Le J.O n° 235 du 8 octobre 2005 à officiellement consacré la naissance de l’appellation Côtes-de-Provence – Fréjus. Il la définit comme suit :
-Les vins AOC » Côtes-de-Provence – Fréjus » proviennent de parcelles situé dans l’aire géographique de: Callas (pour partie),Fréjus,La Motte ,Le Muy, Puget-sur-Argens, Roquebrune-sur-Argens, Saint-Raphaël,Trans-en Provence (pour partie). Les Cépages retenus pour les AOC sont pour les Vins rouges : le grenache, le mourvèdre et la syrah . Pour les rosés en Cépages principaux :grenache mourvèdre, syrah, pour une proportion minimale de 80 %. Le cépage tibouren représentera une proportion minimale de : 10 % de l’encépagement à partir de la récolte 2015 ; Et de 20 % de l’encépagement à partir de la récolte 2020. Le cinsault est accepté en cépages accessoires le dégré est au minimum de 11,5 % pour les vins rosés 12 % pour les vins rouges le Rendement à l’hectare est fixé à 50 hectolitres à l’hectare . Le bénéfice de l’appellation d’origine contrôlée ne peut être accordé aux vins provenant de jeunes vignes qu’à partir de la troisième année suivant celle au cours de laquelle la plantation a été réalisée en place avant le 31 juillet. Les Vins Rosés AOC » Côtes-de-Provence-Fréjus » comportent un maximum de 50 % de vin issu de pressurage direct. Ces vins sont élevés jusqu’au 1er mars au moins de l’année suivant celle de la récolte .Les Vins Rouges AOC » Côtes-de-Provence-Fréjus » sont vinifiés sans possibilité d’utilisation de la macération carbonique, la fermentation malo-lactique doit être achevée. Ils sont élevés jusqu’au 1er novembre au moins de l’année suivant celle de la récolte dont un minimum de six mois en fût de chêne.
Le printemps 2010 a été pluvieux et froid et, comme tous les ans. depuis trois ans la pression du mildiou a été importante. Les interventions pour le traitement se sont prolongées jusqu’à fin mai de même que la forte poussée végétative a compliqué l’écimage et l’élimination de l’herbe. Une grêle heureusement sans conséquence a ponctué la fin du printemps. La climatologie s’est avéré plus clémente et bien ensoleillée pour en finir et la récolte a pu être ramassée saine. Blancs et rosés de l’année ont affichés de belles qualités aromatiques, orientées sur le floral et le fruité –fruits blancs, fruits jaunes et agrumes pour les premiers, fraise, framboise et cassis pour les rosés. La fraîcheur caractéristique du millésime a pu mettre en exergue aussi la minéralité de ce terroir qui transparaît autant sur les blancs que sur les rosés. Les dossiers pour la reconnaissance des blancs sur les appellations sou-régionales sont d’ailleurs en progression. Les vins rouges sont fidèles à la tendance des derniers millésimes : les 2006 corsés, chaleureux et tanniques ; les 2007 puissants, équilibrés et de bon potentiel ; les 2008 sont une bonne surprise, les charpentes sont inégales d’un domaine à l’autre mais les tanins sont toujours à maturité et le vin agréable sur une expression de fruits mûrs – des rouges que l’on peut boire dès maintenant. Les 2009 que nous avons dégustés sont prometteurs et demandent un vieillissement pour fondre les tanins si ce n’est un passage en carafe
pour les impatients
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