les résonances tactiles, telle une marque apporté par l’élevage.

  1. Mas de la Dame « Coin caché » 2006

Nez concentré, de cerise noire, de chocolat, au crémeux fin et balsamique tirant vers l’eucalyptus, sa bouche est gourmande, riche, généreuse, au fruit sincère et tanin ferme, enrobé, les épices arrivent sur la fin.
2006 : très joli millésime méridional, les vins s’offrent mûrs, pulpeux, avec une belle enveloppe de fruit aux senteurs balsamiques, une architecture meublée par une chair veloutée.

  1. L’Affectif 2005

D’une certaine évolution marquée au nez, le fruit est confit, faisant penser au pruneau à l’eau de vie. La bouche offre une belle matière soyeuse et des tanins fermes, finissant dans un style juteux, donnant une impression plus jeune que l’olfactif.

  1. Mas Sainte Berthe 2005

Du fruit noir, crémeux, du cacao, voir du chocolat apporté par un élevage bien réalisé, une touche de réglisse, pour une bouche suave, fraîche, au tanin ferme et finale épicée.

  1. Domaine de la Vallongue « Muriel » 2005

Frais, au fruit suave, caractère de bouche longiligne, digeste, tanins élégants et finale épicée.

2005 ne se livre pas dans l’amplitude, mais plutôt dans un style longiligne, avec de la tension fraîche et de beaux tanins fermes.

  1. Château Romanin « Le Cœur » 2004

Un nez concentré de fruit noir, crémeux et une bouche pulpeuse exprimant la chaleur des épices, aux tanins fermes intègres.

  1. Mas de Gourgonnier 2004

La concentration du fruit va en profondeur, aux nuances terrienne, sanguines et une certaine fraîcheur, la bouche mêlant le soyeux de texture à la fermeté du tanin.

2004 : malgré le stress hydrique qui s’est transmis depuis 2003, ce millésime affiche de l’équilibre, de la concentration, une matière plus consistante et moins chaleureuse, afin de mieux digérer les tanins qu’en 2003. 

  1. Domaine Dalmeran 2003 (en magnum)

Incroyable équilibre pour ce millésime atypique, un nez de pot-pourri épicé, au fruit léger et suave, sans aucune chaleur, pour une bouche digeste, à texture légère et une nuance juteuse imprime par la cerise. Le tanin est élégant, la finale renferme le cercle sur le floral épicé.

2003 : millésime atypique, caniculaire aux Baux comme ailleurs, une année ou le talent du vigneron a beaucoup compté afin de ne pas extraire des tanins trop secs et de préserver un équilibre si fragile.

  1. Mas de la Dame « Coin caché » 2001

2001 est un millésime à vocation méridionale, les maturités physiologique et phénolique étant en phase, pour donner des vins solaires, mais équilibrés.

  1. Domaine Dalmeran 1999

Le nez nous amène dans un univers tertiaire noble ou se mêlent le sous-bois et  le tabac. La bouche semble plus jeune, suave et fraîche, avec un fruit encore présent et un tanin qui reste ferme. L’ensemble est digeste et harmonieux.

  1. Mas Sainte Berthe 1999

Le nez témoigne d’une évolution noble, par ses notes racées qui rappellent le graphite et le bois précieux, tout en restant jeune pour son âge. Le fruit noir est encore  présent, ponctué de notes de cacao. La bouche est soyeuse et plaine, les tanins, fondus et élégants.

1999 : sans avoir la concentration de 1998, ce millésime nous offre de vrais vins de gastronomie, digestes et élégants aujourd’hui.

  1. Château Romanin « Le Cœur » 1998

Concentré et présentant encore de l’éclat par son fuit doux, son évolution amène quelques touches de tabac noble, de boite à cigare. La bouche propose du velours par sa consistance, une matière soyeuse par le toucher qui enrobe des tanins encore présents.

1998 un très grand millésime, qui nous atteste encore son longévité.

  1. Mas Sainte Berthe 1996

Le nez est délicat, aux senteurs mûres de pot-pourri et rose fanée, la bouche propose une matière fraîche, légère, un ensemble fondu et plaisant, jusqu’à la finale prolongée par cette trame encore dynamique, si caractéristique du millésime.

1996 : on connaît mieux ce millésime à travers des exemplaires réussi en Champagne, ou bien dans les régions à vocation de blanc. Une année paradoxale, pourvue de fraîcheur extrême et d’une maturité sur mesure. Nous retrouvons ces paramètres dans le sud et plus particulièrement aux Baux, ou se millésime a très bien vieilli pour s’offrir tout en finesse, avec sa fraîcheur si caractéristique.

  1. Mas de la Dame 1995

Un vin mature et complexe par son tertiaire raffiné, qu’on sentait fragile à l’ouverture, en début de la dégustation, mais qui a profité de cette oxygénation ménagé afin de se livrer suave, subtil et profond.

1995 : premier millésime de l’appellation, il atteste du potentiel des vins de Baux, nous goûtons de l’histoire, quelle émotion vive à voir que ces vins de 20 ans ont encore un mot à dire !

 

 

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Les Baux-de-Provence

L’AOC les Baux-de-Provence est située au nord-ouest d’Aix-en-Provence et recouvre six communes sur 250 ha de vignoble, dans le département des Bouches-du-Rhône. Ce vignoble occupe les piémonts nord et sud des Alpilles et profite du climat méditerranéen. Les hivers sont doux, les étés chauds particulièrement secs, et les vents sont limités par la présence des Alpilles. On distingue dans cette région deux sortes de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel et assèche l’humidité de la vigne, et le « mistral noir », qui amène la pluie.

Le sol du vignoble est ici très caillouteux, formé d’éboulis ou de grèzes lithées, typiques de la région. Cette AOC, connue pour ses rouges, produit les trois types de vins, à hauteur de 8 300 hectolitres par année. Ils sont assemblés à partir de divers cépages comme le grenache, le mourvèdre, le syrah, le cinsault. Les blancs peuvent être produits sur le terroir des Baux mais uniquement sous l’appellation Coteaux-d’Aix-en-Provence.

Les vins de l’AOC les Baux de Provence ont une personnalité très marquée : ils sont charnus et charpentés aux parfums de d’épices et de garrigue, pour les rouges (80%), et structurés et accompagnés de notes de fruits pour les rosés. Ils s’expriment pleinement 4 à 5 ans après leur commercialisation.

source

 

Huit villages aux deux versants des Alpilles. Douze domainesChâteau d’Estoublon, Mas de la Dame, Mas Sainte Berthe, Château Dalmeran, Domaine de Lauzières, L’Affectif, Mas de Gourgonnier, Domaine de la Vallongue, Domaine de Terres Blanches, Château Romanin, Domaine Hauvette, Domaine Guilbert.) dispersés de part et d’autre du rocher des Baux-de-Provence. La personnalité et la particularité de la terre des Baux se lit à la beauté brute des paysages de cette autre Provence.

Mais les vins des Baux-de-Provence sont définis aussi bien par la typicité de leur terroir, unique et multiple, que par les choix des hommes. Rassemblés en association (Organisme de Défense et de Gestion) et reconnus depuis 1995 par une Appellation d’Origine Contrôlée, les Vignerons des Baux-de-Provence sont unis depuis leurs premiers ceps par la volonté commune de préserver leur terre intacte, naturellement protégée et séchée par le mistral.

Le souci de l’environnement est au coeur de la démarche des vignerons fondateurs – il y a plus de 50 ans – des grands domaines de la vallée des Baux. Aujourd’hui, l’A.O.C. Les Baux-de-Provence a la particularité d’être cultivée en agriculture biologique ou en biodynamie sur 85% de son aire géographique. Et la majorité des vignerons réclame, depuis plus de dix ans, d’intégrer cette spécificité aux décrets de leur appellation.

En 2007, lors de la refonte de la loi agricole et la réécriture des décrets des A.O.C., les vignerons ont inscrit deux demandes importantes au cahier des charges qu’ils ont proposé au CRINAO. Ils sollicitaient non seulement la création de l’A.O.C. Les Baux-de-Provence en blanc (puisqu’à ce jour, les vins blancs qu’ils produisent sont classés soit en A.O.C. Coteaux d’Aix en Provence, soit en Vin de Pays des Alpilles ou des Bouches-du-Rhône) mais aussi l’inscription à ce cahier des charges du mode cultural BIO, qui leur permettrait de devenir le première A.O.C. Bio de France pour le vin.

Le nouveau cahier des charges est homologué depuis le 1er avril 2009. Les voeux des vignerons n’ont pas été exhaussés mais l’INAO ouvre le débat. Et dans son dernier courrier, Pascal Laville, délégué territorial Sud-est écrivait à propos de ce décret « il nous permet désormais de rebondir afin de proposer les travaux sur les modifications que vous souhaitez, notamment sur la reconnaissance des vins blancs et l’introduction de pratiques culturales et de vinification respectueuses de l’environnement ». L’heure n’est plus à la fin de non recevoir. Et les Vignerons des Baux ont peut être réussi à convaincre les institutions sur une question qu’ils défendent depuis toujours : le mode cultural est un élément constitutif de l’identité d’un terroir. Et aux Baux-de-Provence, c’est le bio.

Caroline Missoffe (Mas de la Dame) a récemment été élue présidente de l’ODG (Organisme de défense et de gestion) Les Baux de Provence et succède ainsi  à Jean André Charial (L’Affectif) qui a occupé ce poste pendant 15 années. Geneviève Rolland (Mas Sainte-berthe) a été nommée vice-présidente.

L’A.O.C. Les Baux-de-Provence regroupe 12 producteurs sur les versants Sud et nord des Alpilles. L’appellation recouvre  350 hectares, dont 85 % en agriculture biologique, et une production avoisinant les 9 000 hectolitres annuels.

Lauréats du concours Noël Michelin 2013

Les Lauréats du Concours Noël Michelin 2013 organisé récemment par les Vignerons des Baux sont pour la catégorie Rouges 2011, Le Mas de La Dame, Réserve du Mas ; pour les rouges d’élevage 2012, Terre Blanche, Cuvée Aurélia ;  pour les Blancs 2012, Le Mas de Gourgonnier ; pour les blancs d’élevage 2011, Lauzières et pour les Rosés 2012, Le Mas sainte-Berthe.

L’A.O.C. Les Baux-de-Provence qui regroupe 12 producteurs sur les versants Sud et Nord des Alpilles. L’appellation recouvre 350 hectares, dont 85 % en agriculture biologique, et une production avoisinant les 9 000 hectolitres annuels.

Informations

www.lesvinsdesbaux.com

Château d’Estoublon : Valérie et Rémy Reboul, Tél : 04 90 54 64 00
Mas de la Dame: Caroline Missoffe et Anne Poniatowski, Tél : 04 90 54 32 24
Mas de Gourgonnier: Luc, Frédéri et Eve Cartier, Tél : 04 90 47 50 45,
L’Affectif : Jean-André, Charial Tél : 04 90 54 56 54
Domaine de Lauzières: Dan Schlaepfer, Tel : 04 90 47 62 88,
Domaine Guilbert Nathalie et Guy Delacommune, Tél : 04 32 61 18 69
Mas Sainte Berthe Geneviève Rolland et Christian Nief, Tél : 04 90 54 39 01
Château Dalmeran Château Dalmeran Neil et Béatrice Joyce, Tél : 04 90 49 04 04
Domaine Hauvette: Dominique Hauvette, Tél : 04 90 92 03 90
Domaine de Terres Blanches : Laurent Hild, Tél : 04 90 95 91 66
Château Romanin : Anne Marie et Jean Louis Charmolüe, Tél : 04 90 92 45 87
Domaine de la Vallongue: M. Latouche, Tél : 04 90 95 91 70